—Par Francis Marmande —
Grand absent du Nouveau Dictionnaire du jazz (Laffont, 2011), Jacques Schwarz-Bart (sax ténor) est une des meilleures nouvelles du jazz au XXIe siècle. Conscience, science, souffle, vie, la leçon des Antilles. Sonorité de messager des dieux, loyauté des rythmes, fureur incandescente, souplesse des mélodies jouées juste, juste la mélodie, capacité physique à rejoindre les sphères, tout concert de Jacques Schwarz-Bart dépasse de loin la musique. Cérémonie ? Oui, mais sans cérémonial. Avec son dernier album consacré aux racines vaudou du jazz, Jazz Racine Haïti (Motéma, Harmonia Mundi), Jacques Schwarz-Bart aggrave son cas.
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Arts de la scène, Musiques
Et Paco de Lucía s’en alla…
Décédé au Mexique, l'Espagnol était l'un des plus grands guitaristes flamenco au monde.
En 2010, le virtuose confiait au JDD jouer chaque spectacle comme si c’était « peut être le dernier ». « Alors, tu laisses ta peau dans le show et un peu de ta santé chaque soir qui passe », ajoutait-il. A 66 ans, fatigué par des années de scène, Paco de Lucía a été victime d’une crise cardiaque.
« Jouer vous procure un goût fugace d’éternité. » Fin 2010, alors qu’il s’apprêtait à faire le Zénith, Paco de Lucía confiait au JDD son plaisir de vibrer sur scène. A 66 ans, ce guitariste de génie, légende du flamenco, est décédé mercredi au Mexique. C’est la mairie d’Algerciras, sa ville natale dans le sud de l’Espagne, qui a annoncé la triste nouvelle, précisant que l’artiste avait succombé à une crise cardiaque. « La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu’il a toujours éprouvée pour sa terre », a déclaré le maire d’Algeciras, José Ignacio Landaluce, décrétant un deuil officiel de trois jours dans la ville.
Edouard Glissant, Littératures
Glissant au tourbillon de la mondialité
Hommage à l’écrivain, poète et philosophe, fondateur de l’Institut du tout-monde, disparu il y a trois ans.
— Par Aliocha Wald Lasowski, philosophe. —
C’est au début de l’année 2005, un soir de janvier, à la galerie Léo Scheer, rue de Verneuil, à Paris. Vêtu d’un chapeau noir, avec une veste noire sur une chemise rouge, Édouard Glissant est l’invité d’un débat philosophique. Sa voix est douce, presque chantante, ses mots profonds, puissants, mais immédiatement accessibles, communicatifs. Sans détour, sa pensée pointe au vif et donne le sentiment du mouvement, dans une sorte d’élégance qui suit son chemin.
Pétillement de la rencontre. Merveille du poète qui offre son sourire, dans le regard qui appelle le partage, la complicité et l’amitié naissante. Suivront des moments d’exception aux côtés de l’écrivain disparu il y a trois ans, le 3 février 2011, à l’âge de quatre-vingt-deux ans, depuis les rencontres joyeuses à l’Institut du tout-monde, qu’il crée et fonde à Paris, jusqu’aux chaos-opéras chez la styliste Agnès B., poésie et musique mêlées, jusqu’aux soirées chez Arturo’s, le café de Soho à New York où Glissant fait partager sa passion du jazz.
Yékri
Agenda des actions africaines en région parisienne de Février 2014
– Si vous souhaitez recevoir cet agenda régulièrement chaque début de mois, sachez qu’il est gratuit : il suffit de m’autoriser à vous le transmettre jp.vanhoove@wanadoo.fr – si vous souhaitez ne plus le recevoir merci de faire STOP – Si vous pouvez le retransmettre à vos amis c’est encore mieux : voir aussi à la fin de ce document
Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
le 3 février : jour des Héros mozambicains
le 4 février : Premier décret de l’abolition de l’esclavage en France (1794)
le 7 février : Fête de l’indépendance de Grenade (1974)
du 14 février au 3 mars : 9e édition de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste organisé par « Sortir du Colonialisme » – Le 23 février de 2005 l’Assemblée nationale votait un amendement scélérat sur le bilan positif de la colonisation. Pendant plus de quatre siècles la France a participé activement à la traite négrière, à la déportation des populations de l’Afrique sub-saharienne.
