Trois ans après le séisme qui a ravagé son pays, le président Michel Martelly veut revoir le mode de gestion de l’aide internationale.
Le président haïtien Michel Martelly a affirmé qu’il n’était « pas satisfait » de la coopération internationale avec son pays qui commémore ce 12 janvier le violent séisme qui l’a ravagé en 2010.
« Où est allé l’argent donné à Haïti après le séisme ? », s’est demandé le chef de l’Etat lors d’une rencontre vendredi soir avec plusieurs journalistes. Selon lui, un tiers seulement de l’aide internationale a été confiée au gouvernement haïtien.
« La majorité de l’aide a été dépensée par les ONG pour les urgences, mais pas pour la reconstruction d’Haïti », a déploré Michel Martelly, qui souhaite revoir la coopération internationale afin d’obtenir de meilleurs résultats.
« Travailler avec le gouvernement »
« Nous ne demandons pas de gérer toute l’aide de la coopération, mais il faut parvenir à un équilibre. Et nous disons que la meilleure chose à faire est de travailler avec le gouvernement », a souhaité Michel Martelly.
Le gouvernement haïtien va notamment effectuer un audit de la coopération avec le Canada, qui va reconsidérer son aide à Haïti en vue d’une gestion plus efficace, a indiqué le président haïtien.








A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), soit au coeur de l’Afrique, cette région est l’une des plus belles du monde. Autour d’un lac, des cultures montent en terrasses jusqu’au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.

Du 23 au 25 novembre le IV séminaire international Afrique, Caraïbe, Amérique Latine s’est tenu à Kingstowsn, capitale de Saint-Vincent / Les Grenadines. Organisé par l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela à St-Vincent et par l’Institut Vénézuélien pour la Culture et la Coopération, il s’inscrivait dans le cadre de la 3ème décennennie pour l’éradication du colonialisme décrétée par l’ONU. Participaient à cette rencontre des délégations de Grenade, Barbade, Saint-vincent, Trinidad et Tobago, Dominique, Martinique, Puerto-rico, Honduras, Argentine, Venezuela,et République Démocratique Arabe Saharoui. Les travaux ont commencé après l’accueil des participants, au nom du gouvernement de Saint-Vincent/ Les Grenadines, par le représentant du Ministre de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et du développement rural.Le séminaire était spécialement dédié à Maurice BISHOP. L’intervention de CURTIS JACOB de Grenade et le témoignage de ROBERT CLARKE de Barbade ont porté de précieux éclairages sur l’expérience de la Révolution grenadienne et l’apport de Maurice BISHOP à la lutte contre le colonialisme. Les interventions de la directrice de l’École Latino américaine de Médecine, Mme Sandra MORANO et du chercheur Marlon PENA ont permis de découvrir l’importance de la coopération mené sur le front de l’éducation et de la formation par l’ELAM et en matière de lutte contre le néolibéralisme.









