— Par Michel Pennetier —

Il est un village au centre de la France, situé en pente sur la rive droite du Cher, judicieusement installé sur l’adret, le côté ensoleillé de la vallée. Jadis, il n’y a pas si longtemps, du temps de mon enfance, on cultivait la vigne sur le coteau. Depuis lors, les pavillons de mauvais goût y prolifèrent. Mais le centre du village garde son charme avec une jolie église romane et surtout en contrebas les ruines d’un amphithéâtre gallo-romain. Drevant, nom dérivé du latin Dervantum, n’a jamais été un centre urbain important, si bien que la présence de ce bâtiment romain et de thermes encore en partie enfouis dans la terre reste un peu une énigme.
En face, de l’autre côté de la rivière, la colline sombre de l’ubac, recouverte aujourd’hui d’une forêt sauvage limite l’horizon. Mes cousins paysans ont toujours appelé le sommet de cette colline « le camp de César » parce qu’en labourant leurs champs ils y ont trouvé quelques fois des pièces romaines. L’existence d’une armée d’occupation installée là pourrait justifier la construction de l’amphithéâtre.

Samir Amin est né au Caire d’une mère française et d’un père égyptien, tous deux médecins. Il a passé son enfance et son adolescence à Port-Saïd où il suivit les cours d’une école française et obtint son baccalauréat (de type français), en 1947. De 1947 à 1957, il étudie à Paris où il passe avec succès un second baccalauréat option « mathématiques élémentaire » au lycée Henri IV de Paris puis il décroche un diplôme de sciences politiques à Sciences Po Paris (1952) avant son diplôme en statistique (1956) et en économie (1957). Il est aussi professeur agrégé en sciences économiques. Dans son autobiographie Itinéraire intellectuel (1990), il écrit qu’afin de passer un temps substantiel en « action militante », il ne pouvait consacrer qu’un minimum de travail à la préparation de ses examens universitaires.




Depuis le titre de champion du monde de l’équipe de France de football, les origines de ses joueurs sont mises en avant. Sur les réseaux sociaux et même par des personnalités, médiatiques ou politiques. Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, avait livré son opinion, peu réfléchie. Pour lui, «c’est l’Afrique qui a gagné».
Les fans étaient déchainés dans les centres commerciaux qui, certainement par amour des clients, avaient installé chaises et grand écran. Ce même amour qui avait conduit des chefs d’entreprises, tellement peu conciliants le reste du temps, à assurer que leurs salariés puissent suivre les matchs sur le lieu de travail.
Après la mort de Roger Bellemare, beaucoup de ses élèves, ses collègues, ses camarades syndicaux et politiques lui ont rendu hommage.
L’an dernier [en 1995], je me rappelle un mauvais jour : j’avais eu comme le souffle coupé, un haut-le-cœur envérité, quand j’ai entendu pour la première fois, la comprenant à peine, l’expression « délit d’hospitalité ». En fait, je ne suis pas sûr de l’avoir entendue, car je me demande si quelqu’un a jamais pu la prononcer et la prendre dans sa bouche, cette expression venimeuse, non, je ne l’ai pas entendue, et je peux à peine la répéter, je l’ai lue sans voix, dans un texte officiel.
Alors que les équipes qualifiées pour le deuxième tour de la Coupe du monde seront bientôt connues, osons faire quelques commentaires des Martiniquais, certes incomplètes, sur l’évènement et l’approche qu’en ont les Martiniquais. D’abord, le championnat d’Europe des clubs champions tend à devenir la plus importante sur le plan sportif que la Coupe d’Europe des nations et la Coupe du Monde. Les grands joueurs y son meilleurs. En effet, il y a en Europe cinq ou six clubs de niveau européen qui feraient plus que rivaliser avec les sélections de leurs nations respectives. Ils sont en Espagne, en Allemagne, en Italie et en Angleterre où, à de rares exceptions, les joueurs ne quittent pas leur pays. Les joueurs français qui, grâce à la qualité de ses écoles de formation, sont parmi les meilleurs du monde, sont dispersés hors de la France, incapable de les garder. Ils n’ont pas de club français à leur mesure, mais, convoqués en sélection, ils ne font pas équipe. En effet, l’Equipe de France est formée de joueurs issus d’une dizaine de clubs qui, à deux ou trois unités près, sont des clubs étrangers.
Le débat ouvert par LKP dérange et la récente publication de Messieurs
Le nouveau directeur éditorial de Martinique la 1ere qui vient tout juste de quitter la Réunion pour la Martinique a décidé de supprimer des programmes de cette radio Tout Lang Sé Lang (Toutes les langues sont des langues) de Daniel Boukman, diffusé du lundi au vendredi à 5 heures 05 et à 19 heures 05.
La première traduction en créole des décrets d’abolition de l’esclavage de 1848, textes fondateurs de notre époque vient d’être publiée aux Editions Scitep. Cette traduction interroge un évènement du passé colonial et esclavagiste, permettant, certainement un regard neuf sur la société créole actuelle. Madini-nart a rencontré l’auteur, Rodolf Etienne, qui présente ici la poursuite d’un engagement créole déjà bien manifesté..
MOTS DE TOUS LES ÂGES – Le lexicologue Jean Pruvost, auteur d’un
Il était surnommé « la voix d’or du Mali ». Kassé Mady Diabaté est mort jeudi 24 mai à Bamako à l’âge de 69 ans. Kassé Mady Diabaté était l’un des plus grands griots maliens, si ce n’est le plus grand.
— Par Pierre PASTEL, sociologue, psychothérapeute, président du CEGOM —
Le mot Chavouot signifie « semaines ». Cette fête juive se situe au 50ème jour – soit 7 semaines après Pessah (Pâque)- qui correspond au mot grec « Pentecôte ». La fête de Chavouot est une des trois fêtes de pèlerinage avec Pâque et Souccot.
Par sa portée symbolique, la posture fait la différence !