Arts de la scène, Musiques
Quand le piano repousse les frontières musicales
Au Théâtre des Bouffes du Nord, se déroule la première édition du festival Beyond my piano, alliant les musiques électroniques.
Nouveau rendez-vous musical, Beyond my piano, n’est pas un simple festival de piano. Véritable laboratoire musical ouvert à la création, il va, ce week-end, faire planer un vent futuriste sur le Théâtre des Bouffes du Nord grâce à la participation de musiciens de renommée internationale qui entendent repousser les « frontières des genres musicaux ». Un voyage orchestré par des pianistes d’aujourd’hui. Issus des scènes classiques, jazz, électro ou pop, ils tenteront de réinventer les sonorités du piano, instrument historique et intemporel capable de tout jouer, des mélodies classiques aux compositions les plus avant-gardistes grâce à l’apport des technologies numériques qui ont permis aux claviers et autres synthés de s’imposer dans le monde des musiques actuelles. Parmi les artistes présents, dimanche 26 janvier (14 heures), la pianiste classique Vanessa Wagner dialoguera avec le musicien électro mexicain Murcof.
Arts de la scène, Danses
La Compagnie Christiane Emmanuel célèbre 25 ans de danse et de création en Martinique !
— Communiqué de presse —
Créée en 1989, la Compagnie Christiane Emmanuel inscrit sa ligne artistique dans un langage chorégraphique résolument contemporain et caribéen, qui puise sa source dans l’idiosyncrasie martiniquaise et caribéenne. Très active sur la scène artistique, la compagnie possède aujourd’hui un répertoire riche et diversifié qui démontre sa vivacité et sa place majeure dans la création de l’île. Tout au long de ces années, elle a connu le succès critique et la reconnaissance du public en Martinique et en dehors du territoire. Elle a également joué un rôle fondamental dans le cadre de la formation des danseurs professionnels de Martinique et dans la sensibilisation du grand public à la pratique de la danse contemporaine. Elle poursuit notamment ce travail auprès des jeunes générations par des actions en milieux scolaires et hors temps scolaires.
Afin de célébrer sa 25ème année, la Compagnie Christiane Emmanuel vous invite à suivre son actualité tout au long de l’année 2014 !
Arts de la scène, Musiques
Archie Shepp et Rocé, rencontre au sommet de deux esprits libres
—Entretien réalisé par Fara C.—
Dans le sillage de la sortie de leurs albums respectifs, Rocé a invité Archie Shepp au Bataclan, le 10 décembre. Discussion à bâtons rompus avec le légendaire saxophoniste et le franc-tireur du rap.
Qu’est-ce qui vous a interpellé, Rocé, chez Archie Shepp ?
Rocé. J’ai tout de suite perçu, dans sa musique, davantage que de la musique : une conscience politique. J’avais lu des interviews de lui et des passages le concernant dans le livre Free Jazz, Black Power, de Philippe Carles et Jean-Louis Comolli. Parmi les albums d’Archie qui m’ont secoué, il y a eu Coral Rock et Attica Blues, dont il a récemment sorti une nouvelle version, magnifique.
Archie Shepp. J’ai accepté l’invitation de Rocé, en 2004, sur deux morceaux de son disque, Identité en crescendo, parce que j’appréciais vraiment le mélange stylistique qu’il avait opéré : hip-hop, jazz, musique de danse… Je suis convaincu qu’il existe un continuum entre le blues, le jazz, le funk, le hip-hop, le slam… Certains éléments proviennent de racines africaines communes. Le show-biz a établi des classifications pour des raisons commerciales.
Arts de la scène, Musiques
Et si Joséphine Baker entrait au Panthéon ?
—Par Régis Debray (Ecrivain et philosophe) —
C’est toujours le présent qui se célèbre lui-même en consacrant tel ou tel fantôme tutélaire. Pourquoi, dès lors, ne pas jouer cartes sur table, sans trop se mentir à soi-même ?
