L’Italie, la France gagneraient 100 milliards par an si les hommes se comportaient comme les femmes
L’historienne Lucile Peytavin et l’économiste italienne Ginevra Bersani ont évalué « le coût de la virilité », soit ce que l’Etat économiserait si la surreprésentation masculine dans les actes de violence et de délinquance diminuait.
Déconstruire la virilité toxique (le virilisme) : Un impératif sociétal
Dans son essai perspicace, « Le Coût de la Virilité », l’historienne Lucile Peytavin jette une lumière crue sur les comportements asociaux masculins et explore les ramifications profondes de la virilité toxique sur la vie quotidienne, la justice et l’économie. En croisant cette analyse avec des discussions approfondies sur l’impact financier et professionnel de la virilité toxique, émerge un tableau complexe des racines culturelles et éducatives de ces comportements.
Les racines culturelles de la virilité toxique :
Lucile Peytavin débute en soulignant que la virilité toxique n’est pas innée, mais une construction sociale résultant d’une éducation axée sur des valeurs de force et de puissance, autant physique que morale.

Les fascistes ne peuvent parvenir et se maintenir au Pouvoir qu’en s’assurant du soutien d’une large frange des couches populaires qu’ils puissent instrumentaliser dans la mise en œuvre de leurs entreprises criminelles. Pour parvenir à cette fin, ils manipulent l’information et développent une propagande massive visant à rendre les défavorisés incapables de comprendre les véritables causes de leurs difficultés, livrant dans le même temps à leur vindicte des boucs émissaires présentés comme seuls responsables de leur mal-être. Les cibles désignées par les nazis étaient les Juifs, les communistes, les handicapés, les noirs, les Roms et les homosexuels. Aujourd’hui, pour l’ensemble des classes prédatrices du monde dit «démocratique» les parias à éliminer sont «les immigrés» et «les Sans papiers». Il s’agit, dans tous les cas, de brandir de faux prétextes pour «justifier» des crimes de masse commis contre l’humanité. 
Un vent de changement souffle sur le paysage sportif français alors que la commission d’enquête de l’Assemblée nationale dévoile un rapport percutant sur les dysfonctionnements dans le milieu sportif. Daté du 23 janvier 2024, ce document expose les réalités inquiétantes et persistantes des actes racistes, homophobes, ainsi que des violences sexistes au sein des stades français, tout en mettant en lumière les défaillances systémiques de l’État et des fédérations dans la lutte contre ces fléaux.
600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique Sub-Saharienne, soit 43 % de la population. Les Nations unies ont placé cette problématique au cœur de l’un de leurs objectifs du développement durable : assurer un accès universel à une énergie propre, durable et abordable d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut le développement de mini-réseaux isolés pour électrifier des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Ce serait, développe l’Agence Internationale de l’Énergie, l’option la moins coûteuse pour plus d’un tiers des futures connexions en Afrique Subsaharienne d’ici à 2030. Mais une Afrique électrique reste un vrai défi.
D’aucuns parmi les hommes et femmes politiques de la Guadeloupe prônent une fusion du département et de la région. L’Assemblée départementale a-t-elle l’intention de se saborder ? Certains de ses membres semblent en effet penser que leur institution n’a pas assez de levier de décision et que c’est à la région que les choses véritables se passent vu la prédominance de l’économie sur le social. A notre sens c’est une grossière erreur de jugement. Ce ne serait pas gravissime s’ils avaient l’intention d’en rétrocéder une partie au peuple dont ils tirent leur légitimité, mais ce n’est pas le cas : ils estiment nécessaire, bien au contraire, d’en donner davantage aux institutions politiques Issues d’un régime d’autonomie.
70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille, près de la moitié des 25-34 ans pense que c’est également le cas à l’école et 92% des vidéos pour enfants contiennent des stéréotypes genrés : ces trois chiffres issus du 6ème rapport annuel sur l’état du sexisme en France sont révélateurs des causes du sexisme persistant et des inégalités ancrées dans la société. Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. Il faut donc le combattre là où il nait. C’est une des principales conclusions du rapport.
Francette Florimond, journaliste économique chevronnée avec 43 ans d’expérience en Martinique, en Guadeloupe, et en Guyane, dévoile dans son dernier ouvrage une série de réflexions essentielles sur les enjeux économiques contemporains aux Antilles-Guyane. Intitulé « Voilà pourquoi il faut demeurer confiant ! – Tome 1 », ce livre marque le début d’une trilogie économique qui s’attaque aux grands défis sociaux, politiques et sociétaux en relation étroite avec l’économie.
