Catégorie : Sciences Sociales

Avec l’arrivée de l’IA, 120 millions d’actifs pourraient voir leur job disparaître

Durant les 3 prochaines années, les plus grandes économies du monde vont être touchées par ces changements majeurs.

— Par Valentin Cimino —

Une récente étude d’IBM laisse penser que l’intelligence artificielle pourrait remplacer des millions de travailleurs à travers le monde : 120 millions pour être exact. Cette fois-ci ça y est, l’intelligence artificielle est prête pour faire son entrée sur le monde du travail. Au cours des 3 prochaines années, les 12 plus grandes économies du monde pourraient bien être totalement chamboulées par ce changement majeur.

L’IA arrive-t-elle trop vite dans le monde du travail ?
Pour Amy Wright, co-directrice d’IBM Talent & Transformation : « les entreprises sont confrontées à des préoccupations croissantes face à l’arrivée de l’intelligence artificielle sur le marché du travail. Le fossé se creuse entre les compétences d’une IA et d’un humain. Une prise de conscience sur l’impact que ces nouvelles technologies pourraient avoir sur l’économie mondiale est seulement en train d’émerger. Cependant l’intelligence artificielle n’arrivera pas demain dans notre quotidien, mais bien aujourd’hui ».

Lire aussi : L’IA devrait détruire 120 millions d’emplois d’ici 3 ans

Effectivement, d’après le rapport, la moitié des PDG interrogés estiment ne pas avoir les ressources financières nécessaires pour remplacer leur main d’œuvre par des machines.

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Il perd sa maison pour des droits de succession jamais payés depuis 30 ans

Une solution pour la Martinique?

Puisque la succession n’a pas été réglée depuis plus de 30 ans, une maison de Seine-et-Marne a été déclarée «sans maître» et attribuée à la commune. L’occupant qui en avait hérité de sa grand-mère doit être expulsé.

Ne pas régler ses droits de succession peut être lourd de conséquences. Pour ne pas s’être occupé de régler les formalités et les frais liés au décès de sa grand-mère décédée en 1985, un habitant de Féricy (Seine-et-Marne), Pascal Monin, est en train de l’apprendre à ses dépens. Comme le rapporte Le Parisien, la vaste demeure de 466 m² entourée de 2281 m² de terrain, qu’il considère comme la sienne est désormais propriété de la commune. Puisque ni sa mère, ni lui-même n‘ont jamais ouvert de succession, ni réglé les moindres frais en ce sens, l’administration fiscale estime que l’on peut parler de «bien sans maître».

Au terme d’un délai de prescription de 30 ans où le propriétaire ne se fait pas connaître, la maison est ainsi attribuée à la commune. L’occupant des lieux, un homme de 58 ans vivant du RSA, ne l’entend pas de cette oreille et ne compte pas libérer les lieux, soutenu par des voisins et par l’association Droit au logement.

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« L’obèse n’est pas embauchable parce qu’il est jugé fainéant »

— Par Fabiola Dor …
Le monde du travail est impitoyable avec les personnes en surpoids. Du recrutement à la négociation salariale, les salariés victimes de grossophobie nous racontent leurs discriminations.
Dans l’imaginaire collectif, les beaux réussissent mieux que les autres.

“Avant d’arriver sur le marché du travail, je subissais déjà une grossophobie quotidienne mais j’ai vite appris à passer outre les commentaires des cons. En revanche, quand j’ai commencé à chercher un emploi, j’ai très mal vécu qu’on doute de mes compétences à cause de mon poids”, confie Gabrielle Deydier, auteure de On ne naît pas grosse, un livre basé sur ses expériences personnelles.

Caraïbe. Les femmes de plus en plus obèses 

Dans cet ouvrage publié en 2017, l’auteure espère briser les tabous sur la grossophobie. Elle partage des anecdotes humiliantes avec les professionnels de santé, les enseignants ou encore les recruteurs. “À la fin d’un entretien, un employeur m’a dit que mon QI n’est pas proportionnel à mon IMC, rapporte-t-elle.

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Un rapport s’alarme de « la dégradation généralisée » des masses d’eau en Guadeloupe

Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.

