Le 13 décembre dernier, 92 parlementaires français ont été élus aux élections régionales. Parce qu’ils détiennent depuis deux mandats locaux, 42 d’entre eux sont tenus par la loi contre le cumul des mandats de renoncer à au moins une de leurs fonctions.
Pourtant, plus d’un mois après le scrutin, certains ne se sont toujours pas prononcés.
Les textes de lois, promulgués le 14 février 2014, prévoient d’interdire aux députés et sénateurs d’exercer :
- les fonctions de maire, de maire d’arrondissement, de maire délégué et d’adjoint au maire,
- les fonctions de président de l’Assemblée de Corse, de président et de vice-président des assemblées et conseils des collectivités d’outre-mer,
- les fonctions de présidents et de membres des conseils exécutifs de Corse, de Martinique, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon,
- les fonctions de président et de vice-président des conseils régionaux, départementaux et des établissements de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre,
- les fonctions de président, de vice-président et de membre du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française,
- les fonctions de président et de vice-président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie,
- les fonctions de président de l’Assemblée des Français de l’étranger, de membre du bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger et de vice-président de conseil consulaire,
- plus largement, les fonctions de président et de vice-président de l’organe délibérant de toute autre collectivité territoriale créée par la loi .

Aux élus de la République, et au nom de la France, nous vous demandons de ne pas inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution.
Il est rare que les hauts magistrats sortent de leur sacro-saint droit de réserve et de leur légendaire prudence. Leur initiative est donc suffisamment rare pour être soulignée. Dans un texte commun rédigé jeudi 14 janvier, la conférence des premiers présidents de cour d’appel s’alarme contre les dispositions anti-terroristes que la garde des Sceaux Christiane Taubira doit porter dans les toutes prochaines semaines dans son projet de loi contre la criminalité organisée.
Voila une opération qui se voulait emblématique du renouveau du chef-lieu de la Martinique dénommée désormais Ville-Capitale.
Le compromis est devenu aujourd’hui une nouvelle offre politique au point de brouiller tous nos repères …Dans les 28 pays membres de l’Union européenne, 11 sont dirigés par une coalition transcendant les habituels clivages entre la droite et la gauche. Même tendance pour certaines collectivités en outre-mer, au vu des résultats des dernières élections régionales du 13 décembre 2015.
La mémoire de Siméon Salpétrier, 75 ans, ancien premier secrétaire de la fédération socialiste de la Martinique, décédé hier à Fort-de-France des suites d’une maladie, a été saluée aujourd’hui par plusieurs réactions en Martinique.
Qui peut encore croire à une République indépassable ? À son pacte social ? À sa vigilance quant aux problèmes qui nous rongent ? En posant ces questions iconoclastes, l’historien Pierre Serna explique la désaffection à l’égard de ce régime. Et fait de l’imagination, le levier d’une révolution qui puisse construire un monde nouveau.
Les conditions de la victoire sont en nous!
Le journaliste Mumia Abu-Jamal, ancien condamné à mort, poursuit les autorités pénitentiaires pour recevoir un traitement contre l’hépatite C. Les audiences ont montré que ces dernières avaient falsifié les témoignages du médecin, facilité l’erreur de diagnostic et qu’il existe un protocole secret de traitement…
Le 13 novembre, j’étais à un concert avec une amie quand des hommes armés sont entrés dans la salle et ont tiré dans le public. Nous sommes toutes les deux sorties vivantes. Elle a pu s’échapper au bout de vingt minutes, à la faveur d’un chargeur vide. Moi, au bout d’une heure trente durant laquelle je me suis cachée. Je suis allée à un concert et j’en suis sortie en ayant vécu une scène de guerre.
Nous nous élevons contre le traitement injurieux réservé par la République populaire de Chine à la correspondante à Pékin du magazine « L’Obs », Ursula Gauthier. Après avoir subi une campagne d’insultes dans les médias officiels et essuyé des menaces de mort postées sur sa page Facebook, celle-ci vient de se voir signifier par les autorités chinoises son expulsion du pays le 31 décembre à minuit. Nous déplorons par ailleurs l’apparente volonté des autorités françaises de ne pas faire de vagues autour de cette expulsion injustifiable.
Après les attentats de novembre 2015, le psychanalyste et essayiste* revient sur la nature des groupes terroristes et pose les jalons d’une réponse à une crise de civilisation qui suppose de repenser totalement le monde.
La CELAC déclare ll’Amérique latine et la Caraïbe comme Zone de Paix basée sur le respect du Droit international
Voilà tournée la dernière page d’un épisode de la vie politique. Au moment où l’élection d’Ary Chalus à la présidence de la Région ouvre le suivant, on ne doit rien oublier de ce qui est arrivé au pays de pire ou de meilleur.
Qui sont-ils, ces assignés et ces perquisitionnés que la police dit liés au terrorisme depuis le début de l’état d’urgence, décrété au lendemain des attentats du 13 novembre ?
Ils avaient cru qu’en devenant département,
Une citoyenne solidaire des réfugiés bloqués à la frontière franco-italienne comparaît aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Grasse pour avoir transporté dans son véhicule deux jeunes Érythréens. Des militants venus de toute la France viennent témoigner de leur solidarité.
Élections régionales en France les 6 et 13 décembre 2015. Comme prévu, le Front national (FN) a rempli la mission qui lui a été dévolue par le grand capital « français », si cette dénomination nationale a encore une signification sous le capitalisme mondialisé (1).
Incontestablement, les résultats du deuxième tour des élections à la CTM confirment le bouleversement qui affecte le champ politique martiniquais. De nombreuses leçons peuvent être tirées des chiffres mais le plus important, selon nous, est de nous interroger sur les perspectives qui s’ouvrent désormais pour notre pays.
Le vote pour la désignation des conseillers qui dirigeront la nouvelle Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) était incontestablement historique. D’abord parce qu’une évolution institutionnelle venait mettre fin à l’hérésie de la « Région Monodépartementale.» Ensuite parce que ces élections ont permis d’évaluer les mutations profondes qu’a connu le paysage politique martiniquais au cours de cette dernière décennie.
Je ne suis ni autonomiste ni indépendantiste , je n’irai donc pas voter, une nouvelle fois, le 13 Décembre prochain.