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L’éphéméride du 31 août

Trinité-et-Tobago devient un état indépendant le 31 août 1962

Trinité-et-Tobago, en forme longue La République de Trinité-et-Tobago, en anglais : Republic of Trinidad and Tobago, est un État insulaire des Caraïbes situé dans la mer des Caraïbes, au large du Venezuela.

Membre du Commonwealth, la langue officielle du pays est l’anglais ; le créole trinidadien, à base lexicale française est en déclin. Sa capitale est Port-d’Espagne.

Trinité-et-Tobago est composée de deux îles distantes de 35 km l’une de l’autre : Trinité et Tobago dont Scarborough est le chef-lieu.

En 2015, Trinité-et-Tobago avait le troisième plus important PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat d’Amérique, derrière les États-Unis et le Canada. Son économie repose principalement sur l’industrie pétrolière et pétrochimique, grâce aux grandes réserves en hydrocarbures que possède le pays.

Histoire
700 ans avant l’arrivée de Christophe Colomb à Trinité, l’île était peuplée par les peuples Caraïbes ou Arawaks. Au moment de la colonisation par le royaume de Castille, on comptait 40 000 Amérindiens. Pour cette population, l’île de Trinité servait de transit entre l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

Colonisation
En 1498, lors de son troisième voyage, Christophe Colomb débarque sur l’île qu’il baptise Trinidad (Trinité).

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« Voyage au bout de l’enfer » : un film monument !

7 mars 1979 en salle / 3h 03min / Drame, Guerre
Date de reprise 25 juillet 2018
De Michael Cimino
Par Louis Garfinkle, Quinn Redeker
Avec Robert De Niro, Christopher Walken, Meryl Streep
Titre original The Deer Hunter D’une durée de 180 min ce programme est adapté à tous publics.

Distinctions
Oscars du cinéma 1979
Récompensé – Oscar du meilleur film
Récompensé – Oscar du meilleur réalisateur pour Michael Cimino
Récompensé – Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Christopher Walken
Récompensé – Oscar du meilleur montage pour Peter Zinner
Récompensé – Oscar du meilleur son pour Richard Portman, William L. McCaughey, Aaron Rochin et C. Darin Knight

Synopsis :
En 1968, trois ouvriers sidérurgistes de Clairton, petite ville industrielle de Pennsylvanie, engagés dans la guerre du Viêt Nam, vont être marqués par l’atrocité de la guerre, que ce soit physiquement ou psychologiquement.
Michael, Nick et Steven, ouvriers américains d’origine slave, travaillent à l’aciérie locale, en compagnie de deux autres amis, Stan et Axel. Ils effectuent un travail dangereux et pénible, exposés à la fournaise de l’acier en fusion à longueur de journée, et finissent leurs journées dans un bar tenu par John, un ami des ouvriers.

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« Iphigénie à Splott », de Gary Owen, m.e.s. de Geroges Lini

— Par Michèle Bigot —

Iphigénie habite à Splott, un quartier déshérité de Cardiff. elle s’appelle Effie, Iphigénie, c’est le nom de son destin. Du père, il ne sera pas question. On ne parlera que de sa grand-mère. Famille même pas mono-parentale. Effie est livrée à elle-même et à son présent désespérant. Devant no future! La friche industrielle, la cité, les ordures, les pubs pleins à craquer, les parcs abandonnés, et la rue pour tout horizon, les merdes de chien sur le trottoir. alors l’alcool, la baise, et encore l’alcool. Rien d’autre n’existe, de toute façon. Effie, c’est la marginale, la paumée, celle qu’on évite dans la rue, celle qu’on ignore et que beaucoup insultent. Mais elle estvive, drôle, combative, pleine de vie. Elle a pour elle sa clairvoyance et son franc-parler. Elle ne recule devant rien , ne baisse les yeux devant personne. C’est une guerrière, pas comme son blaireau de petit copain qui la suit comme un toutou.

Et puis voilà qu’un jour elle rencontre l’amour, le vrai, celui qui change tout. Elle y croit ferme, pour la première fois elle ne se sent plus seule.