La Guadeloupe subit « une dégradation généralisée des masses d’eau », selon Hugues Delannay, directeur adjoint de l’Office de l’eau de Guadeloupe, commentant un rapport sur l’état des nappes souterraines, des rivières et de la mer que l’AFP s’est procuré, mardi 10 septembre.

Une dégradation causée par « l’activité anthropique », selon l’Office de l’eau, dont « l’agriculture et l’assainissement (…) et dans une moindre mesure l’industrie ».

Stations d’épuration non conformes

Le constat le plus « alarmant » du rapport, selon M. Delannay, est l’augmentation de la salinité de la nappe d’eau douce souterraine située sous la Grande-Terre. En cause, « l’intensité de l’utilisation de la nappe, notamment par des forages d’alimentation en eau potable », mais aussi les pollutions d’origine agricole, pesticides et composés azotés.

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Le racisme comme système

— Par Denis Colombi —

Lorsque l’on tape « racisme » sous google, la première proposition qui apparaît est « racisme anti-blanc ». Et sur les liens proposés, il faut attendre le quatrième pour avoir une critique de cette notion. Les sociologues affirment souvent que le « racisme anti-blanc » n’existe pas : une idée mal comprise, parce que souvent appréhendée avec ce qu’il faut de mauvaise foi pour se lancer dans la fausse indignation contre la « bien-pensance ». Derrière cette idée, ce qu’il y a en jeu, c’est la compréhension de ce qu’est le racisme. Le plus souvent, celui-ci est perçu comme un sentiment individuel – en grande partie parce que les mouvements et politiques anti-racistes contribuent largement à le cadrer ainsi. Pourtant, du point de vue sociologique, ce n’est pas cela le racisme. Le racisme, c’est un système. Explications.

Pour une bonne introduction à ce problème on peut regarder ce sketch de l’humoriste australien Aamer Rahman. En affirmant qu’il est possible de faire du « racisme inversé » (reverse racism, le terme anglais qui correspond le mieux à ce que certains appellent « racisme anti-blanc »), il montre l’absurdité de cette notion.

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Le choix d’une retraite

— Par Jean Abrosi —
Lucien est à la retraite depuis 30 ans après de bons et loyaux services à la RATP. Il a choisi de revenir dans son île natale après avoir vécu en France pendant une quarantaine d’années. Grâce à ses économies et à celles de sa fidèle épouse, il avait émis le voeu de s’acheter un bout de terrain en Martinique et de construire une maison où tous les deux viendraient vivre leur retraite. Grâce à Dieu, leur voeu fut exaucé et ils ont retrouvé le pays de leur enfance. Animé d’une attitude positive, ce couple a adhéré dès les premières années, aux différentes activités communales voire à un club de convivialité qui lui a permis de se retrouver avec des amis d’enfance. Hélas, comme tous ceux qui ont vécu en France et qui sont revenus dans leur pays natal, ils ont été déçus par la mentalité antillaise, trop rétrograde à leur avis. Et Lucien le premier s’est retiré dans sa tour d’ivoire.

Aujourd’hui, il préfère se retrouver seul, sans voisins, sans amis. Le matin dès 4 h, il est levé.

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Épandage de pesticides: 5 mètres de protection pour quoi faire?

— Par Pierre Sautreuil avec l’AFP —

Le gouvernement soumet aujourd’hui à consultation un projet de décret fixant à 5 ou 10 mètres, selon les cultures, la distance minimale entre les habitations et les zones d’épandage de produits phytosanitaires. Mais d’où viennent ces chiffres?

L’annonce a fait bondir les écologistes, mais Élisabeth Borne l’assure: «ces distances ne sortent pas d’un chapeau». D’après la ministre de la transition écologique, le projet de décret proposant des distances de protection de 5 à 10 mètres s’appuie sur des recommandations formulées en juin 2019 l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) un organisme scientifique rattaché au ministère de l’Agriculture.

● Que contient ce rapport?

