Par Serge Larcher, sénateur
A l’heure où s’est engagé à l’Assemblée Nationale le débat relatif au projet de loi visant à instituer le mariage pour tous, il m’a semblé utile de faire quelques mises au point. Il s’agit de rappeler et d’expliquer ce que sont mes convictions et ce que sera ma position quant à ce sujet.
J’entends que la quasi-totalité des élus des outre-mer seraient opposés à ce texte. S’il est évident que les plus farouches opposants ne manquent jamais de se faire entendre, j’ai le sentiment que la majorité est bien silencieuse. Nombreux sont ceux qui en réalité ne prennent pas ou ne défendent pas leurs positions.
J’entends que ce silence serait une façon de ne pas se mettre « en porte-à-faux » avec un électorat très majoritairement opposé au mariage homosexuel. J’ignore s’il faut donner foi à cette explication. Dans le même temps, j’ignore également si une étude sérieuse a été conduite quant à l’état de l’opinion sur ce sujet dans les outremer, et singulièrement en Martinique. Pour ma part, non seulement je voterai ce texte, mais je m’efforcerai également de le défendre toutes les fois où l’occasion m’en sera donnée.

Les débats en cours sur le mariage homosexuel et la procréation médicalement assistée interpellent sur les véritables valeurs de la République.
Après 10 jours de bataille parlementaire, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi sur le mariage pour tous. La position des députés et des maires martiniquais sur cette mesure sociétale interroge la classique division de l’échiquier politique entre droite et gauche.
Après un silence pesant durant les longues semaines qui ont précédé le débat sur le mariage pour tous, après un silence dense durant tout le débat parlementaire sur cette question, après avoir laissé Christiane Taubira batailler contre les opposants à cette loi, Serge Letchimy, courageux, sort enfin de son mutisme !
La garde des Sceaux Christiane Taubira a été ovationnée après l’adoption du projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée nationale.Le texte « ne supprimera pas le jeu amoureux, ni chez les homosexuels ni chez les hétérosexuels » a lancé la ministre de la Justice Christiane Taubira, après l’adoption du projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée.
Parlementaire en mission, à propos de l’article 349 du Traité de Lisbonne, il ne m’a pas été pas possible de participer en personne aux débats concernant le mariage pour tous. Les champs de bataille ne sont jamais consécutifs et, par ces temps de crise, il nous faut très souvent faire des choix qui permettent de démultiplier nos avancées sur de larges amplitudes et de manière simultanée.
A l’heure où les médias et les instances politiques de nos îles manipulent l’opinion publique dans une campagne propagandiste visant clairement à fracturer un peu plus l’équilibre déjà bien fragile de nos sociétés insulaires, NOUS, citoyens ultra marins, demandons à nos sénateurs de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et d’avoir le courage de voter cette loi égalitaire qui en finira avec l’hypocrisie ambiante. L’homosexualité n’est pas une maladie, encore moins une maladie importée, c’est un état de fait et trop de personnes en souffrent pour ne pas les protéger.
L’Assemblée nationale a adopté samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe.
–Bruno Nestor-Azérot, député de la Martinique vient de faire une déclaration retentissante à l’Assemblée Nationale Française dans le débat sur le mariage pour tous. Je ne reviendrai pas sur son positionnement qui relève de ses convictions personnelles, qu’il faut tolérer même si je ne suis pas d’accord, mais sur l’argument qu’il a considéré comme le plus important dans son argumentation. Il a déclaré :
Dans un discours qui sent bon la calotte et le goupillon Nestor-Azérot fait une découverte fondamentale : « Un homme et une femme, ce n’est pas pareil!« . On reste coi devant le contenu informationnel inouï d’une telle déclaration. On demeure sidéré. Et pourtant!
Président en guerre, Abraham Lincoln dut se défaire d’un dilemme entre ses convictions personnelles et son mandat politique.
Il était ce jour là 
Le Bureau du Programme sur José Martí de Cuba et l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) ont convoqué une Conférence Mondiale « Pour l’équilibre du monde » à l’occasion du 160ème anniversaire de José Martí concernant la lutte pour l’indépendance de Cuba et de Porto Rico, qui préconisait que le triomphe de cette cause allait aussi contribuer à l’équilibre du monde.