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« Iphigénie à Splott », de Gary Owen, m.e.s. Geroges Lini

— Par Michèle Bigot —

Iphigénie habite à Splott, un quartier déshérité de Cardiff. elle s’appelle Effie, Iphigénie, c’est le nom de son destin. Du père, il ne sera pas question. On ne parlera que de sa grand-mère. Famille même pas mono-parentale. Effie est livrée à elle-même et à son présent désespérant. Devant no future! La friche industrielle, la cité, les ordures, les pubs pleins à craquer, les parcs abandonnés, et la rue pour tout horizon, les merdes de chien sur le trottoir. alors l’alcool, la baise, et encore l’alcool. Rien d’autre n’existe, de toute façon. Effie, c’est la marginale, la paumée, celle qu’on évite dans la rue, celle qu’on ignore et que beaucoup insultent. Mais elle festive, drôle, combative, pleine de vie. Elle a pour elle sa clairvoyance et son franc-parler. Elle ne recule devant rien, ne baisse les yeux devant personne. C’est une guerrière, pas comme son blaireau de petit copain qui la suit comme un toutou.

Et puis voilà qu’un jour elle rencontre l’amour, le vrai, celui qui change tout. Elle y croit ferme, pour la première fois elle ne se sent plus seule.

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L’éphéméride du 28 juin

La Guadeloupe devient une colonie française le 28 juin 1635

L’histoire de la Guadeloupe, à la fois région d’outre-mer et département d’outre-mer (numéro 971) français, fut marquée comme l’histoire de la Martinique et l’histoire de la Jamaïque par la déportation massive, à partir des années 1670, d’esclaves noirs africains, ancêtres de l’immense majorité de la population actuelle, phénomène qui a marqué également dès 1640 l’histoire de la Barbade puis vers 1700 l’histoire de Saint-Domingue.

Population indigène Karukera
Selon les données archéologiques, les premiers signes d’occupation de la Guadeloupe datent d’environ 300 av. J.-C.. Ces peuples de Taïnos y développèrent essentiellement l’agriculture, et auraient été exterminés par des peuples plus belliqueux : les Caraïbes1. Ces derniers nommèrent l’île Caloucaera (Karukera), mot voulant dire « l’île aux belles eaux ». Ces communautés sont celles qu’ont rencontrées les premiers Européens débarqués sur l’île.

Arrivée des premiers Européens en Guadeloupe
21 jours après avoir quitté les îles Canaries, au cours de son deuxième voyage, Christophe Colomb aperçoit une première terre : La Désirade, qu’il baptise ainsi Desirada, tant la vue d’une terre fut désirée par l’équipage.

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L’éphéméride du 22 juin

Début des barricades lors de l’insurrection ouvrière de Paris contre la Deuxième République le 22 juin 1848.

Le Boeing 707, Chateau de Chantilly, s’écrase à Desaye le 22 juin 1962

Les journées de Juin sont une révolte d’ouvriers parisiens du 22 au 26 juin 1848 pour protester contre la fermeture des ateliers nationaux.

Situation sociale et politique

La crise économique et sociale, qui avait causé le fort mécontentement populaire ayant débouché sur la révolution de février 1848, persiste. L’incertitude quant à l’orientation plus ou moins sociale de la république proclamée solennellement le 4 mai, incite les détenteurs de capitaux à retirer leurs fonds des banques qui manquent alors de liquidités pour consentir des prêts et soutenir l’escompte. Le nombre de chômeurs augmente. Il y a près de 115 000 personnes inscrites dans les ateliers nationaux parisiens le 18 mai. Cela entraîne une dépense de près de 200 000 francs par jour. Grâce à la propagande de Falloux (faux rapports de la commission du travail de l’Assemblée constituante) et des partisans de l’ordre, les rentiers et les bourgeois s’exaspèrent de devoir entretenir un nombre croissant de chômeurs.

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Rendez-vous aux jardins en Martinique

Vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juin 2023

Sur le thème de la « transmission des savoirs »

Pour leur 18ème édition en France et la 3ème édition en Europe, les Rendez-vous aux Jardins vous invitent à partager « la transmission des savoirs » avec les nombreux acteurs passionnés de jardins.

