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Sciences sociales : nouveautés du 14 février 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Les féministes prônent le respect de la Constitution en Haïti

Les organisations féministes signataires expriment, une fois de plus, leurs plus vives préoccupations par rapport aux tensions, qui prévalent dans le pays à l’approche du 7 février, qui marque, selon la Constitution en vigueur, la fin du mandat présidentiel et rappelle les conquêtes démocratiques après 29 ans de dictature duvaliériste.

La crise multidimensionnelle, que connaît le pays, s’est considérablement accrue, ces derniers mois, avec les protestations antigouvernementales et le climat d’insécurité, instauré par les gangs armés qui terrorisent la population partout sur le territoire, sous le regard complaisant, voire complice, du pouvoir. Dans ce contexte, les kidnappings et les violences envers les femmes, en particulier les féminicides de jeunes femmes, se multiplient en toute impunité. La population est plongée dans le désarroi et l’incertitude par rapport au devenir national.

La tolérance de la police envers les bandits, qui ont défilé dans les rues de la capitale les 22 et 26 janvier 2021, et la réponse positive du Président Jovenel Moïse à leurs revendications concernant la révocation de la ministre des Affaires sociales et du travail, indiquent des accointances et dénotent une volonté du pouvoir de faire de ces groupes sa base sociale.

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Sciences sociales : nouveautés du 7 février 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 7 février 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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L’aménagement du créole et du français en Haïti au regard du « Manifeste de Gérone sur les droits linguistiques »

— Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

L’analyse de la situation linguistique haïtienne sous l’angle particulier des droits linguistiques est relativement nouvelle en Haïti. Dans sa formulation la plus explicite, elle date de 2011 et a été consignée pour la première fois dans le livre de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (Berrouët-Oriol et al., Cidihca et Éditions de l’Université d’État d’Haïti). La perspective soutenue dans ce livre et dans nos publications subséquentes est en effet novatrice et se veut rassembleuse : à contre-courant des mirages de la diglossie et de la vulgate « langue dominante » vs « langue dominée », cette perspective prend appui sur l’axiomatique selon laquelle les droits linguistiques font partie du grand ensemble des droits citoyens et ils doivent être portés par la société civile en lien avec l’établissement d’un État de droit au pays. Et c’est pour situer cette perspective dans sa dimension institutionnelle et exécutive que nous avons institué le plaidoyer pour la mise sur pied d’une Secrétairerie d’État aux droits linguistiques en Haïti dont la mission sera de concevoir et de mettre en œuvre l’aménagement simultané du créole et du français, les deux langues de notre patrimoine linguistique historique (voir nos articles « Plaidoyer pour la création d’une Secrétairerie d’État aux droits linguistiques en Haïti », Le National, 20 avril 2017 ; « La création d’une Secrétairerie d’État aux droits linguistiques en Haïti, un enjeu de premier plan », Le National, 16 septembre 2020).

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Le jardin des sculptures de la Fondation Clément – entretiens d’artistes : Christian Lapie

— Par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Pour donner continuité à la série d’entretiens avec les créateurs des œuvres du jardin des sculptures de la Fondation Clément, j’ai envoyé en juin 2019 mon court questionnaire à Christian Lapie qui a préféré répondre au téléphone, lors d’une conversation qui m’a enchanté par la bienveillance et sincérité qu’il dégage. Son œuvre est une de celles dont la présence dans le parc est pour moi la plus cohérente avec le site, par le matériau, la taille, le sens aussi.

 Matilde dos Santos : Christian Lapie en cinq ou même juste une date. Quel est pour toi, le ou les évènements et/ou rencontres qui ont le plus impacté ta destinée ou ton œuvre ?

Christian Lapie : Le moment le plus important pour ma création, a été le voyage en Amazonie pour le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. Nous étions 30 artistes en résidence pendant 6 mois dans la forêt amazonienne afin de préparer une exposition collective pour l’ouverture du sommet à Rio.

Cela tombait à pic pour moi.

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Sciences sociales : nouveautés du 31 janvier 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« Xénophobie » et « misoxénie »

Wélélé à l’Anse Couleuvre

— Par Ali Babar Kenjah —

..Les événements récents qui se sont déroulés à l’anse Couleuvre, créant le buzz autour d’une ..altercation opposant des campeurs martiniquais, militants de la mouvance RVN, à un groupe de touristes dont les bagages ont été jetés à la mer, ont suscité une levée de boucliers dénonçant un acte de racisme. J’aimerais commenter ici cette accusation.

