Une Colère légitime et salutaire
Depuis lundi 25 mai 2020, c’est une véritable onde choc qui parcourt le monde entier. En effet, aux Etats-Unis, dans la ville de Minneapolis, état du Minnesota, une jeune femme a filmé l’assassinat de sang-froid d’un afro-américain de 46 ans, George Floyd, par un policier blanc sous les yeux de trois autres Il a maintenu son genou sur le cou de FLOYD durant 9 minutes jusqu’à son asphyxie. Cet acte ignoble ne peut être qualifié autrement que d’assassinat.
Depuis, et tous les jours, des centaines de milliers de personnes manifestent dans des dizaines de villes dans tout le pays. Dans plusieurs états, Trump a appelé au déploiement de la Garde nationale. Mais les manifestants ne reculent pas, et ne respectent pas non plus le couvre-feu. Au contraire, ils maintiennent la mobilisation et la pression avec le slogan : « No justice, no Peace » (Pas de justice, pas de paix).
Ce qui est arrivé à George Floyd, de très nombreux de Noirs l’ont subi aux Etats-Unis. Avec la période de la ségrégation et des lynchages bien sûr. Mais aussi même quand la ségrégation a « disparu ».

— Marie Piquemal, dans le journal « Libération » du 4 juin 2020 —
Alors que le monde entier — ou presque — bougeait, porté par son indignation après la mort de George Floyd, que l’onde de choc gagnait de ville en ville, certains attendaient impatiemment une réaction massive des citoyens de la Martinique… Puisque, comme le disait Martin Luther King, « il vient un temps où le silence est trahison » ! Une affirmation reprise sur la page web de « Jodia » : on pouvait en effet y lire, légendant la photo de ce pasteur américain, militant non-violent pour la reconnaissance des Droits civiques des Noirs aux États-Unis, lui-même assassiné le 4 avril 1968, le commentaire suivant : « Cette citation devrait résonner dans les îles muettes ». C’est fait, au soir de ce samedi 6 juin, la vague est arrivée, qui a brisé le silence ! À Fort-de-France, deux actions ont été organisées, deux manifestations bienvenues pour protester contre l’assassinat de George Floyd par des agents de police, le 25 mai 2020 à Minneapolis. Deux manifestations qui entendaient dénoncer le racisme de façon plus générale. Une occasion aussi de manifester contre les violences policières, où qu’elle soient !
La statue n’eut pas le temps de s’échapper. Malgré sa résistance d’aplomb, son socle armé et la force de ses années, la jeunesse eut raison d’elle. Fracassée, démembrée, décapitée, elle n’eut pas le temps de crier. Elles ne put se libérer de ces sangles bon marché vendues par le béké. Le Schœlcher de plâtre, de pierres, d’agrégats, de mémoire, de maçons, de paradoxes, de France, d’Alsace et de porcelaine, se mit à supplier :
Après la mobilisation de mardi 2 juin pour demander la vérité pour Adama Traoré et la fin des violences policières, le défenseur des droits Jacques Toubon a fait plusieurs propositions pour restaurer la confiance entre la police et la population.
La phrase-titre est d’Abd Al Malik. Au micro d’
Sur décision du gouverneur de l’État de Virginie, la ville de Richmond renonce à son monument le plus célèbre et le plus controversé : la statue équestre du général Robert Lee, commandant en chef des États confédérés, opposé à l’abolition de l’esclavage.
Le 22 mai 2020, date de commémoration de l’abolition de l’esclavage en Martinique, deux statues de Victor Schoelcher ont été détruites. Parallèlement, les auteurs de cet acte ont fait connaître leurs motivations dans une lettre non signée. A la lecture, Il ressort une volonté de leur part de démontrer que Schoelcher, en prenant la décision de signer le décret d’abolition de l’esclavage le 27 avril 1848, n’a été en rien « le sauveur du peuple noir martiniquais ». C’est sous la pression de la résistance séculaire des esclaves contre l’ordre esclavagiste qu’il aurait été contraint d’abolir l’esclavage. Pour cette raison, il conviendrait selon ces activistes de se montrer en phase avec la vérité historique en honorant dans l’espace public, non pas Schoelcher, mais les figures emblématiques de la résistance chez les esclaves.