Autour de ce thème, prévu initialement pour l’édition 2020, reportée cette année, vous pourrez partir à la rencontre des jardiniers, jardiniers d’art, paysagistes, botanistes, propriétaires de jardins… Ils se mobiliseront, spécialement pour les scolaires, dès le vendredi 4 juin, en partenariat avec l’Académie de la Martinique puis, plus largement auprès de tous les publics, le samedi 5 et le dimanche 6 juin 2021, afin de partager leurs connaissance et leur savoir-faire.

Tous ces acteurs en Martinique vous proposeront également des animations, des circuits de visites et des événements organisés uniquement à cette occasion.

Le public familial est attendu nombreux cette année en Martinique pour explorer la richesse et la variété de nos parcs et jardins, privés et publics et de nos jardins remarquables.

Le programme détaillant la dizaine de jardins ouverts sur 8 communes avec 24 événements en Martinique est disponible à l’adresse :
https://openagenda.com/rdvj-2023-martinique

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Philippe Sollers, romancier, critique, essayiste, est mort

Philippe Sollers est un écrivain français né le 28 novembre 1936 à Talence (Gironde) et mort le 5 mai 2023, à Paris.

Après des débuts littéraires salués par François Mauriac et Louis Aragon, Philippe Sollers anime de 1960 à 1982 la revue d’avant-garde Tel Quel, dans laquelle sont publiés des intellectuels et écrivains français tels que Roland Barthes ou Marcelin Pleynet. Auteur de textes critiques et de littérature expérimentale dans les années 1970, il publie également des ouvrages romanesques à compter de Femmes, dans les années 1980. Il dirige depuis 1983 la revue et la collection L’Infini aux éditions Gallimard.

Il se marie en 1967, avec la philosophe et psychanalyste Julia Kristeva.

Biographie
Famille, jeunesse et formation

Philippe Sollers enfant à Bordeaux, dans le parc de la propriété familiale en 1937, avec sa mère et sa sœur Annie.
De son vrai nom Philippe Joyaux, il naît à Talence d’Octave Joyaux et de Marcelle Molinié. Sa famille dirige la société Joyaux Frères, la ferblanterie Recalt qui produit du matériel de cuisine, de construction métallique, des machines-outils pour la SNCASO sous l’occupation allemande.

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Goethe, le « Divan oriental-occidental » (1815)

À propos de la Weltliteratur ( littérature universelle) et de la religiosité goethéenne

— Par Michel Pennetier —

Je commencerai mon propos en vous lisant un poème du « divan » qui évoque l’ état d’âme de Goethe lorsqu’il commença à écrire cette œuvre.

Dans le présent, le passé

La rose et le lys nimbés
De rosée matinale
Fleurissent dans le jardin proche.
A l’arrière plan, buissonneux et familier
Le rocher se dresse vers les hauteurs.
Et entourée d’une haute forêt
Couronnée par un château-fort
S’étend la courbe des sommets
Jusqu’à ce qu’elle se réconcilie avec la vallée.

Et l’air est parfumé comme jadis
Quand nous souffrions d’amour
Et que les cordes de notre psautier
Se disputaient avec le rayon matinal.

Puisque les forêts croissent éternellement,
Prenez courage à leur présence,
Ce dont vous avez joui jadis,
Peut profiter à d’autres
Personne ne nous reprochera
D’être égoïstes.
En chaque génération
Il faut savoir jouir de la vie.

Et avec ce chant et ces propos
Nous voici de nouveau chez Hafez
Car il est de bon aloi
D’apprécier l’accomplissement du jour
Avec ceux qui savent en jouir.

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Le palmarès complet de la 50e édition du Festival d’Angoulême

Fauve d’or prix du meilleur album : La Couleur des choses (Çà et là), de Martin Panchaud.

Simon, un jeune Anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l’objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, qui le recrutent pour toutes sortes de corvées. Un jour qu’il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu… Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d’une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l’éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.

La Couleur des choses bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleur.

