— Par Eddine Mlivoindro —
Qu’est-ce qui se passe à Anjouan ? Seuls les instigateurs d’une opération apparemment bien organisée et qui poursuit sa propre logique, peuvent répondre à ce qui se profile comme le début de résistance.
Mutsamudu s’est réveillée ce lundi matin sous les crépitements des kalachnikovs et autres armes à feu. Les fidèles se rendant à la prière de l’aube ont été les premiers témoins des barricades dressées le long de la route du littoral. Ces scènes épisodiques n’auraient ébranlé la foi des fidèles s’ils n’étaient aggravés de tirs sporadiques dont il était difficile à cette heure matinale, de déterminer l’origine et la cible.
Les rues se vidaient au fur et à mesure que le jour se levait et que se confirmait la présence de barricades dans une grande partie de l’île. Scènes de ville morte à Mutsamudu. Aucune administration ouverte, les élèves sont restés à la maison et les taxis brousses n’ont pas pris la route vers le chef-lieu. Même les badauds, généralement attirés par ces situations de confusion, se montraient prudents devant ce face à face inattendu entre les éléments du PIGN lourdement armés et ceinturant la ville à bord de leur pick-up et des insurgés retranchés dans l’inaccessible Médina de Mutsamudu.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Dans une récente tribune de Politiques Publiques, Yves-Léopold MONTHIEUX a qualifié la C.T.M. de : « machine à fabriquer des dictateurs ».
Date limite de consommation (DLC), date de durabilité minimale (DDM), rangement du réfrigérateur, utilisation des restes… Alors que la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire et la journée mondiale de l’alimentation se sont déroulées le 16 octobre 2018, c’est l’occasion de faire le point sur la lutte contre la gaspillage alimentaire.
Paris – Toujours plus de végétal, de plantes, de légumineuses et de super-graines, moins de viande, mais meilleure: le salon international de l’alimentation SIAL qui ouvre ses portes dimanche au nord de Paris va redessiner jusqu’à jeudi les frontières de la planète alimentaire.
Le drapeau aux 4 serpents est supprimé. C’est la première décision concrète prise le président de la république lors de sa récente visite à la Martinique. Elle a été prise le soir même où Victor Monlouis-Bonnaire, l’animateur du Blog MAKAKLA, a interpellé Emmanuel Macron. C’est ainsi qu’entre peut-être dans l’histoire l’homme dont la question avait fait passer quelques frissons sur les lieux de la conférence de presse, et au-delà. D’ailleurs, on n’a pas beaucoup entendu de réactions à cette décision parmi les principaux leaders politiques. A l’exception du député Serge Nilor, l’auteur d’une intervention à ce sujet à l’assemblée nationale et non suivi d’effet. Il s’est fait brûler la politesse par celui qui se considère comme un militant de la MARTINIQUE.
Santé, agriculture, cartographie des sols contaminés, les pouvoirs publics ont annoncé jeudi à l’issue d’un colloque scientifique de deux jours en Martinique, à Schoelcher, des mesures pour lutter contre la pollution au chlordécone, pesticide cancérogène et perturbateur endocrinien longtemps utilisé aux Antilles.
A partir d’octobre 2018, l’Espace Jane Lero de l’UFM devient un lieu d’information, de rencontres, d’expression, de débats avec des animations régulières : ateliers, expos, rencontres artistiques et culturelles.. Les portes sont grandes ouvertes aux femmes ou aux femmes et aux hommes selon l’animation !
L’association EQUINOXE, qui regroupe les familles de personnes souffrant de troubles psychiques, notamment de schizophrénies et Troubles bipolaires, a déjà créé 2 GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) à la Martinique (Centre et Nord Atlantique).
— Par Aide & Action —
Je voudrais tout d’abord saluer toutes les Martiniquaises et les Martiniquais, sans exception, parce que vous avez un merveilleux pays qui a besoin d’être dépollué d’urgence afin de retrouver la splendeur qu’il mérite.
Infidèles à leurs principes, les partis, constituant l’alliance de gestion à la CTM (droitistes, centristes, indépendantistes) mènent, de plus en plus, une politique de ressentiment contre le monde social martiniquais. Que d’antagonismes engendrés ici ou là par un régime sans précédent de licenciements, particulièrement significatifs, et premièrement déterminants, s’agissant de l’idéal historique envisagé, donc de son image prospective, à laquelle aspirent les tenants majoritaires de l’alliance au pouvoir. Sommes-nous déjà dans la phase utopique du séparatisme, préparant les réalisations temporelles futures ? En effet, sans avoir jamais fourni une explication du contenu de sa politique à la CTM, le Président Exécutif, particulièrement cynique, ne cesse de condamner la lourdeur des effectifs de la Collectivité, oubliant que ce n’est pas sa conscience de partisan, qui détermine la vie humaine à la Martinique, mais ce sont les conditions et les formes de vie, les besoins, les tendances du peuple martiniquais, qui, seuls, déterminent la conscience collective, de plus en plus conditionnnée par l’éducatif, l’économique, le social.
A Culture Egalité, nous avons décidé, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine. Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !
1 – Pawol an bouch pa chaj*1 !
Le livre qui entend démontrer comment la puissance coloniale s’est aussi exercée par la domination sexuelle suscite de vives réactions : en publiant de nombreuses images de femmes humiliées, il en réactiverait la violence. L’anthropologue Gilles Boëtsch, un des codirecteurs de l’ouvrage, défend un travail de recherche : on ne peut pas déconstruire le passé colonial sans voir, comprendre et critiquer ces images.
Imaginons un gouvernement mondial, sans extériorité. Tout ce qui est sous le ciel, la terre avec ses habitants, la nature, est englobé dans un système de gouvernance qui synthétise les aspirations de tous les êtres. Les états tels qu’ils existent aujourd’hui sont regroupés en fédérations régionales porteuses d’une certaine civilisation (L’Europe en est un exemple). Les fédérations sont représentées auprès du gouvernement mondial. Chaque niveau se gouverne lui-même dans le cadre du niveau supérieur si bien que le niveau mondial est l’ultime législateur des relations entre les fédérations et des états entre eux au sein d’une fédération. A l’intérieur d’un état, on peut aussi distinguer un niveau local (la commune) la région et l’état si bien que le niveau le plus local s’inscrit dans la convergence d’une politique mondiale pour le bien de tous. Tout le système bancaire grâce à internet est orienté vers la satisfaction équitable des besoins à travers la planète.
La Bibliothèque Schœlcher vous invite à la rencontre autour de l’ouvrage « Création et engagement » publié sous la direction de Dominique BERTHET.
De passage aux Antilles entre les 26 et 30 septembre, E. Macron a fait, parmi un certain nombre d’annonces participant selon lui au développement des « DOM », une proposition se voulant génératrice d’emplois et de baisse du coût de la vie, qui a surpris à la fois la population et l’immense majorité de la classe politique et économique. Il a en effet évoqué – outre des promesses n’engageant que ceux/celles qui les croient – une réforme de l’abattement fiscal de 30% existant dans les « DOM » consistant dans la réduction du plafond de celui-ci, sans néanmoins en préciser lui même strictement le montant, laissant à Annick Girardin, la ministre des Outres-mer, le soin de déclarer qu’il oscillera entre 2300 euros et 3900 euros.
Quoi faire pour que les professeurs cessent de projeter leurs finalités dans les élèves ? Comment faire aussi pour qu’ils cessent d’attribuer à ceux-ci, par autogratification naturelle, cet élan qui les a poussés vers l’enseignement ?