..Tout d’abord, pour reconnaître que cet acte peut être qualifier de xénophobique. Pour ensuite interroger cette « xénophobie », en la rattachant à une interprétation étymologique rigoureuse. En effet, on traduit généralement « xénophobie » par « haine de l’étranger ». Or, en grec, « phobos » ne désigne pas « la haine », mais « une peur panique ». En fait, « xénophobie » devrait être traduit par « peur de l’étranger » ; le radical indiquant la « haine » (miso-) donnant éventuellement « misoxénie » pour traduction littérale de « haine de l’autre ». Ce terme, je l’ai composé pour rendre compte de l’ambiguïté des interprétations quant à une restitution loyale des incidents.

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Serions-nous vraiment « Les Damnés de la terre » ?

— Par Bernard Dendelé Leclaire —

« Les concitoyens font le Peuple. Si nous voulons « décoloniser » ce peuple il est clair que chaque être faisant alors « peuple » est en devoir immédiat tout d’abord de se libérer mentalement. Il y va que seul le chemin de l’individuel nous permettra in fine d’accéder au destin du collectif ». Frantz Fanon.

S’agissant d’un Centre des Arts plus rentable en l’état à être rasé que d’être terminé.

Lire aussi : L’avenir incertain du Centre des Arts et de la culture de Pointe-à-Pitre

En pays colonisé il faut savoir que chaque fois que l’argent public est jeté par la fenêtre nous perdons en capacité d’infrastructure, nous reculons et nous oblitérons notre possibilité d’émancipation. Chaque pièce dilapidée est un jeune guadeloupéen qui s’en va du pays, un compatriote qui perd son travail ou une famille en deuil de son devenir. Quand nos Politiques guadeloupéens comprendront-ils vraiment cela ? 

En 2021 nous n’avons plus droit à l’erreur et chaque seconde devient vitale pour la survie de la Guadeloupe.

Au sujet de ce Centre des Arts inachevé nous avons là, encore une fois, malheureusement l’exemple flagrant de ce que nous ne devons plus jamais faire.

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Littératures : nouveautés du 24 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Sciences sociales : nouveautés du 24 janvier 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« Balloon », un film de Pema Tseden

Lundi 1er février – 18h30 — Mardi 9 février – 20h30  — Mardi 23 février – 14h–Salle Frantz Fanon –

De Pema Tseden
Avec Sonam Wangmo, Jinpa, Yangshik Tso
Nationalité Chinois Drame

Synopsis :
Au cœur des étendues tibétaines, Drolkar et son mari élèvent des brebis, tout en veillant sur leurs trois fils. En réaction à la politique de l’enfant unique imposée par Pékin, elle s’initie en secret à la contraception, pratique taboue dans cette communauté traditionnelle. La maigre réserve de préservatifs qu’elle se procure au compte-gouttes devient alors son bien le plus précieux. Le jour où elle surprend ses enfants en train de jouer dehors avec les « ballons » volés sous son oreiller, Drolkar sait aussitôt qu’elle va devoir tout affronter : les reproches des aînés, le poids de la tradition, le regard des hommes. Et une naissance à venir…

La presse en parle :
Abusdeciné.com par Olivier Bachelard
Balloon » est une chronique tibétaine douce amer mêlant les thématiques de la reproduction et de la réincarnation. Soulignant les contradictions entre ces deux, le scénario déroule sereinement une histoire de contraception (les ballons avec lesquels jouent les enfants ne sont en fait que des préservatifs gonflés), de potentiel avortement et de croyance en la réincarnation prenant des dimensions particulières du fait de la mort récente du grand père.

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Sciences sociales : nouveautés du 18 janvier 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 17 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Études internationales : nouveautés du 15 janvier 2021

Les relations internationales sont aussi appelées études internationales (en anglais International Studies (IS)). Les sujets principaux d’études y sont le droit international, la politique internationale, l’économie internationale, et l’histoire des relations internationales. Sous ces vocables, sont en général désignés l’étude des affaires étrangères et des grandes questions du système international : rôle des États, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des entreprises multinationales. Les relations internationales appartiennent à la fois au domaine académique et au domaine politique. Elles peuvent être étudiées soit dans une optique positiviste soit dans une optique normative, toutes deux cherchant tant à analyser qu’à formuler les politiques internationales des pays.

Si les relations internationales appartiennent historiquement au domaine de la science politique, l’accent est de plus en plus mis sur le domaine économique à travers l’économie politique internationale qui s’est beaucoup développée depuis les années 1970. D’autres champs académiques sont également concernés : le droit international, la philosophie, la géographie (à travers notamment la géopolitique), la sociologie, l’anthropologie, l’étude des cultures, la science politique.

Concernant plus spécifiquement les sujets étudiés, il est possible de citer : la mondialisation, l’État, l’écologie et le développement durable, la prolifération nucléaire, le nationalisme, le développement économique, la finance internationale, les droits de l’homme, etc….=>

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« Que valent nos souhaits quand ils sont mis en balance avec la réalité ? »

— Par Laurent Cypria, Président du Forum Territorial de la Jeunesse Martiniquaise (FTJM) —

En cette fin d’année 2020 qui fut la mère des souffrances pour beaucoup et alors qu’un nouveau soleil vient se lever sur nos espoirs, il serait pertinent de nous demander s’il est encore permis de rêver et donc de souhaiter.

