— Par collectif —
Un collectif composé de plus de trois cents universitaires, artistes, militants associatifs, lance un appel pour dénoncer violences et dérives policières qui se généralisent depuis l’instauration de l’état d’urgence.
Depuis novembre dernier et la proclamation de l’état d’urgence, l’État de la régression sociale et de la matraque a brutalement accéléré sa décomposition. Sa soumission à un capital piaffant d’impatience de pouvoir exploiter et jeter n’importe qui, quand et comme ça lui chante, est radicalement décomplexée. Le nombre de celles et ceux qui, se battant sans courber l’échine pour leur dignité, leur avenir, ou tout simplement leur quotidien, peuvent être traînés devant les tribunaux, traités comme des terroristes et, à l’image des Goodyear, condamnés à de la prison ferme, ne cesse de croître. Au même rythme ont progressé les violences policières les plus méthodiques.
La jeunesse étudiante et lycéenne en fait les frais depuis plusieurs semaines, à un niveau de répression proprement insoutenable. Les 300 et quelques arrestations lors de la manifestation du 29 novembre à Place de la République, à Paris, contre la COP21 étaient bien un avant-goût.

Le mouvement familial n’est pas insensible au cri du personnel en souffrance des ex-assemblées régionale et départementale, regroupées au sein d’une seule collectivité dite CTM, et d’une assemblée unique délibérante.
« J’habite dans un champ d’hypocrisie et de vanité… » Martiniquais, es-tu sourd, muet ou aveugle ? ou tout simplement pusillanime ? La complexité des problèmes qui se posent dans notre pays, comme les « complots », les ententes contre nature, réalisés dans les arrière cuisine génèrent au sein d’organisations politiques, bien que frêles dans leur conviction, un comportement dont la finalité se confond avec la calomnie, grande pourvoyeuse de mensonges. Elle autorise ceux qui ambitionnent de penser pour nous, de se manifester en piétinant brutalement les grands principes de l’objectivité et du respect en politique. Aujourd’hui l’apparence se veut reine. L’imagination au pouvoir accolée à la démagogie livre son combat ébréché par l’aigreur et la vengeance. Tout cela fait d’excellents politiciens. Le pouvoir annule les vrais et seuls problèmes. Ceux qui se définissent clairement à l’attention du peuple martiniquais, telle la Responsabilité sui generis totale de nos dirigeants. Sans arrière pensée !!!
Alors que le pouvoir d’achat des Guadeloupéens et des Martiniquais stagne, que le chômage ne cesse de progresser et que les problèmes économiques et sociaux s’aggravent, les exécutifs de Guadeloupe et Martinique et leurs oppositions respectives persistent dans les cancans et les invectives à propos de problèmes budgétaires, et ce alors que la Région Guadeloupe et la Collectivité de Martinique figurent parmi les plus endettées de France . Les hommes et femmes politiques de la Guadeloupe et de la Martinique ne sont pas conscients qu’ils sont dans la situation d’un alpiniste qui est sur une paroi très raide et qui ne sent pas que les prises sont en train de lâcher : ont-t-il bien pris la mesure de la crise à venir en 2017 du fait de la réduction des dotations de l’Etat et de la progression inéluctable des dépenses notamment sur le plan social ?
Le mercredi 13 avril, très tôt, des lycées et des collèges ont été bloqués, privant des milliers d’élèves d’enseignement. Les sites de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) ont été cadenassés par certains syndicats ayant appelé à une grève illimitée, malgré les négociations entamées.
La nuit debout… Debout tout le temps. Même sous la pluie crachineuse. Et la colère à fleur de peau. A Pau comme ailleurs, le mouvement « Nuit debout » se cherche et tente de s’organiser.
L’ancien président du conseil régional qui conteste le déficit du compte administratif 2015 du Conseil régional a adressé une lettre à Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil exécutif de la CTM l’informant de son intention de demander au Préfet de la Martinique de saisir la chambre régionale des comptes.
REPORTAGE – Le mouvement commencé après la manifestation du 31 mars contre le projet de loi travail ne faiblit pas. Des milliers de manifestants se sont réunis mardi soir place de la République à Paris pour une sixième Nuit debout.
Les conditions de détention et l’insuffisance des traitements médicaux aggravent les souffrances

C’est le blanc qui crée le nègre.
— Par Christiane Taubira —
Le président de la République feint de découvrir aujourd’hui l’échec cuisant de la réforme constitutionnelle. Il en profite subrepticement pour jeter le bébé -l’indépendance de la justice – avec l’eau saumâtre du bain sécuritaire : l’état d’urgence et la déchéance de nationalité.
Le réchauffement climatique se caractérise notamment sous nos latitudes par une recrudescence des épidémies liées à la prolifération des moustiques : dengue, chikungunya, et maintenant zika.
Le chef de l’Etat a annoncé à la sortie du conseil des ministres ce mercredi qu’il renonçait à convoquer le congrès. La déchéance de nationalité ne sera pas dans la constitution.
TRIBUNE — Le lycée Schœlcher doit disparaître, non parce que je le souhaite, mais parce qu’à y bien réfléchir, il est déjà mort.
En France et ailleurs dans le monde, les amis de Daniel Bensaïd (dont je ne suis point) évoqueront sans aucun doute ses soixante-dix ans, puisqu’il est né le 25 mars 1946.
VIDÉO – Avec six spots mettant en scène des agressions racistes et antisémites, le gouvernement lance ce dimanche une campagne de sensibilisation pour dénoncer les préjugés et provoquer une prise de conscience.
Le choix de la date du 19 mars 1962 c’est le choix du cessez-le-feu censé mettre à huit ans de conflit en Algérie. La veille, le gouvernement français avait signé les accords d’Evian pour céder au gouvernement provisoire algérien ses pouvoirs. Un double référendum allait bientôt confirmer cette décision. Le 8 avril, les Français de métropole approuvent le choix du général de Gaulle. Le 1er juillet, les Algériens se prononcent eux aussi pour l’indépendance. Le 5 juillet, l’indépendance est officiellement proclamée en Algérie. Le problème est que le 19 mars à midi le cessez a été tout relatif.
Tribune —De ce qui suit, il n’existe aucune statistique fiable, et on ne peut le comprendre que par ce qu’on entend, partout, où qu’on soit et à qui qu’on parle.
L’ancien champion du monde WBA-WBC des lourds-légers a été nommé délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer.