43% des couples homosexuels sont pacsés. Difficile pour autant d’en conclure qu’ils vont se bousculer pour se dire «oui» devant le maire.
Après le vote par l’Assemblée du texte sur le mariage pour tous, l’Insee dévoile une enquête réalisée sur un échantillon de 360.000 personnes.
C’est un calcul qui n’avait jamais été réalisé de manière précise, qui restait inconnu alors même que le débat sur le mariage pour tous a déjà fait rage des mois durant. Environ 200.000 Français déclarent être en couple avec une personne de même sexe, soit 100.000 couples, et 0,6% du total des personnes qui vivent à deux, dévoile une enquête de l’Insee Première (Institut national des statistiques), parue jeudi, et réalisée sur un échantillon de 360.000 personnes.
«C’est un chiffre inédit, avec un degré de fiabilité jamais atteint car l’enquête a été réalisée sur un échantillon très important, commente Pascale Breuil, de l’Insee. Les chiffres précédents étaient en partie fondés sur des estimations et des déductions». Une étude de l’Ined avançait le chiffre de 150.000 couples en 1999. Un calcul fondé sur l’estimation des couples corésidents autour de 1% et un pourcentage analogue à celui des pays voisins.

Après un silence pesant durant les longues semaines qui ont précédé le débat sur le mariage pour tous, après un silence dense durant tout le débat parlementaire sur cette question, après avoir laissé Christiane Taubira batailler contre les opposants à cette loi, Serge Letchimy, courageux, sort enfin de son mutisme !
La garde des Sceaux Christiane Taubira a été ovationnée après l’adoption du projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée nationale.Le texte « ne supprimera pas le jeu amoureux, ni chez les homosexuels ni chez les hétérosexuels » a lancé la ministre de la Justice Christiane Taubira, après l’adoption du projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée.
Parlementaire en mission, à propos de l’article 349 du Traité de Lisbonne, il ne m’a pas été pas possible de participer en personne aux débats concernant le mariage pour tous. Les champs de bataille ne sont jamais consécutifs et, par ces temps de crise, il nous faut très souvent faire des choix qui permettent de démultiplier nos avancées sur de larges amplitudes et de manière simultanée.
A l’heure où les médias et les instances politiques de nos îles manipulent l’opinion publique dans une campagne propagandiste visant clairement à fracturer un peu plus l’équilibre déjà bien fragile de nos sociétés insulaires, NOUS, citoyens ultra marins, demandons à nos sénateurs de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et d’avoir le courage de voter cette loi égalitaire qui en finira avec l’hypocrisie ambiante. L’homosexualité n’est pas une maladie, encore moins une maladie importée, c’est un état de fait et trop de personnes en souffrent pour ne pas les protéger.
–Fuites, magouilles, complots… La guerre pour la succession du pape Benoît XVI est lancée. Une course au pouvoir où tous les coups sont permis.
–La présentation publique de la pensée de Spinoza, philosophe peu connu des Martiniquais et qui aurait pourtant influencé bon nombres de penseurs occidentaux jusqu’à Césaire et Fanon, a effectivement éveillé l’intérêt d’un bel auditoire et de lecteurs invités à la Bibliothèque Schoelcher, juste à la veille des jours gras.
Le carnaval de la Martinique est né de la rencontre des cultures européennes et africaines durant la colonisation Il a connu son heure de gloire à la fin du XIXe siècle.En 1902, l’éruption de la montagne Pelée détruisit la ville de Saint-Pierre. 30 000 habitants périrent, mais la tradition du carnaval se perpétua à Fort-de-France. Les festivités du « mercredi des cendres », typiquement martiniquaises se retrouvent aussi en Guadeloupe et en Guyane.
L’enfant comme énigme était le thème de notre propos précédant.