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« Anatomie d’une chute » de Justine Triet

À partir du jeudi 14 septembre

Par Justine Triet, Arthur Harari
Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado Graner
Palme d’Or du Festival de Cannes 2023
2h 30min / Policier, Drame, Thriller, Judiciaire

Synopsis :
Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Mais Anatomie d’une chute vaut mieux que la polémique et toutes les réactions qui ont suivi. Car c’est tout simplement un grand film.

BIBA par Samuel Loutaty
Une Palme d’or magistralement filmée et interprétée.

Bande à part par Olivier Bombarda
Un film parfaitement réussi et maîtrisé.

GQ par Adam Sanchez
[…] dense et brillant. Un très grand film.

L’Humanité par Sophie Joubert
Dans le rôle de Daniel, l’enfant qui parle comme un adulte et passe sa colère en martelant les touches du piano, Milo Machado Graner est fascinant de maturité et de douleur contenue.

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Dans l’atelier du « Vent du Nord »

Patrick Chamoiseau présente son dernier ouvrage : « Le vent du nord dans les fougères glacées »

ASSOCIATION TOUT-MONDE : J’aimerais approcher du cœur de votre processus créatif en considérant votre dernier ouvrage qui me semble très important. On dit que vous n’aimez pas trop parler de vos livres ?

Patrick CHAMOISEAU : Un peu. Je suis toujours un peu embarrassé quand il faut parler d’un livre. Pour moi, un texte est le résultat d’une cérémonie émotionnelle qui produit quelque chose que je ne comprends pas totalement. Je préfère idéalement laisser le contact, la perception, s’effectuer librement entre le lecteur et le texte. J’ai donc tendance à considérer que ce que je peux dire n’a pas grande importance. Donc, vous avez raison, le plus utile pour tout le monde est que je puisse en donner quelques éléments d’échafaudage.

L’échafaudage est tout ce qui il y a autour d’une construction, en l’occurrence ici, autour de l’acte de création. C’est l’intention, c’est tous les dispositifs qui aident au geste créateur, à l’écriture, ça je peux vous en parler. Cela vous donnera une idée de ce que j’avais dans la tête quand je me suis lancé dans cette alchimie particulière que représente chaque livre.

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Législatives: « ça passe ou ça casse » pour Macron, avance la presse

Paris (AFP) – « Ça passe ou ça casse », titre en Une lundi Le Télégramme, s’interrogeant sur la capacité du camp du président Emmanuel Macron à réunir une majorité absolue au deuxième tour des législatives face au désormais opposant numéro un Jean-Luc Mélenchon.

« Macron vers une majorité étriquée », croit savoir Le Figaro, sous un portrait en Une du chef de l’Etat regardant au loin, l’air soucieux.

« Vite un barrage pour me retenir! », dit, dans le dessin humoristique du Courrier Picard, un Emmanuel Macron peinant à surnager, pris dans des eaux tumultueuses, sous le regard goguenard, depuis la rive, de Jean-Luc Mélenchon.

« Abstention et indécision », titre La Voix du Nord, évoquant le « doute sur une majorité absolue pour Emmanuel Macron ».

« La majorité fragilisée », titre sobrement en Une le quotidien économique Les Echos. « La Nupes fait jeu égal avec la majorité présidentielle », écrit Le Monde.

« Macron: Une semaine pour arracher la majorité absolue », prédit le Parisien/Aujourd’hui en France, sous un portrait du président Macron cerné par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.

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Le sommet des Dieux, un film de Patrick Imbert

/ 1h 35min / Aventure, Animation, Drame
Par Jiro Taniguchi, Magali Pouzol
Avec Lazare Herson-Macarel, Eric Herson-Macarel, Damien Boisseau

Synopsis:
A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Bombarda
Film d’animation, Le Sommet des dieux tient un discours éminent et profond sur le désir des hommes de surpasser la nature. Un conte philosophique esthétique, réaliste, plein de suspense, qui intéressera par-delà les aficionados des sports alpins.