Dans son avis rendu le 14 juin, l’agence recommandait la mise en place de «distances de sécurité» allant de 3 mètres pour les grandes cultures à 10 mètres pour les vergers et vignes. Ces distances de sécurité peuvent être «supérieures, par mesure de précaution en particulier pour les produits classés cancérogènes, mutagène ou toxique pour la reproduction», précise l’Anses.

L’agence recommande aussi «la généralisation des dispositifs limitant la dérive» des pesticides. Elle insiste aussi sur «l’importance des programmes de formation des agriculteurs aux bonnes pratiques».

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Martinique : trois jeunes morts, emportés par une crue soudaine

Les victimes ont été piégées par la brusque montée des eaux d’une rivière alors que l’île était placée en vigilance jaune en raison d’orages et de fortes pluies.

La crue soudaine d’une rivière en Martinique, au Marigot, dans le nord de l’île, a causé la mort de trois jeunes personnes, dimanche 8 septembre, ont indiqué des pompiers.

Les trois victimes, dont les âges n’ont pas été précisés, étaient venues profiter de la rivière, au lieu-dit Fond Papin, alors que Météo-France avait placé l’île en vigilance jaune pour fortes pluies et orages dimanche après-midi.

Ils ont été emportés vers 15 heures heure locale par une brusque montée des eaux de la rivière le Lorrain, dans la commune du Marigot. Deux corps ont été repêchés dans l’après-midi par les gendarmes et les pompiers, dont l’un juste avant la tombée de la nuit avec l’appui de l’hélicoptère de la sécurité civile. Le troisième corps était toujours recherché, et une enquête était en cours pour déterminer les circonstances du drame.
Quatre autres personnes secourues

La Martinique avait été placée en vigilance jaune samedi après-midi pour fortes pluies et orages alors qu’il faisait grand soleil.

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France-Allemagne : le grand écart des salaires des profs

— Par Gilles Fumey —
La longue crise du recrutement des enseignants en France peut-elle être mise en regard avec l’Allemagne ? Curieux qu’il n’y existe pas de crise. Les professeurs débutants sont rémunérés plus du double des stagiaires français : 24 580 € de ce côté-ci du Rhin, 50125€ de l’autre côté. Etonnant, mais il y a un biais géographique.

Partons d’abord de ce constat qu’un étudiant dont on exige un master 2, donc cinq ans d’études post-bac, a du mal à accepter un job avec un salaire à 135% du Smic en début de carrière pour 268% en Allemagne. Oui, le salaire est bien pour les jeunes professeurs (pas les vocations tardives) un repoussoir pour ce métier qui ne reconnaît pas les efforts des études longues et exigeantes.

En outre, l’Allemagne ne subit pas l’humiliation annuelle de l’enquête Pisa, publiée par l’Ocde, comparant le niveau de formation des collégiens. L’Allemagne était dans les mêmes clous que la France il y a vingt ans. Aujourd’hui, elle est très loin devant alors que la France après avoir reculé fait du surplace (26e rang sur soixante-dix pays).

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En Guadeloupe, des habitants réhabilitent le centre historique de Pointe-à-Pitre

— Par Syrine Attia —

En Guadeloupe, une association réhabilite le quartier du centre historique de Pointe-à-Pitre depuis plusieurs années, en repeignant les façades des habitations ou encore en créant des jardins partagés. L’objectif : transformer l’image et la vie du quartier.

L’association “Ateliers Odyssée” a lancé l’opération “Pli Bel Lari” en 2014, dans le centre historique de Pointe-à-Pitre. Pour œuvrer à son embellissement, ses membres ont d’abord commencé par repeindre certaines habitations. Les images de façades colorées se succèdent ainsi sur leur page Facebook.

Plusieurs clichés montrent également les bénévoles armés de pinceaux, prenant la pause devant des maisons fraîchement “relookées”.

Voir les photos et vidéo sur le site France24

“Nos maisons avaient grise mine, alors nous avons décidé de les repeindre”

Sylvie Adélaïde, architecte-urbaniste et plasticienne de formation, est la présidente de l’association. Elle explique comment est né le projet :

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Une personne sur dix vit dans l’isolement

— Par Pierre Sautreuil —

Les Français sont-ils plus seuls aujourd’hui qu’il y a dix ans? Si les chiffres de l’isolement semblent rester stables dans la durée, le sentiment de solitude change de visage et touche toutes les catégories sociales.