–Apparue depuis quelques décennies dans l’espace social aux Antilles, malgré quelques initiatives individuelles dans les médias ou quelques rares manifestations publiques, une journée portes ouvertes en 1995, l’organisation des premières rencontres des psychologues de la Caraïbe en Martinique en 2003, ou encore, la sortie de la revue MIBI en 1996, cette discipline demeure encore timidement présente. Aussi, cette initiative revêt l’ambition de s’adresser au plus large public et d’inscrire dans la durée une pratique d’écriture et de réflexion dans le domaine de la psychologie.
Luce Descoueyte a vécu une quarantaine d’années à la Martinique et son nom est inséparable de l’aventure de la psychanalyse à la Martinique et du GAREFP
— La question de la gestation pour autrui (GPA) a fait irruption dans le débat sur le projet de loi ouvrant le mariage civil aux couples de personnes de même sexe, par effraction pourrait-on dire, lorsque la circulaire du ministère de la justice, annoncée dès le 16 janvier devant la Commission des lois, a fait l’objet d’une dépêche le 29 janvier.
Une étude française souligne que le risque associé aux édulcorants est supérieur à celui du sucre
Le Principal du Collège Edouard Glissant après avoir été suspendu les 04 et 05 février de ses fonctions par le Ministère de l’Éducation Nationale a été autorisé à reprendre ses fonctions le 06 février. La presse nous dit qu’ « après une bagarre relativement bénigne, survenue entre adolescentes au sein du collège, le Principal a convoqué dans son bureau leurs parents. Par la suite, le père excédé par les faits qui lui ont été relatés, a porté à sa fille des coups d’une rare violence. Une scène à laquelle a assisté le Principal. Elle remonte au 25 janvier. Or le chef d’établissement n’a signalé ce fait grave au Recteur que le 29 janvier. Une faute d’appréciation, […) considérée comme une faute professionnelle. » ( France-Antilles du 06-02-13 page 5).
–Il est impossible d’installer les bouleversements liés aux nouvelles méthodes de procréation médicalement assistée (PMA) à l’intérieur de l’ancienne organisation familiale, dont le cadre législatif avait été conçu pour donner aux enfants nés en son sein un père cumulant les fonctions de géniteur présumé, d’éducateur privilégié et de donneur de nom.
L’Assemblée nationale a adopté samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe.
–Un front large comme un pare-brise, un AK-47 glissé dans la barboteuse, des membres inférieurs atrophiés et des pouces maousses comme des poêlons à raclette. C’est — en gros — le portrait bien trop souvent dessiné du lardon d’aujourd’hui, croulant sous l’avalanche des écrans : télé, console de jeux vidéo, ordinateur, Facebook, smartphone et désormais tablette. Nocive, l’avalanche, évidemment… Psychologies Magazine relaie d’ailleurs, ce mois-ci, l’appel à la vigilance de cinquante experts « face à l’utilisation abusive des écrans », accompagné de huit pages anxiogènes sur le sujet. Mais voilà qu’un rapport intitulé l’Enfant et les écrans vient faire un sort aux idées reçues. Oui, les jeux vidéo « peuvent stimuler de nombreuses compétences ». Oui, les réseaux sociaux « peuvent être un espace d’expérimentation et d’innovation ». Ce rapport n’est pas l’œuvre d’une bande de hippies geeko-libertaires, mais de l’Académie des sciences qui, sous la plume de Jean-François Bach, Olivier Houdé, Pierre Léna et Serge Tisseron (1), dessine « un chemin de raison », rappelant sans cesse l’évidence, à savoir la nécessité d’un encadrement parental et scolaire dans les activités numériques de ceux que Michel Serres appelle joliment les « petits poucets » et « petites poucettes ».
–Bruno Nestor-Azérot, député de la Martinique vient de faire une déclaration retentissante à l’Assemblée Nationale Française dans le débat sur le mariage pour tous. Je ne reviendrai pas sur son positionnement qui relève de ses convictions personnelles, qu’il faut tolérer même si je ne suis pas d’accord, mais sur l’argument qu’il a considéré comme le plus important dans son argumentation. Il a déclaré :