Souhaiter demande de l’optimisme et il est certain que nous n’en manquons pas.
Souhaiter demande de l’altruisme pour allumer une étincelle d’espoir dans les yeux de ceux qui ont perdu un proche, ou de ceux qui noient leurs chagrins dans les succédanés éphémères de leur choix.
Souhaiter demande de faire table rase des souffrances du monde pour dépoussiérer son cœur.
Souhaiter demande de la tendresse pour replacer l’amour au-dessus des désillusions sentimentales.
Souhaiter demande la candeur de l’enfance, la volonté de la jeunesse, la sagesse de la vieillesse.
Souhaiter c’est refuser que l’ombre n’envahisse les jours qui sont réservés pour l’avenir.

Donc oui, nous pouvons souhaiter.

Oui, nous devons souhaiter.

Oui, nous voulons souhaiter …

Oui, mais que devons-nous nous souhaiter ?

Nous devons souhaiter la santé avec rage.

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Sciences sociales : nouveautés du 14 janvier 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Lire : à la librairie  L’Harmattan, «  Nous sommes martiniquaises »

Un ami me signale la parution à L’Harmattan, en décembre 2020, de ce nouvel opus de Hanétha Vété-Congolo. Il me semble important de relayer l’information sur le site Madinin’art ! Sous le titre, la première de couverture précise : « Pawol en bouches de femmes châtaignes / une pensée existentialiste noire sur la question des femmes ». 

« Professeur d’université et poète, Hanétha Vété-Congolo est née en 1973 au François, en Martinique. Elle a fait ses études supérieures à l’Université des Antilles et de la Guyane en Martinique. Aujourd’hui professeur au Bowdoin College à Brunswick (Maine, États-Unis) où elle dirige le Département de langues et littératures romanes, elle a précédemment enseigné à la Jamaïque (University of the West Indies, Mona) ainsi qu’en Virginie. Elle est l’auteure de nombreux travaux universitaires dont L’interoralité caribéenne : le mot conté de l’identité. Vers un traité d’esthétique caribéenne (Sarrebruck, Éditions Universitaires Européennes, 2011). Outre deux recueils de poésie en français : Avoir et Être : ce que j’ai, ce que je suis (éditions Le Chasseur abstrait, 2009) et Mon Parler de Guinée (L’Harmattan, 2015), elle est aussi l’auteure d’un recueil inédit de poèmes en anglais, Womb of a Woman.

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Au terme de 2020…

— Par Léonce Lebrun  —

Bonjour à toutes et tous

Nous voilà au terme d’une année dévastatrice au terme de laquelle une connaissance proche me dit je cite…

… «   Léonce tu devrais t’arrêter et te reposer tu n’as plus rien à démontrer ; et tu resteras le plus fort pendant de longues générations … »

Des propos qui tombent souvent dans ma boîte, comme par exemple ce compatriote me disant..

…Bonjour à toutes et tous

Nous voilà au terme d’une année dévastatrice au terme de laquelle une connaissance proche me dit je cite…

… «   Léonce tu devrais t’arrêter et te reposer tu n’as plus rien à démontrer ; et tu resteras le plus fort pendant de longues générations … »

Des propos qui tombent souvent dans ma boîte, comme par exemple ce compatriote me disant..

…Bonjour à toutes et tous

Nous voilà au terme d’une année dévastatrice au terme de laquelle une connaissance proche me dit je cite…

… «   Léonce tu devrais t’arrêter et te reposer tu n’as plus rien à démontrer ; et tu resteras le plus fort pendant de longues générations … »

Des propos qui tombent souvent dans ma boîte, comme par exemple ce compatriote me disant..

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C’est notre propre stratégie qui doit prévaloir.

Intervention du CNCP au rassemblement organisé le 18 décembre à Fort-de-France par le PKLS, Le MODEMAS et le CNCP

Nous devons honorer nos héros et héroïnes; nous devons perpétuer le souvenir de leurs grandes œuvres et de leurs luttes courageuses; nous devons assumer notre devoir de transmission. Car, c’est en cachant ou en déformant notre histoire que les chasseurs colonialistes ont pu si longtemps maintenir leur domination sur notre Peuple. Aujourd’hui, ce sont les lions qui imposent leur parole et c’est une bonne chose! A bas les Desnambuc, A bas l’Impératrice, A bas les faux abolitionnistes!

La sagesse africaine nous l’enseigne : “Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens!”. Eh bien, quand nous regardons d’où nous venons, nous mesurons l’ampleur du chemin parcouru.