La réalité étudiée par l’Insee dans son dernier rapport paru mardi et consacrée à l’isolement des personnes a quelque chose de glaçant, tant le critère semble sévère. Sont «isolés», au regard de cette étude, les individus de plus de 16 ans qui disent n’être en contact avec un ami ou un membre de leur famille qu’une fois par mois, au mieux -téléphone et messagerie instantanée inclus. Cet isolement relationnel extrême concerne pourtant 3% des Français. Plus grave, ils sont 10% à ne rencontrer un membre de leur entourage ou de leur famille «au plus une fois par mois».

Proportions stables
Cette étude réalisée auprès de 21.000 personnes en 2015 ne paraît que cette semaine, mais présente l’avantage d’avoir déjà été conduite à deux reprises, en 2011 et 2006, des bornes de comparaison pour étudier la manière dont l’isolement a évolué au cours des deux décennies écoulées.

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Parutions en Sciences Sociales : nouveautés du 8 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le racisme «anti-blanc» n’est «pas une expérience de masse»

— Par Sylvain Mouillard —
Seulement 15% des personnes des Français «majoritaires non paupérisés» déclarent avoir déjà été la cible de discrimination, contre 60% des descendants d’immigrés d’Afrique subsaharienne. Photo Vincent Kessler. Reuters
Une étude de l’Ined se penche sur ce phénomène, bien moins répandu que le racisme envers les minorités, et qui ne débouche que très peu sur des discriminations.

Quelle est la réalité sociologique du «racisme anti-blanc» ? C’est à cette question – et à beaucoup d’autres – que les chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (Ined) ont tenté de répondre dans leur colossal travail mené depuis une dizaine d’années auprès de 22 000 personnes. Constatant la «forte médiatisation» de cette thématique et le fait que des «personnalités politiques et intellectuelles ont voulu en faire une question de société» (Jean-François Copé, Alain Finkielkraut), les chercheurs se sont efforcés d’appréhender ce qu’ils appellent les «faits de racisme déclarés par la population majoritaire». Autrement dit, les personnes nées en France métropolitaine et dont les deux parents étaient Français à la naissance.

Ils ont pour cela divisé ce groupe sans ascendance migratoire en plusieurs catégories : les majoritaires «altérisés du fait de leur religion ou de leur apparence» (7%), ceux ayant vécu en couple mixte (8%), les «paupérisés et étudiants en situation de précarité» (10%) et les «majoritaires non paupérisés» (75%).

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« En finir avec l’élevage intensif, cet ennemi de l’intérêt général »

— Par Collectif —

L’association de défense des animaux L214 lance, dans une tribune au « Monde », un appel contre l’élevage intensif, soutenu par près de 200 signataires, dont Isabelle Adjani, Stéphane Bern, Florence Burgat, Frédéric Lenoir, Michel Onfray, Amélie Nothomb, Pablo Servigne et Véronique Sanson.

Nous, citoyennes, citoyens, organisations, conscients des enjeux éthiques, environnementaux, sanitaires et sociaux, ne voulons plus des élevages intensifs et industriels qui confinent les animaux dans des bâtiments fermés, dans des cages, dans des bassins en béton, les forçant à vivre dans des conditions de promiscuité extrêmes.

Nous ne voulons plus d’élevages intensifs non respectueux de l’environnement, fortement émetteurs de gaz à effet de serre, producteurs d’algues vertes et de pluies acides.

Nous ne voulons plus d’élevages intensifs destructeurs de la biodiversité, acteurs de la déforestation.

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«Il y a du racisme dans la culture blanche»: les propos de Lilian Thuram font polémique

« Le peuple, qui au début de la lutte avait adopté le manichéisme primitif du colon : les Blancs et les Noirs, les Arabes et les Roumis, s’aperçoit en cours de route qu’il arrive à des Noirs d’être plus blancs que les Blancs » Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre , La Découverte Poche, 2002, ch. II, p. 139.