Le Venezuela connaît actuellement la pire pénurie de carburant de son histoire. Pour obtenir quelques litres d’essence, les habitants sont contraints de faire la queue pendant des heures, voire des jours, aux abords des stations-services, ou de s’approvisionner sur le marché noir. Alors que les bus et les taxis se font également rares, plusieurs Vénézuéliens racontent comment ils font pour se déplacer et pour économiser le carburant.
Après la mort de George Floyd aux États-Unis, le comédien, personnalité préférée des Français, s’engage dans le combat contre les discriminations et les violences policières. Il demande justice pour Adama Traoré et appelle de ses vœux une « police digne de notre démocratie ».
La colère et l’indignation mondiale ne retombent pas après les images, vues en direct, choquantes et insupportables de l’assassinat de George FLOYD, noir américain, par un policier blanc.
Pour George Floyd, pour soutenir nos frères noirs des USA et tous les manifestants
— Par Laura Andrieu —
— Par Didier Rykner —
La survenue du Coronavirus nous a été très bénéfique pour pilonner les responsables de la production et distribution de l’Eau de boisson ; c’est ainsi que nous avons révélé les responsables de l’absence de l’Eau au robinet du consommateur. Comme il fallait s’y attendre, après le confinement tous les récupérateurs deviendraient opérationnels avec leurs pratiques habituelles s’articulant autour de la manipulation et du mensonge, comme fonds de commerce. 
En France nous ne sommes pas racistes mais je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. Pourtant j’ai cinquante ans, j’en ai vu, des gouvernements. En France nous ne sommes pas racistes mais dans la population carcérale les noirs et les arabes sont surreprésentés. En France nous ne sommes pas racistes mais depuis vingt-cinq ans que je publie des livres j’ai répondu une seule fois aux questions d’un journaliste noir. J’ai été photographiée une seule fois par une femme d’origine algérienne. En France nous ne sommes pas racistes mais la dernière fois qu’on a refusé de me servir en terrasse, j’étais avec un arabe. La dernière fois qu’on m’a demandé mes papiers, j’étais avec un arabe. La dernière fois que la personne que j’attendais a failli rater le train parce qu’elle se faisait contrôler par la police dans la gare, elle était noire. En France on n’est pas raciste mais pendant le confinement les mères de famille qu’on a vues se faire taser au motif qu’elles n’avaient pas le petit papier par lequel on s’auto-autorisait à sortir étaient des femmes racisées, dans des quartiers populaires.
Dans la presse ou sur les réseaux sociaux, la communauté noire appelle les Blancs à utiliser leur position privilégiée dans la société pour l’aider à lutter contre le racisme systémique.
Des policiers du 12e arrondissement de Paris ont discriminé un groupe de jeunes de façon systémique, selon un document du Défenseur des droits, qui tient à mettre en garde contre une généralisation de ces conclusions à l’ensemble des forces de l’ordre.
Notre association, face à la crise sanitaire savait que les premières victimes seraient les femmes comme dans toutes les crises que connaît une société. C’est très vite que nous avons participé à l’effort solidaire. En effet, dès la fin de la 1ère quinzaine du confinement, nous nous sommes jointes à la Croix-Rouge et au Mouvement du Nid, pour une distribution de produits alimentaires et d’hygiène, aux femmes en grande précarité. D’autres nous ont sollicitées pour contribuer à cette opération : Le club Soroptimist Fort-de-France Alizés Sud et la Fondation des Femmes.
— par Christiane Chaulet Achour —
Si la crise sanitaire nous a questionnés sur le respect des libertés publiques et individuelles dans un Etat démocratique, elle a renforcé des prises de positions politiques sur un contrôle de l’immigration dans une nostalgie d’un monde fermé, localiste.
— Par Marcel Dorigny (*) —
Des faits