– Du marronage et des incessantes révoltes sur les habitations,

– des insurrections de 1848 et de 1870,

– des grèves régulières de la classe ouvrière qui, jusqu’en Févier 74, ont vu nos aînés tomber sous les balles des colonialistes français,

– du sacrifice de nos dissidents et de nos résistants qui sont partis se battre afin d’aider la France à se libérer de la botte nazie, pour subir en retour la persistance de l’exploitation, des discriminations et de la répression coloniale,

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Dézawa de Jéra

— Par Daniel M. Berté —

Jéra an souba Makouba, s’en alla a gran pa anba de l’anbabwa pou fouyé dé Yanm-bwa.

Jéra péta son pié dwa anlè an souch-bwa d’akasia ki té la dépi twa mwa ; Gadsa !

Jéra fi un fopa, kanta, glisa, kogna un balata ek tonba,non pa fasanba, mé anlè son bonda

Jéra, anplis di sa, kant il glisa, se flandja o bra dwa, kaw il atérisa siw sa lanm de koutla

Jéra kriya, anraja, jira ek joura : saprista ! patatsa ! andjètsa ! an palaya-manman sa !

Jéra neg de konba, agripa an branch-bwa ki élas se kasa ek nostrom retonba ankò suw le bonda

Jéra, plèwnicha pa, sèt fwa ne joura pa, mèmpa ne pawla pa, mé asira son pa épi se releva

Jéra réfléchisa : dé so siw le bonda, an flandji o koutla… il pansa : pou jòdla, tou sela sifiza

Jéra s’en dévira, revena siw sé pa, oubliya lé yanm-bwa, lakoz de sé traka… Aaa lala !

Jéra se souvena di an lot gran traka, ki létè ariva, épi dan kel léta, tou sela le lésa

Jéra, kant il ala épi misié Bèwna tjwé le kochon d’Edwa, régréta mil fwa le jour ou il nésa

Jéra rala le kochon, tena dé de sé pat ek l’imobiliza, pandan ke mèt Edwa dona le kout bwa

Jéra pousa un kri, kaw lanimal brenna ek se déplasa, ek le boutou tonba siw sa men ki lacha

Jéra joura Edwa, Edwa joura Jéra ek pandan se tan-la, le kochon sanfuiya ek parta dan lé bwa

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Sciences sociales : nouveautés du 20 décembre 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le temps des femmes

— Par Barbara Jean-Élie —
Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes centrée sur le consentement, féminisation de l’équipe du président des États-Unis, la parole des femmes doit porter de plus en plus haut.

La voix des femmes s’est fait entendre ces dernières années, parce qu’elles sont de plus en plus nombreuses à la suite de la campagne #metoo, à dénoncer publiquement les abus dont elles sont victimes dans les lieux où s’exerce le pouvoir masculin.

Les mécanismes de la domination masculine, que Pierre Bourdieu a analysés sont encore à l’œuvre, en dépit du droit de dire que les femmes arrachent parfois dans la douleur, ou de ce que la loi finit par leur consentir à force de mobilisation.

Long cheminement, long effort, long processus qui accouche dans nos démocraties de lois tardives qui reconnaissent aux femmes leurs droits, leur place… au moins à l’égal des hommes.

Olympe de Gouges n’a pas réussi à imposer la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, puisque les droits de l’homme étaient consacrés comme universels en 1789 par la Révolution française !

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Sciences sociales : nouveautés du 13 décembre 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le Catapult Art Grant pour la Caraïbe en chiffres

— Par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Au mois d’août dernier était lancé par Fresh Milk et Kingston Creative avec un financement Americans Friends of Jamaica, le programme CATAPULT Caribbean arts grant en faveur des artistes de la Caraïbe face à la COVID. Le programme réunissait 6 initiatives :

1-Vitrine d’Artistes de la Caraïbe : Un choix d’œuvres publiées sur les plateformes Catapult, entre autres. 32 artistes, créateurs ou acteurs choisis, ont reçu une subvention de 500 dollars US pour mettre en ligne leurs œuvres.

2- Créateurs Caribéens en Ligne : les artistes devaient enregistrer ou diffuser en direct une performance, une conférence, un webinaire, un atelier ou toute autre activité d’une durée de 10 à 60 minutes dans leur langue maternelle. 91 artistes choisis recevant chacun une subvention de 500 dollars US.

3- Bons de Consultation : un programme pour fournir une expertise professionnelle aux artistes, créateurs ou acteurs culturels, afin qu’ils mettent en place un site web, des plateformes sur les réseaux sociaux ou un commerce électronique. 29 artistes sélectionnés et une subvention de 500 dollars US par artiste

4- Formation créative numérique proposait des ateliers numériques gratuits en ligne pour aider les artistes à développer leurs connaissances numériques et des compétences commerciales.

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