 

Dans une interview donnée mercredi au journal italien Corriere dello Sporte, l’ex-footballeur champion du monde 1998 dénonce le racisme des sociétés européennes caractérisé, selon lui, par un sentiment de supériorité des blancs.

Quelques jours après l’incident raciste de Cagliari (Italie) qui ont vu des supporteurs italiens pousser des cris de singe lors du penalty de Romelu Lukaku, l’attaquant belge de l’Inter de Milan, Lilian Thuram, vainqueur de la coupe du monde 1998 et militant antiraciste, a fait une sortie qui fait polémique dans le quotidien italien, Corriere dello Sport.

«Si on en parle depuis tant d’années, mais qu’on ne réussit à rien faire, cela veut dire qu’il y a une énorme hypocrisie et qu’on manque de volonté», déclare-t-il aux journalistes italiens.

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Assurance scolaire : à quoi sert-elle ?

Une attestation d’assurance scolaire vous est demandée par l’école, le collège ou le lycée de votre enfant et vous vous demandez s’il est utile de souscrire une telle assurance. Est-elle indispensable ou même obligatoire ? Que couvre-t-elle exactement ?

Une fiche pratique de l’Institut national de la consommation (INC) répond à ces questions.

La souscription d’une assurance n’est pas exigée pour les activités scolaires obligatoires inscrites dans l’emploi du temps de l’élève (sorties à la piscine ou au gymnase par exemple).

En revanche, pour les activités facultatives organisées par l’établissement (visites de musée, séjours linguistiques, classes de découverte), l’assurance est obligatoire afin de couvrir à la fois les dommages dont l’enfant serait l’auteur (responsabilité civile) et ceux qu’il pourrait subir (assurance individuelle-accidents corporels).

Cette assurance est également nécessaire pour l’enfant qui fréquente la cantine mais aussi pour les activités périscolaires organisées par les communes.

  À noter :

Il existe principalement deux formules de contrat d’assurance scolaire :

  • « Scolaire et trajet » : elle couvre uniquement l’école et le trajet aller et retour du domicile à l’école. Elle n’est pas valable pendant les vacances, durant les jours de congés ou au domicile des parents.

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Ce qui a changé au 1er septembre 2019

Écoles maternelles, sécurité sociale des étudiants, prélèvement à la source, tarifs du gaz… Retrouvez dans notre dossier la sélection des nouveautés administratives du 1er septembre 2019.

Instruction obligatoire

Abaissement de l’âge obligatoire de l’instruction à 3 ans, école à la maison, contrôle des connaissances… 5 décrets parus au Journal officiel du 4 août 2019 précisent les mesures concernant l’instruction obligatoire prévues par la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance.

Instruction obligatoire : quoi de neuf pour la rentrée 2019 ?

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Sa nou Yé ?

— Olivier Ernest Jean-Marie  —
Un collectif, une association, une entreprise, une communauté, un pays, un état, un club, un, syndicat, une église, une université, un projet peuvent croître durablement avec ambition, énergie, équilibre, enthousiasme et confiance quand il existe en leur sein un questionnement continu générant un processus itératif, systémique et participatif de réponses autour de ces questions :

  • Quelle est notre vocation, notre raison d’être ensemble ? Quelle est notre intention collective : que voulons-nous construire ensemble ? quelle est notre contribution à nos lieux (région, continent, monde, cosmos, …) ? quelles sont nos relations à notre ascendance, à notre descendance ?
  • Quelle est notre mémoire collective : quelle vision commune avons-nous de l’histoire qui nous a menés jusqu’à aujourd’hui ?
  • Quelle est notre conscience collective ? quelles valeurs cultivons-nous collectivement ? Sur quelles valeurs devons-nous appuyer pour apporter notre contribution au monde ?
  • Quelle est notre sensibilité collective ? qu’est-ce qui nous fait vibrer tous ensemble ? Quelles sont les émotions qui nous rassemblent ?
  • Quel résultat souhaiterions-nous avoir obtenu dans 10 ans ? selon quels indicateurs ?