Le samedi 20 janvier, le gardien de l’AC Milan et de l’équipe de France, Mike Maignan, a été confronté à une nouvelle vague d’injures racistes et de cris de singe lors d’un match contre l’Udinese, marquant un triste chapitre dans la lutte contre le racisme persistant dans le football italien. Au lendemain de cet incident, Maignan a pris la parole sur les réseaux sociaux, utilisant la plateforme X (ex-Twitter) pour diffuser un message percutant appelant à une responsabilité collective et à un changement systémique.
À l’initiative du militant associatif toulousain Salah Amokrane et de l’historienne Naïma Huber Yahi, un collectif réunissant des militants et ex-marcheurs comme de nombreuses personnalités issues de la recherche, du milieu associatif, des sphères artistique et culturelle mais aussi politique, a rédigé une tribune — relayée dans Le Monde le 3 décembre 2023 —, demandant aux pouvoirs publics de développer une politique mémorielle ambitieuse à l’égard des quartiers populaires. Quarante ans après la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, leurs auteurs constatent l’urgence à construire un récit collectif de l’histoire de France incluant le parcours des populations issues des diasporas pour donner ainsi à comprendre la diversité de la société française. Cet appel, présenté vendredi 1er décembre 2023 au Musée national de l’histoire de l’immigration en clôture d’un riche programme autour de la commémoration du 40e anniversaire de la Marche, convie notamment les pouvoirs publics à soutenir les initiatives des acteurs culturels et associatifs pour valoriser l’histoire et la mémoire des quartiers populaires, et œuvrer à l’apaisement d’une société polarisée.
Le secteur bancaire et financier en Guadeloupe est un secteur économique d’importance, car il accompagne le développement rapide de la consommation locale, qui est le moteur de l’économie antillaise. Il s’est développé au xixe siècle sous la forme du Crédit foncier colonial puis de la future Banque de la Guadeloupe, fondée au lendemain de la deuxième abolition de l’esclavage . Il est aujourd’hui supervisé par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer, qui représente la Banque de France localement. Le système bancaire de la Guadeloupe présente une structure proche de celle observée en France métropolitaine. Ainsi, les principaux établissements de crédit français sont représentés sur le territoire, avec plus d’une dizaine d’établissements installés. Ils emploient environ 1500 salariés fin 2023 , soit près de 2 % de l’emploi salarié marchand total.
Un an après la décision de non-lieu du tribunal de Paris, la question du chlordécone demeure sur toutes les lèvres, avec un sentiment d’amertume, d’une injustice non reconnue. Car il s’agit qu’on veuille ou non le qualifier comme tel, d’un empoisonnement collectif de deux populations : les Martiniquais et les Guadeloupéens. Les populations intoxiquées ou empoisonnées à plus de 90%, à taux variables, se heurtent à un déni des autorités, de certains politiques, et même de certains citoyens, relativisant les faits malgré la gravité des chiffres objectifs de la situation sanitaire qu’ils ne peuvent pas ignorer. Utilisé depuis 1972, soit plus de 50 ans, le chlordécone était connu avant même sa commercialisation comme un produit cancérigène et reprotoxique. Or aujourd’hui en Martinique, les courbes de la démographie dressées par l’Insee montrent bien une hausse continue du taux de mortalité depuis 10 ans ainsi qu’une baisse régulière du taux de natalité depuis la fin des années 90 ; les deux courbes se sont croisées en 2020 et actuellement la population de Martinique ne se renouvelle plus.
Dans une initiative audacieuse, le député guadeloupéen Elie Califer, représentant du groupe Socialistes et apparentés, s’apprête à déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale fin février. Cette démarche vise à inscrire dans la loi la responsabilité de la France dans le scandale du pesticide chlordécone qui a empoisonné les populations de Martinique et de Guadeloupe. L’objectif central de ce texte ambitieux est de dédommager l’ensemble des victimes, qu’elles aient subi des préjudices sanitaires ou économiques.
Retraites de base revalorisées ; durcissement du barème du malus automobile ; soldes d’hiver ; tri à la source des biodéchets ; calendrier de versement France Travail ; taux de rémunération du PEL augmenté ; augmentation du prix du tabac… On fait le point sur les nouveautés du mois de janvier 2024.
Vous êtes lycéen, apprenti, étudiant en réorientation et vous voulez vous inscrire dans l’enseignement supérieur public ? Depuis le 17 janvier, vous pouvez vous inscrire sur la plateforme Parcoursup ! Toutes les informations à savoir sur la procédure 2024.
Grace Ineza Umuhoza, née en 1996 au Rwanda, incarne la force et la détermination d’une génération prête à défier les défis planétaires. Son parcours exceptionnel en tant que militante écologiste et écoféministe a débuté dès son jeune âge, marqué par des événements poignants. La destruction de sa maison par des pluies torrentielles a forcé sa famille à migrer, laissant une empreinte indélébile qui allait façonner son engagement passionné contre le réchauffement climatique.