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La culture et la mission de l’artiste chez Jacques Stephen Alexis

Conférence à la BU Schoelcher vendredi 27 mai – 16h à 18h

À l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain haïtien Jacques Stephen Alexis (1922-1961), la BU du campus de Schœlcher accueillera vendredi 27 mai, de 16h à 18h, une conférence d’Odonel Pierre-Louis intitulée :

 « La culture et la mission de l’artiste chez Jacques Stephen Alexis »

Odonel Pierre-Louis est docteur en philosophie et enseignant-chercheur à l’Université d’État d’Haïti (UEH). Il est aussi responsable du Département de Philosophie de l’ENS de l’UEH et membre du laboratoire Langages, Discours et REPrésentations (LADIREP).

« La culture trouve une importance capitale aux yeux de Jacques Stephen Alexis. Il la définit, dans « Du réalisme merveilleux des Haïtiens », comme une communauté de psychisme et historiquement formée, « une communauté résultant d’un héritage psychique et s’extériorisant par des œuvres de beauté et de raison ». Elle serait donc un fait social total, pour parler à la manière de Mauss, en ce sens qu’aucune dimension de la vie d’un peuple — « pris dans sa masse, source de toute culture vivante » — ne saurait y échapper.

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Les dix films de l’année 2021

1 « Drive My Car », de Ryusuke Hamaguchi
Par Ryusuke Hamaguchi, Takamasa Oe
Avec Hidetoshi Nishijima, Toko Miura, Masaki Okada
Titre original Doraibu mai kâ

Synopsis :
Adaptation d’un extrait du recueil Des hommes sans femmes de Haruki Murakami.
Alors qu’il n’arrive toujours pas à se remettre d’un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a assignée comme chauffeure. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé.

2 « Titane », de Julia Ducournau
Par Julia Ducournau
Avec Vincent Lindon, Agathe Rousselle, Garance Marillier
Synopsis :
Interdit aux moins de 16 ans
Palme d’Or au Festival de Cannes 2021.
Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans. Titane : Métal hautement résistant à la chaleur et à la corrosion, donnant des alliages très durs.

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La valse des anglicismes dans la presse écrite en Haïti

Problématique des emprunts : pistes de réflexion

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

À l’instar de ce qui se passe en France parmi les locuteurs et dans la presse écrite, la valse des anglicismes –soit le recours à l’emprunt de mots anglais–, s’expose de manière constante dans les journaux et sur les sites Internet haïtiens publiés en français tant en Haïti qu’en outre-mer. Paru à Port-au-Prince dans le Nouvelliste du 23 novembre 2021, un article illustre à l’envi l’appétit d’un grand nombre de journalistes haïtiens pour les anglicismes : « Le data mobile en Haïti : « Un coupe-gorge pour les consommateurs, les entrepreneurs et l’État ». Pour le lecteur peu familier du sens habituel de ce terme, il faut rappeler que le Larousse définit comme suit l’« anglicisme » : « Mot, tour syntaxique ou sens de la langue anglaise introduit dans une autre langue. » Le Larousse précise également que l’« anglicisme » est un « solécisme consistant à calquer en français un tour syntaxique propre à l’anglais ». De manière liée, ce dictionnaire consigne que le « solécisme » est une « Construction qui n’est pas conforme aux règles de la syntaxe d’une langue à une époque donnée ou qui n’est pas acceptée dans une norme ou un usage jugé correct.

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La drépanocytose : « Quand la plus fréquente des maladies génétiques en France reste invisible… »

Lettre ouverte de Jenny Hippocrate Fixy et l’équipe APIPD au Président de la république

La drépanocytose, une indignité à la française !

Monsieur le Président,

Certaines pathologies considérées comme des « maladies rares » en métropole, sont relativement fréquentes dans les départements d’Outre-Mer. C’est le cas de la drépanocytose. Cette maladie génétique, invalidante et dangereuse, est à l’origine de nombreuses souffrances pour les malades et leur famille. Au vu de son expansion, elle nous oblige à nous interroger sur l’organisation de la prise en charge au sein des établissements de soins et sur les moyens déployés par les pouvoirs publics.

Je m’adresse donc à vous, Monsieur le Président de la République Française, en tant que Présidente de l’Association APIPD, Association Pourl’Information et la Prévention de la Drépanocytose et mère d’un jeune homme atteint de cette pathologie, pour porter à votre connaissance un fait de discrimination et d’entrave à l’accès au droit à la santé de personnes à risque de développer la drépanocytose.

Il était une fois la drépanocytose, une maladie née en Afrique et découverte il y a bien longtemps, plus d’un siècle déjà.

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Christine Angot reçoit le prix Médicis 2021 pour « Le Voyage dans l’Est »

Sélectionnée pour le Femina et en lice pour le Goncourt, Angot revient dans ce livre revient sur l’inceste dont elle a été victime de la part de son père.

Le prix Médicis 2021 a été attribué à Christine Angot pour Le Voyage dans l’Est (Flammarion), une autofiction dans laquelle elle revient sur l’inceste dont elle a été victime de la part de son père. Un sujet qu’elle avait déjà évoqué dans L’IncesteUne semaine de vacances et Un amour impossible. Dans Voyage dans l’Est, elle aborde, dit-elle, les choses différemment. Elle se concentre sur ce qu’elle a vécu, son point de vue d’enfant, d’adolescente et les répercussions que ce « viol par ascendant » a eues sur sa vie d’adulte.

Le prix Médicis étranger a été décerné à Jonas Hassen Kheniri pour La clause paternelle (Actes Sud). Le prix Médicis essai distingue Jakuta Alikavazovic pour Comme un ciel en nous (Stock).

Parmi les sept romans concurrents, notons la présence de Santiago Amigorena (Le Premier Exil), de Christophe Donner (dont La France goy a été écarté du Goncourt) ou Céline Minard (Plasmas).

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Clara Dupont-Monod remporte le Prix Femina 2021

La romancière a été consacrée pour S’adapter, une belle déclaration d’amour à la famille moderne. Le Femina étranger est attribué au Turc Ahmet Altan pour Madame Hayat et le Femina Essais à Annie Cohen-Solal pour Un Étranger nommé Picasso.

Clara Dupont-Monod a remporté le prix Femina pour son beau roman, S’adapter, l’histoire d’une fratrie confrontée au handicap, dans les beaux paysages des Cévennes.

Le Femina étranger est attribué au Turc Ahmet Altan pour Madame Hayat traduit par Julien Lapeyre de Cabanes chez Actes Sud. Madame Hayat, son troisième traduit en France après Comme une blessure de sabre (2000) et L’Amour au temps des révoltes (2008), met en scène Fazil, étudiant en lettres installé dans une pension d’Istanbul depuis la mort de son père.

Le Femina essais est attribué à Annie Cohen-Solal pour Un Étranger nommé Picasso (Fayard). Elle ne figurait pas dans la sélection.

Les trois prix ont été décernés lundi, au musée Carnavalet à Paris. Les cinq finalistes du Femina (romans français) étaient Clara Dupont-Monod, Jean-Baptiste Del Amo, Thomas B. Reverdy, Nina Bouraoui et Mohamed Mbougar Sarr.

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La biguine, une histoire créole

Par Clémence Guinard —

Issue de la culture créole, la biguine est une musique et une danse devenue le symbole d’une identité aux Antilles. Retour en vidéo, avec Bertrand Dicale, sur ses origines et son héritage.

« Vous savez, aux Antilles, on aime bien se frapper la poitrine en disant : ‘C’est notre musique !’. C’est évident que la biguine, c’est notre musique. », commence Bertrand Dicale, journaliste et commissaire de l’exposition Traces musicales de l’esclavage à la Sacem. « C’est la musique de nos parents, de nos grands-parents, de nos arrière-grands-parents. Si je voulais être romantique, je dirais que c’est une musique qui nous coule dans les veines. »

L’emblématique biguine est apparue aux Antilles, et notamment à Saint-Pierre en Martinique, à la fin du XIXe siècle, quelques décennies après l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Ce genre mélange deux cultures musicales : européenne et antillaise. « Se rencontrent dans la biguine : le bèlè, qui est un rythme rural martiniquais, et la polka, qui est un rythme urbain européen », développe Bertrand Dicale.

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Sciences sociales : nouveautés du 21 avril 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 24 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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littératures : nouveautés du 29 novembre 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Sciences sociales: nouveautés du 4 octobre 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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