Par Michel Herland. La mise en valeur des sites naturels de notre île – dont nous avons souligné les faiblesses dans quelques articles récents – ne serait pas seulement un atout pour attirer les touristes. Elle profiterait à tous les Martiniquais. On peut en dire autant du patrimoine architectural : hélas ! il n’est pas l’objet de davantage de soins que les sites naturels. N’est-il pas pour le moins curieux que nos édiles, qui se gargarisent de la culture créole, ne voient pas les pépites qui parsèment encore nos communes – ou s’ils les voient ne manifestent aucun souci de les préserver ? Puisqu’il existe à l’UAG un centre de recherches sur les pouvoirs locaux, on lui suggère de lancer une enquête sur le comportement des élus à cet égard. Quelles peuvent bien être les raisons qui les conduisent à laisser disparaître, faute d’un minimum de soins, des trésors architecturaux (à notre échelle – il ne s’agit évidemment pas du Taj Mahal !) ? On en donnera cinq exemples, tous différents.
Dans la commune la plus touristique de l’île, qui fait l’objet, paraît-il, d’un ambitieux plan de (ré)aménagement sous l’égide de la Région, il n’y a pas que le front de mer à considérer.