En rendant les honneurs du Panthéon à Joséphine Baker, l’époque ne ferait qu’endosser haut et fort ce qu’elle a de singulier, et de plus dynamique. Elle se distingue de ses devancières par ceci que la femme libre, le colonisé, le coloré des confins, le bi ou l’homosexuel, ont fait irruption à l’avant-scène, avec des formes d’art jusqu’alors dédaignées, la danse, le rythme, le jazz, la chanson.
L’esprit des hauteurs a trop censuré le corps, le grand absent des annales homologuées républicaines – même si le sport, la mode et la publicité le rendent omniprésent. Tous ces nouveaux venus, exotiques ou excentriques, n’ont-il pas éventé notre province ? Ils ont, en nous perturbant, beaucoup donné. Notre modernité leur doit son merveilleux, le plus clair de ses battements d’aile et de coeur. On peut leur en rendre grâce.
En librairie, Littératures
Monde caraïbes : avis de parution Novembre 2013
LASOTJÈBÉBÉ BLUES
Une vie aux Antilles – Récit
LOUISE MINSTER
Eric PezoCONTEXTUALISATIONS DIDACTIQUES
Approches théoriques
FRANTZ FANON UN HÉRITAGE À PARTAGER
Adam Longuet
LES ÎLES DE LA CARAÏBE : ENJEUX ET PERSPECTIVES
Michel Deese
CARAÏBE ET ÎLE MAURICE
Industrialisation et développement
Laurence Buzenot
QUE SE PASSE-T-IL DANS LE TIROIR ?
Kisa ka pasé an tiwé-a ? – bilingue français – créole
Michelle Houdin
Illustrations Emilie Dedieu
DÉSIRÉ ET ZÉKLÈ, COQ DE COMBAT
Désiré épi Zéklè, kok-djenn – bilingue français – créole
Isabelle Cadoré, Henri Cadoré
Illustrations Emilie Dedieu
Arts de la scène, Musiques
Femi Kuti : » L’afro-beat, une musique faite pour s’élever spirituellement et pour danser »
INTERVIEW – Femi Kuti, le fils du père de l’Afro-Beat, sort un nouvel album. Rencontre.
—Par Eric Mandel —
Appartenir à la caste des « Fils de… » peut se révéler un cadeau empoisonné, un privilège et une malédiction. Comment perpétuer l’héritage d’un paternel héroïque, tout en affirmant sa propre identité, sans sombrer dans le mimétisme? Femi Anikulapo Kuti le sait trop bien. Il est le fils d’une légende: Fela, le génial inventeur de l’afro-beat nigérian, cette musique de transe née au début des années 70 de la fusion entre musiques africaines (high-life, tradition yoruba) et musiques afro-américaines (jazz, funk)… Un personnage charismatique, parfois controversé, mais unanimement salué comme le champion du petit peuple et la bête noire des militaires qui se sont succédé à la tête du Nigéria depuis l’indépendance du pays, jusqu’en 1999. A sa façon, Femi a su affirmer sa marque sous l’ombre tutélaire de son illustre paternel, explorant des pistes plus personnelles pour s’affranchir de l’orthodoxie afro-beat, sans jamais trahir son essence. Interview à l’occasion de la sortie de son nouvel album ; No Place for my dream.
Arts de la scène, Musiques
Buika, noire flamenca, sort un nouvel album
—Par Alexis Campion —
Explosive sur scène, la chanteuse préférée de Pedro Almodóvar entrelace avec brio musiques afro-cubaine, jazz, soul et andalouses.
« Sa voix me rappelle la rage de La Lupe avec, parfois, un soupçon d’Olga Guillot », a déclaré Pedro Almodóvar la première fois qu’il a entendu Buika, la comparant d’emblée aux plus grandes voix hispaniques des années 1930 et 1940. En 2009, sur le livret du disque El último trago, le cinéaste ajoutait ceci : « On ne peut pas s’empêcher de croire à un avenir meilleur tant qu’on sera là pour assister aux évolutions imprévisibles de cette interprète sans limites. »
Sans limites en effet. Sur son dernier album, sorti cet été et nommé aux prochains Latin Grammy Awards, La noche más larga, la belle et volcanique Concha Buika a étoffé son répertoire de standards jazz réputés difficiles (Don’t Explain, Siboney, Throw It Away), ainsi que d’une brûlante version de Ne me quitte pas, dont elle ne reprend que deux couplets. « Peut-être un jour serai-je capable de la chanter en entier sans m’effondrer, mais pour l’heure, je ne suis pas sûre d’y arriver sans être brisée en deux », dit la chanteuse, capable de se rouler à terre en implorant tous les cieux au milieu d’une complainte.