Dans une décision très attendue, la Cour de cassation a confirmé la condamnation du magazine « Valeurs actuelles » pour un article jugé raciste, intitulé « Obono l’Africaine ». Cette confirmation, rendue publique ce mercredi, marque un tournant significatif dans la lutte contre le racisme et envoie un message fort à la société française.
Au cours de sa conférence de presse du mardi 16 janvier 2024, Macron a fait cette annonce, passée pratiquement inaperçue pour les non-initiés : « Nous avons déjà beaucoup fait et nous ferons beaucoup plus. (…) Pour ça, nous mettrons fin aux normes inutiles. Il y a encore trop de complexités qui découragent les entrepreneurs, les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, les maires, ceux qui font. Ces complexités protègent bien souvent des rentes, des statuts, des situations établies. Et nous ne pouvons plus nous le permettre. C’est pourquoi je demande au gouvernement de supprimer les normes, réduire des délais, faciliter encore les embauches, augmenter tous les seuils de déclenchement d’obligation ».
L’année 2023 pour la Guadeloupe n’a pas été de tout repos, et l’actualité, pas des plus positives. Cette année a marqué un ralentissement significatif de l’économie de la Guadeloupe, mais en 2024, une conviction guide notre vision de l’évolution politique, économique et financière de la Guadeloupe que nous allons tâcher d’expliciter clairement. Une année nouvelle commence, et avec elle, son lot de bonnes résolutions. Les velléités de réforme des institutions seront au cœur du jeu en 2024.Lors de ses vœux pour la nouvelle année adressés au peuple Guadeloupéen le président du conseil général a lancé un message très clair sur le processus d’évolution des institutions de l’archipel en préconisant la relance du processus de l’évolution statutaire lors d’un prochain congrès prévu en janvier 2024. Dans le même ordre d’idée, le président de la collectivité territoriale de Martinique a interpellé le président Emmanuel Macron pour une ouverture immédiate de négociations sur le chantier de la réforme des institutions. Que nenni tout cela, car s’agit il d’une simple pantomime d’élus locaux désorientés ou sommes nous en présence d’éléments de langage distillés à l’usage de peuples antillais réfractaires à un changement de statut et à qui on voudrait tordre la main ?
En France, la précarité étudiante atteint des niveaux alarmants, selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage). Près de 20 % des étudiants ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins alimentaires de manière adéquate, exacerbant les difficultés académiques et compromettant leur réussite éducative.
L’île de La Réunion, secouée par le passage dévastateur du cyclone Belal, se retrouve plongée dans une scène de chaos et de destruction. Après la levée du confinement, les habitants sortent dans les rues pour découvrir un paysage dévasté. Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, souligne que bien que le cyclone ait frappé durement, il n’a pas provoqué de « cataclysme », invitant cependant les 900 000 habitants à rester vigilants.
L’Intelligence Artificielle (IA) suscite actuellement un débat animé quant à son rôle potentiel en tant que moteur économique et à son impact prévu sur l’emploi et la croissance. Depuis une décennie, les économistes produisent des études prospectives offrant des perspectives divergentes, balançant entre la destruction d’emplois et la stimulation de la croissance, alimentant ainsi les spéculations des fervents partisans de cette technologie révolutionnaire.
Dans la belle baie de Saint-Pierre, en Martinique, un projet fou suscite l’incompréhension et surtout la colère des habitants du Nord-caraïbe et plus largement de tous les amoureux de l’île.
Depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune tandis que, dans le même temps, la richesse cumulée de 5 milliards de personnes a baissé. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam sur les inégalités mondiales.
Dans le cadre de son cycle « Dé colonisations », la Fabrique décoloniale a organisé le samedi 13 janvier 2023 à la Médiathèque du Lamentin une conférence donnée par Fred RENO, professeur de sciences politiques en GUADELOUPE. Le thème annoncé « La Martinique est-elle ingouvernable ? » avait attiré une assistance nombreuse et variée, quelque peu déçue que le sujet traité fut trop peu martiniquais à leur goût.
Les cyclones, également connus sous les noms d’ouragans ou de typhons selon les régions géographiques, sont des phénomènes météorologiques d’une grande ampleur et d’une puissance redoutable, fréquents dans les régions tropicales du globe. Ces tempêtes tropicales sont associées à des dépressions atmosphériques, caractérisées par des vents cycloniques, des pluies torrentielles et des dommages matériels considérables. Ce phénomène naturel, bien que fascinant par sa complexité, représente l’un des risques naturels les plus répandus et dévastateurs sur la planète.