— Par Jean-Marie Nol , économiste —
L’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans l’administration française pourrait effectivement entraîner un déclassement des compétences pour certains fonctionnaires, en particulier ceux dont les tâches sont automatisées par l’IA. Les conséquences sur l’emploi des 25 millions de personnes travaillant dans la fonction publique et territoriale pourraient être significatives et variées et c’est la raison pour laquelle les Guadeloupéens ne doivent pas avaliser la fusion du département et de la région. Dans ce cas de figure où existerait de nombreux doublons comme à la CTM, la moitié des fonctionnaires territoriaux pourrait être licencié sans autre forme de procédurePourquoi ?
Tout simplement parce que le déploiement croissant de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises suscite des préoccupations quant à son impact sur l’emploi, notamment dans les services publics. Certains fonctionnaires pourraient voir leurs tâches administratives automatisées par l’IA, ce qui pourrait entraîner pour certains une réaffectation vers des missions nécessitant des compétences plus relationnelles ou analytiques et pour les autres dont le déclassement par l’obsolescence sera inéluctable ce sera purement la mise au placard et ensuite le licenciement pour insuffisance professionnelle.