Arts de la scène, Musiques, Théâtre
Festival international » Contes et musique dans la cité » 16-27 octobre 2013
—Dossier de presse de la 7ème édition —
La première édition du Festival International « Contes et Musique dans la Cité » fut initiée en 2007, et est aujourd’hui une des manifestations incontournable de VIRGUL’. Elle rassemble des artistes professionnels de la parole contée d’envergure internationale et des musiciens qui les accompagnent. Une démarche multiculturelle qui se veut également intergénérationnelle.
Ce festival porte un message fort, celui de la rencontre, de l’échange, de l’écoute et de la compréhension. La forme des spectacles s’est imposée, le lieu du conte devenant le lieu de rencontres entre le public et la culture orale. Des duos, trio ou quartet de conteurs et musiciens
sur le plateau. Deux conteurs qui content ensemble pour la première fois font résonner leurs font résonner leurs mots et vivre leurs univers. Ils sont accompagnés par la tradition martiniquaise, par le public, par le territoire et par la musique de la Caraïbe. Neufs conteurs accompagnés de quatre à cinq musiciens martiniquais pour une envolée au delà des frontières, en territoire et culture au pays Martinique !
Nous avons mis en place cet événement, afin de maintenir vivant la tradition orale et le patrimoine culturel régional et mondial auprès des scolaires et du grand public.
Yékri
ElokAnS de LaRose : n°56 Aktialité – parution du 2 septembre 2013
— Par Véronique LaRose —
Ce 56ème numéro clôture l’aventure d’ELOKANS.
Cette newsletter aura été rédigée bénévolement de novembre 2006 à novembre 2008, puis d’octobre 2010 à septembre 2013. Avec ce support, j’ai tenté de relayer des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien.
J’espère qu’ELOKANS aura participé à la diffusion d’initiatives légitimes, portées par des personnes de
convictions. Je souhaite que ces actions continuent à être transmises via des vecteurs de communication décidés à soutenir cette émergence kréyol.
Je remercie ceux qui ont permis à ELOKANS d’exister par leurs encouragements, leur bienveillance. Véronique Larose – espwa@hotmail.fr
ASSOCIATIONS – INITIATIVES
L’association MEMOIRE D’OUTRE MER à NANTES propose un programme dense –contacts : 89 Quai de la Fosse 44100 NANTES – tél 02 40 71 76 57 / 02 40 69 07 50 –memoire@outremer44.org
memoireoutremer@wanadoo.fr –Programme complet en ligne : http://www.outremer44.com
- ►
- samedi 7 et dimanche 8 septembre : MEMOIRE D’OUTRE MER tiendra un stand sur le Festival « La Folie des Plantes »
- ►
- vendredi 13 septembre à 19h : vernissage de l’exposition « Paroles en voyage » de Lahcen OUJDDI
- ►
- vendredi 20 septembre à 20h : rencontre littéraire avec Louis-Philippe Dalembert
- ►
- samedi 21 septembre de 15h à 16h30 : atelier de découverte et d’initiation à la calligraphie animé par Lahcen OUJDDI
Arts de la scène, Echos d'éco, Musiques, Sciences Sociales
Y aurait-il enfin de la place pour la musique, le culturel et la créativité dans les PIB des DFA ?
— par Alain Maurin, maître de conférences en économie à l’Université des Antilles et de la Guyane —
Kassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.
Malavoi, l’autre groupe mythique à rayonnement international, qui enregistre encore des triomphes sur les scènes internes et externes de la communauté des domiens.