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Le Livre Blanc contre les violences faites aux femmes : la contribution des femmes de Martinique

Nos voix. Nos droits

Après consultation publique et afin de porter les voix des Martiniquaises au Grenelle sur les violences conjugales initié par le gouvernement, le Collectif du 8 Mars recueille ici les témoignages et propositions des citoyennes.

Fait, le samedi 31 août 2019, à Fort-de-France

27 propositions / 104 témoignages

I/ Une politique régionale de lutte contre les violences faites aux femmes

1) Faire entrer la question des violences faites aux femmes dans les projets politiques de chaque collectivité (Collectivités territoriales, Communautés de communes, municipalités) avec un·e référent·e dans chacune d’entre elles.

2) Une ligne budgétaire permettant la mise en œuvre de ladite politique.

3) Une plus grande réactivité des policiers/gendarmes

« Mon voisin a traîné sa femme par les cheveux et l’a frappée en pleine rue. Nous avons appelé la police tout de suite, ils sont arrivés une heure après. Elle s’était déjà enfuie avec l’aide d’un autre voisin et nous avons dû seul·es retenir le mari violent. Ce n’est pas la première fois que ça arrive ! »»

Sophia, 25 ans

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La Fabrique du crétin digital

Les dangers des écrans pour nos enfants

Dans son dernier livre La fabrique du crétin digital, le docteur en neurosciences Michel Desmurget s’attaque à plusieurs idées reçues sur les bienfaits de la révolution numérique. Il rappelle les effets délétères des nouvelles technologies sur l’attention et la réussite scolaire.
La Fabrique du crétin digital

Michel Desmurget
La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d’une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires).
Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…).

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Chaque jour, 3 dépôts de plaintes de femmes battues en Martinique.

Un taux de violences contre les femmes deux fois plus élevé que dans l’Hexagone

Les réactions de l’Union des Femmes de Martinique et de Culture Égalité lors de la création de la Commission territoriale de lutte contre les violences conjugales

« Il manque l’argent, le nerf de la guerre »

Rita Bonheur, présidente de l’Union des Femmes
« Cette commission est un outil au service de la politique territoriale en matière de lutte contre les violences conjugales. En Martinique, le taux de violences contre les femmes est deux fois plus important que dans l’Hexagone. C’est bien plus que les accidents de la route et près de 1000 plaintes par an sont déposées. On le voit, dès que l’on fait une conférence, une formation, il y a toujours des femmes qui viennent nous voir après, pour savoir comment faire. C’est pourquoi la parole doit vraiment se libérer. Malheureusement, il manque encore beaucoup de choses : une volonté politique commune malgré la richesse des acteurs de terrain, très lucides mais qu’il faut mettre en cohérence. Ce qu’il manque aussi, il faut être clair, c’est l’argent, le nerf de la guerre.

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L’Appel des appels, acte II : les nouvelles insurrections

Dix ans après la publication de Pour une insurrection des consciences, des professionnels entre autres du soin, de l’éducation, du social se réuniront les 6 et 7 septembre à Marseille.

Décembre 2008 : à l’initiative de deux psychanalystes, Roland Gori et Stefan Chedri, un Appel des appels, ayant vocation de rassembler tous ceux qui luttaient contre la « casse » de leurs métiers, était lancé. Près de 90000 « professionnels de l’humain » s’y sont reconnus. Ont suivi des journées de travail, la constitution d’une Association, la construction d’un site, et dès 2009 un premier ouvrage au titre ambitieux : « Pour une insurrection des consciences », coordonné par Roland Gori, Barbara Cassin et Christian Laval, paru aux Éditions des Mille et une nuits. Cet ouvrage réunit des contributions de professionnels du soin, de l’éducation, de la recherche, de l’enseignement, du travail social, de la justice, de la culture et de l’information révoltés par les nouvelles procédures technocratiques et comptables inspirées du néolibéralisme, engagées par les réformes lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Aucune de ces analyses qui alertaient sur la perte de sens des métiers, l’emprise de l’évaluation comptable, la prolétarisation des professionnels et la mise en servitude des citoyens, n’est devenue obsolète.

