— Par Olivier-Ernest Jean-Marie —
Deux statues de Victor Schoelcher ont été détruites aujourd’hui (22 mai 2020) devant l’Espace Camille Darsières à Fort-de-France et à l’entrée du bourg de Schoelcher en Martinique.
Je constate que Nous (communauté martiniquaise) ne partageons pas (plus?) la même mémoire. Il existe des divergences sur les références historiques que nous devons retenir pour asseoir notre communauté dans le Monde et nous situer dans le temps.
En préambule, je précise que mon intervention n’a pas pour objectif de justifier ou de condamner ces destructions.
Au-delà du jugement moral que nous pouvons porter sur les motivations et les méthodes des auteurs de ces actes, il me semble important, si nous voulons créer ou consolider notre communauté martiniquaise, que nous entamions un devoir de mémoire profond, sincère, participatif et courageux.
Les statues de Schoelcher, de Joséphine et de D’Esnambuc sont régulièrement dégradées… puis furtivement restaurées (à l’exception de celle de Joséphine…), les plaques des rues Gallieni et Blénac sont régulièrement enlevées…puis remplacées discrètement.
Il y a là le signe d’un désaccord profond qui mine la construction d’une communauté martiniquaise sereine et ambitieuse.



Dans le cadre des commémoration de l’abolition de l’esclavage, Patriculture vous invite à participer à une conférence virtuelle qui se déroulera le
Depuis des décennies, révoltes, incendies de plantations, marronnage des esclaves révoltés se multipliaient
Ce jeudi 21 mai, le comité diocésain « Mémoire et réconciliation Cap 170 » propose aux Martiniquais de commémorer l’abolition de l’esclavage, chez eux, par un temps de partage et de méditation. Le père Jean-Michel Monconthour, curé de la cathédrale et coordinateur de l’équipe, rappelle l’intérêt de faire mémoire et de ne pas tourner la page trop rapidement.
La mise en garde à vue au commissariat de Fort de France dans la journée du mardi 20 mai de l’auteur d’une vidéo sur les violences policières de la dernière période dans notre pays constitue un précédent d’une extrême gravité.
Le peuple indigène brésilien Awa Guaja, qui vit isolé au cœur de l’Amazonie, est en train de «subir un génocide», a affirmé mercredi le collectif des Gardiens de la forêt.
On sait que, sous le régime féodal, le roi et les seigneurs avaient droit de vie et de morts sur « leurs sujets ». Aucune autorité autre que la leur n’était habilitée à juger du bien-fondé de leurs décisions. Ils étaient intimement convaincus que l’aliénation dans laquelle les superstitions et la propagande religieuse maintenaient les manants et autres roturiers ne permettrait jamais que cet ordre des choses puisse changer.
Des personnalités, en majorité d’outre-mer, interpellent le président de la République dans une tribune, « sur les conséquences de la crise sanitaire qui pourraient être dramatiques » pour les territoires d’outre-mer, « sous la menace d’une crise économique, sociale, morale et politique sans précédents ».
La Martinique compte un citoyen français de plus et pas n’importe lequel : l’Artaban qui préside aux destinées du Parti (prétendument )Progressiste Martiniquais.
Les commentaires inspirés par mon
150 personnalités proches de la gauche ou de l’écologie, dont Olivier Faure (PS), Yannick Jadot (EELV), ou Ian Brossat (PCF) appellent dans une longue tribune à une « convention du monde commun » visant à fonder une alternative politique.
Le Conseil National des Comités Populaires tient à adresser ses chaleureuses félicitations au Peuple et au Gouvernement de la République du Venezuela pour la nouvelle défaite qu’ils viennent d’infliger aux agresseurs Etats-uniens et au gouvernement complice de Colombie.
Après deux mois de confinement et de couvre-feu, de tergiversations et d’erreurs de pilotage de la crise du COVID 19 en Guadeloupe, le gouvernement français décide la fin du confinement à partir du 11 mai.
La crise mondiale actuelle due à la pandémie de covid 19 aggrave spectaculairement une crise tout aussi mondiale qui existe depuis longtemps. La crise sanitaire aggrave la crise permanente comme un corps affaibli peut être gravement atteint par n’importe quel microbe ou virus qui passe.
Je ne relaie pas ces articles pour affirmer une quelconque prise de position qui serait mienne. La situation est grave, complexe, et nous y perdons notre latin ! Il ne doit pas être bien facile à l’heure présente de prendre des décisions qui soient justes, utiles, et sans danger. Je n’envie pas les responsables, qui ne s’attendaient pas à être confrontés à ce genre de fléau, qui doivent néanmoins trouver dans l’urgence des solutions, savoir comment réagir au mieux, tenter d’endiguer l’épidémie, sauvegarder nos vies, sauvegarder la culture et l’économie, assurer enfin l’avenir des jeunes générations… Je vis à la Martinique, où le virus progresse petit pas après petit pas, mais l’ensemble de ma famille réside dans le Grand Est où il s’est imposé dans toute sa férocité après y avoir pris pied, et c’est sans doute la raison pour laquelle les témoignages qui suivent m’ont plus que d’autres interpellée…
La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles. Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits.
Actions pour soutenir les médias, améliorer l’accès à l’information, et tirer parti des technologies numériques dans la lutte contre la pandémie
L’une des figures de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, Denis Goldberg, célèbre compagnon de route de Nelson Mandela, est mort à l’âge de 87 ans, ont annoncé jeudi sa famille et la fondation qui porte son nom.
C’est la première fois depuis plusieurs dizaines d’années que les travailleurs ne pourront pas défiler dans les rues ce Premier mai 2020.