Mario Canonge, Grégory Privat, Denis Lapassion, Christian Laviso, …, ou l’art de naviguer dans les répertoires rhizomes et de sublimer les mélanges musicaux avec comme ingrédients principaux les souffles martiniquais, guyanais et guadeloupéens.
Florence Naprix et l’équipe de Jérôme et Stéphane Castry qui livrent actuellement l’une des plus belles couleurs du zouk depuis les heures de gloire des années 1980 et 1990.
Dominique Coco, Akiyo, Wozan Monza, K’Koustik, Soft, Martine Sylvestre, Eric Cosaque, Jomimi, Casimir Reynoir dit Négoce, Alchimik’S, …, Victor O, Guy Marc Vadeleux, Bwakoré, Baylavwa, Ronald Tulle, Kolo Barst, Marcé, Tony Polomack, Kannigwé, Guy Vadeleux, Gilles Rosine, Karlos Rotsen, Tony Chasseur, Bamboolaz,…, Chris Combette, Yann Cléry, Louis Caristan, Dominique Leblanc, Emile Romain, Eric Bonheur, Djingo, Spoity Boys, Fondering, Etoumba, Komanti,…, têtes d’affiche du bouillonnement des musiques populaires dans les DFA, valeurs sûres pour transformer les étincelles musicales en flammes économiques.
Yékri
ElokAnS n°55 : Aktialité -parution du 5 août 2013
ASSOCIATIONS – INITIATIVES
L’association MEMOIRE D’OUTRE MER à NANTES
propose un programme dense –contacts
89 Quai de la Fosse 44100 NANTES – tél 02 40 71
76 57 / 02 40 69 07 50 –memoire@outremer44.org
memoireoutremer@wanadoo.fr
–Programme complet en ligne :
http://www.outremer44.com
- ►fermeture jusqu’au 19 août
- ►du 30 août au 1erseptembre : tenue d’un stand au 27ème Festival « les Rendez-vous de l’ERDRE »présentation :« un rassemblement entre le patrimoine maritime fluvial et les expressions du jazzrégional, national, international. Tout en déambulant parmi les villages associatifs e tculturels. » Informations : http://www.rendezvouserdre.com
Arts de la scène
Festival de Fort-de-France : « Transmissions » Programme 2013
La 42ème édition du Festival Culturel de Fort-de-France se terminera le 21 juillet. L’édition 2013 qui porte le beau nom de « Transmissions » est dédiée à Aimé Césaire, dans le cadre du centenaire de sa naissance.
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DIMANCHE 14 JUILLET
9h/19h : ESPACE CAMILLE DARSIERES «Exposition atelier d’Arts Plastiques du SERMAC »
19h00: PARC CULTUREL AIME CESAIRE : “Jazz Night ». Avec Horizon Jazz Kreol quand le conte rencontre le Jazz, Gilles Rosine Quartet, Vibrations Cubaines rencontre Guy Marc Vadeleux en Terre Martiniquaise, Snenel Johns et World Harmony Ensemble (Etats-Unis)
Invitée : Doreen’s Jazz de New Orleans
Un village culinaire dans les jardins du parc culturel Aimé Césaire vous promet un voyage des sens .De nombreuses surprises vous attendent durant cette nuit jazzy
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LUNDI 15 JUILLET
9h/19h : ESPACE CAMILLE DARSIERES «Exposition atelier d’Arts Plastiques du SERMAC »
18h30 : CENACLE – Terminal de Croisière
Conférence : «Les Zoos Humains »
Pays : France / Martinique
Intervenants : – Pascal BLANCHARD (Historien, Chercheur associé au CNRS au Laboratoire Communication et Politique, co-directeur du Groupe de recherche ACHAC)- Sandrine LEMAIRE (Agrégée, Docteur en Histoire de l’Institut Universitaire européen de Florence, Coresponsable de l’ACHAC)
Modérateur : Elisabeth LANDI (Professeure agrégée d’histoire)
AFTER.C
Arts de la scène, Musiques
» Transmissions » 42ème Edition du Festival Culturel de la Ville de Fort-de-France
La 3 ème Edition de la Jazz Night
Fort-de-France fait son Jazz.