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Les Origines du populisme

Entre ressentiment et société d’individus

Un ouvrage de Yann Algan, Elizabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault.
Le populisme est le produit de deux secousses telluriques. Premier séisme : la montée d’un immense ressentiment contre les partis et les institutions politiques. Face à l’échec de la droite et de la gauche à contenir les excès du capitalisme, la radicalité « anti-système » a brisé les compromis que l’un et l’autre camps étaient parvenus à édifier. Deuxième séisme : la fin de la société de classes, au profit d’une société d’individus pensant leur position sociale en termes subjectifs. Une nouvelle polarité en résulte, qui sépare les « confiants » des « méfiants » envers autrui. La droite populiste surgit au croisement d’une double méfiance – à l’égard des institutions politiques et à l’égard de la société. Elle prospère sur le désenchantement démocratique, tout en renouvelant le clivage gauche-droite. Fondé sur des données inédites, cet ouvrage se révèle essentiel pour comprendre le présent et l’avenir des sociétés démocratiques.

Doyen de l’École d’affaires publiques, Yann Algan est professeur d’économie à Sciences Po. Économiste, Elizabeth Beasley est chercheuse à l’Observatoire du bien-être au CEPREMAP, et ancienne directrice de J-PAL France.

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L’absentéisme au travail ne cesse d’augmenter

Selon une récente étude, l’absentéisme au travail a augmenté de 3,6% sur un an. Outre la maladie, sont notamment mis en cause l’insatisfaction, l’engagement dans l’entreprise et la situation personnelle des salariés.

Absent plus souvent… et plus longtemps. Voici en résumé le constat que dresse l’étude annuelle du cabinet Gras Savoye Willis Towers Watson, spécialiste en ressources humaines. On y apprend que le taux d’absentéisme au travail dans le privé a en effet augmenté de 3,6% entre 2017 et 2018 et plus largement de 16% depuis 2014 pour atteindre aujourd’hui à 3,73%. Ainsi, sur 100 salariés dans une entreprise, près de quatre sont absents chaque jour, note Julien Vignoli, directeur général délégué du cabinet auteur de l’étude. Le nombre de travailleurs à se porter malade au moins une fois dans l’année a lui aussi progressé, de 8% en quatre ans. L’étude porte sur 546 entreprises françaises, pour un panel de plus de 250.000 salariés. Les congés maternité et paternité, sabbatiques, ou encore les absences injustifiées en sont exclus.

» LIRE AUSSI Arrêts de travail: ces entreprises qui traquent les salariés fraudeurs

L’absentéisme coûte chaque année 60 milliards aux entreprises françaises

En 2015, selon une étude du cabinet Ayming réalisée avec AG2R La Mondiale, les salariés du privé se sont absentés en moyenne 16,6 jours par an, soit un taux d’absentéisme de 4,55%.

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Pour les travailleuses d’Amérique latine et des Caraïbes, le chemin vers l’égalité est long et semé d’embûches

—  Rapport de l’O.I.T. ( Organisation Internationale dui Travail) —
Dans la région, les femmes touchent en moyenne un salaire horaire inférieur de 17 pour cent à celui des hommes et, si elles sont de plus en plus nombreuses à arriver sur le marché du travail, elles sont encore loin d’être traitées à égalité, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

LIMA (OIT Infos) – En raison de la persistance des disparités entre hommes et femmes et des progrès insuffisants dans la réalisation de l’égalité professionnelle entre les sexes, les pays d’Amérique latine et des Caraïbes doivent adopter une série de mesures transformatrices, selon un nouveau rapport de l’OIT.

Ces nouvelles mesures devraient intégrer un examen des politiques actuelles et viser à résoudre les problèmes politiques, y compris les facteurs dits «invisibles» comme les stéréotypes, les comportements et les normes sociales.

Le rapport, Mujeres en el mundo del trabajo: Retos pendientes hacia una efectiva equidad en América Latina y el Caribe (Les femmes dans le monde du travail: les obstacles à surmonter pour une égalité effective en Amérique latine et dans les Caraïbes), constate que, pour chaque heure travaillée, les femmes perçoivent un revenu inférieur de 17 pour cent en moyenne à celui des hommes pour un travail similaire, avec une expérience, une éducation et un contexte familial comparables.

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