Sous un ciel étoilé, dans un cadre idyllique, le dimanche 14 Juillet 2013
Le cœur du Parc Culturel Aimé Césaire vibrera au son du Jazz.
Une soirée entre musique et saveur culinaire.
Au menu dès 19H
Horizon Jazz Kreol quand le conte rencontre le Jazz
Gilles Rosine Quartet
Vibrations Cubaines rencontre Guy Marc Vadeleux en Terre Martiniquaise
Cette édition focus sur les États-Unis
Découvrez la voix d’or de Shenel Johns et World Harmony Ensemble venant tout droit des États-Unis après avoir séduit les clubs de Jazz de Manhattan.
Et swingez au son de la clarinette de Doreen’s Jazz New Orleans qui enflammera cette soirée.
Arts de la scène
Agenda des actions africaines en région parisienne de Juin 2013.
Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
le 4 juin : Journée internationale des enfants victimes innocentes d’agression
le 5 juin : Journée mondiale de l’environnement
du mercredi 12 au samedi 15 juin : 6ème édition du Festival du Film Humanitaire centrée cette année sur la thématique « Espoir et résilience ». Cet évènement citoyen et éducatif, a pour objectif de sensibiliser et d’informer sur l’action humanitaire par la promotion de films visant la promotion et la protection de la dignité humaine en temps de conflits, de catastrophes naturelles ou de crises. – Lieu : à Paris et à Créteil. – Rens. ffh.communication@gmail.com http://www.festivaldufilmhumanitaire.com
le 12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants.
Arts de la scène
ElokAnS de LaRose : juin 2013
— de Véronique Larose —
Effervescence kréyol des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. Voici le numéro de juin 2013.
ElokAnS n°53
Aktialité -parution du 26 mai 2013
Arts de la scène, Musiques
La danse de Joby Bernabé
—Par Jean-José Alpha —
En retrouvant Joby Bernabé au Théâtre Frantz Fanon de l’Atrium lors du « jédi mizik » du Cmac, le 16 mai dernier, ce ne sont pas seulement les métaphores lyriques lâchées sensuellement en créole, qui donnent sens à la rencontre avec le poète martiniquais, mais aussi le souffle de sa musique qui court sur la peau en ondes électriques énergisantes comme ces dubs poètes mal-connus de nous, LKJ (Linton Kwesi Johnson), Oku Onuora (Orlando Wong) ou Last poets.
Quatre vingt minutes de bonheur offertes à son public par un type qui dit, chante et danse les rythmes des cultures du Sud avec la souplesse des corps qui se meuvent en postures décalées, en étranges extensions ailées pareilles aux envolées de kayali qui se jouent de la pesanteur des oppressions sociales ; et puis cette voix, singulière, burinée par le soleil des pêches du large des solitudes intemporelles.
Arts de la scène, Musiques
Bona se bonifie
Le bassiste star Richard Bona publie un disque bio d’une douceur revigorante, synthèse de ses influences éparses entre New York, Paris et Douala.
« Tout est parti d’une interview, quand un journaliste m’a affirmé que les créateurs de la musique actuelle, ce sont les DJ. J’étais choqué! » Pour Richard Bona, grand bien fasse à David Guetta et consorts de pratiquer « le collage sonore »… Mais que l’on ne lui raconte pas que la création y trouve son compte. « Comme le sport avec le dopage, ce show-biz qui généralise le play-back me fait peur. On devient otages d’usurpateurs! »
Arts de la scène, Musiques
Hommages à Francisco : André Lucrèce, Jean-José Alpha, Patrick Chamoiseau
Salut à Francisco
— Par André LUCRECE —
Je ne peux que saluer Frantz Charles-Denis, celui qui constamment mettait en mouvement le monde dans l’affinité de la matière qui était la sienne, la musique. Je ne peux que saluer celui qui a su répondre à la question : comment rendre le génie d’une forme musicale – la biguine – par l’exploration des possibles sous la bannière de la liberté de l’esprit.
Francisco a su puiser aux sources des profonds essentiels, chose indispensable pour qui veut animer le feu de l’art, de la poésie et de l’esprit. En d’autres circonstances, j’ai eu l’occasion de saluer son génie musical : d’abord dans la préface intitulée Francisco, Quasi une fantasia, préface au livre de Dominique Cyrille consacré à Francisco, puis en écrivant la préface qu’il m’avait demandée pour le livre de sa vie Inmin lavi, écrit par Francisco lui-même qui voulait, dans l’épreuve de la maladie, affirmer sa volonté de vivre.
Ce bel hidalgo à la chevelure noire et aux yeux rieurs s’en est finalement allé de ne pouvoir respirer qu’une très faible brise issue de la vie.
Arts de la scène, Musiques
Madeleine Peyroux dans les pas de Ray Charles
Dans The Blue Room, la chanteuse reprend plusieurs ballades d’un album historique de l’interprète de Georgia.
L’album s’intitule The Blue Room, mais c’est en vain qu’on y cherchera la chanson éponyme, vieil air interprété en son temps par Benny Goodman puis par Perry Como. « J’ai mis du temps à trouver ce titre », explique la chanteuse Madeleine Peyroux, entre deux bouffées de tabac blond, puis deux accords grattouillés sur cette guitare qu’elle semble ne jamais quitter. « Cela s’est imposé par hasard lorsque nous avons voulu réaliser la pochette du disque avec Rocky Schenck, photographe dont j’apprécie l’univers contemplatif et sombre… »
Arts Plastiques
Convergences Caraïbes 2013 : du 12 au 29 avril 2013
— Par Marie GAUTHIER —
Pour la 3ème année consécutive, « Convergences Caraïbes »
présente au public du 12 au 29 avril 2013, les oeuvres d’une vingtaine d’artistes plasticiens.
Une première nouveauté en 2013, c’est la proposition d’un thème de réflexion où chaque artiste a la possibilité d’approfondir la singularité de sa démarche, d’engager et d’affirmer ce qui sous-tend sa pratique artistique.
Ce thème : « l’atelier de l’artiste ».
La deuxième nouveauté c’est l’ouverture simultanée de l’événement sur 3 sites : la Galerie de la Véranda à l’Atrium, la Galerie ODIS7 au Marin et la Galerie Tout Koulè au Village de la Poterie des Trois-Ilets.
Le thème de « l’atelier de l’artiste » est récurrent dans la tradition artistique, dans l’art moderne, ainsi que dans l’art contemporain : Le Titien, Vermeer, Courbet, Picasso, Brancusi, Dali, Jasper Johns, Ilia Kabakov, Miguel Barcelo, etc. Parfois « manifeste », parfois testament, face à l’histoire de l’art dans sa continuité et ses ruptures, c’est l’occasion pour l’artiste de montrer ses méthodes de travail en révélant quelques secrets de fabrication, les axes de sa démarche, la cohérence de ses partis pris plastiques et idéologiques, ses liens intimes avec la création.
Cinéma
«Kinshasa Kids» : chiards d’assaut
— Par Maria Malagardis —
Congo. Dans «Kinshasa Kids», le Belge Marc-Henri Wajnberg invente une fiction survoltée sur des «enfants sorciers» sauvés de la rue par un musicien lunaire et excentrique.
Ville gigantesque et délabrée de 12 millions d’habitants, Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo (RDC) a inspiré ces dernières années bien des cinéastes étrangers qui l’ont élu comme un eldorado disjoncté de la créativité de rue. Ils en ont fait le décor de documentaires particulièrement réussis, comme Benda Bilili ! (2010), qui raconte l’émergence d’un groupe de musiciens handicapés, ou Kinshasa Symphony (2011), qui évoque le destin d’une formation de musique classique. Mais Kinshasa est aussi la ville de l’Affaire Chebaya, un crime d’Etat ? (2012), le plus politique de tous, qui évoque le procès raté de l’assassinat d’un militant des droits de l’homme.
Kinshasa Kids semble ainsi s’inscrire dans cette lignée de fascination pour la vitalité de la capitale congolaise. Mais, contrairement aux apparences volontairement trompeuses, ce n’est pas un documentaire. Le scénario, «totalement construit», souligne le réalisateur belge, Marc-Henri Wajnberg, utilise simplement les codes du documentaire «pour insuffler plus de vie et de liberté dans la narration».