Comment les autochtones ont-ils vécu la “Découverte” de l’Amérique ? Écoutons la voix des colonisés.
L’Europe et l’Amérique vivaient de part et d’autre de l’océan, chacun ignorant l’existence de l’autre, jusqu’à leur rencontre en 1492, quand Cristobal Colón découvre les Antilles.
Anacaona règne alors sur un des royaumes d’Haïti. Elle et son peuple Taïno accueillent les Espagnols avec cordialité, amitié, respect. Mais les Espagnols mettent en place leur projet colonisateur : ils déstructurent la société Taïno, détruisent ses lieux de culte, lui imposent un nouveau mode de vie… Délibérément, ils exterminent un peuple et sa culture.
Moins d’un siècle après cette Rencontre, les Taïnos ont totalement disparu d’Haïti et des Caraïbes – entraînant la déportation massive d’Africains pour servir de main d’œuvre.
La mémoire enfouie de cette extermination n’a cependant pas disparu. Par la voix d’Anacaona, revivez l’histoire des Taïnos, premier peuple des Antilles – Guadeloupe, Martinique, Cuba, Porto Rico, et bien sûr Haïti…
On a déjà beaucoup parlé de cette conquête – mais par la voix des colons. Écoutons cette fois les colonisés : leurs tentatives d’adaptation, leur désespoir, leurs résistances.

C’est la première fois depuis plusieurs dizaines d’années que les travailleurs ne pourront pas défiler dans les rues ce Premier mai 2020.
Nous, salarié.e.s en emploi discontinu, de la restauration, de l’hôtellerie, du spectacle vivant, du tourisme, de l’audiovisuel, du social, de l’événementiel, des services, et de tant d’autres secteurs utilisant des contrats précaires, sommes les grand.e.s oublié.e.s.
Instauré le 17 mars, le confinement a mis sous cloche l’économie française, provoquant dans le pays une décroissance subie, avec ses bons et ses mauvais côtés. De quoi permettre aux adversaires de la croissance infinie de devenir audibles.
Avec la pandémie, la gratuité des livres, des films ou des concerts s’est répandue. L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) tire la sonnette d’alarme.
Ils devaient participer à une croisière pédagogique dans les Caraïbes, puis revenir en Europe en avion. Ces 25 jeunes Néerlandais ont finalement dû traverser l’Atlantique à la voile pour pouvoir rentrer chez eux, aux Pays-Bas.
Le 11 mai, les enfants auront vécu confinés deux mois. Deux mois à manquer d’air et d’espace pour la plupart d’entre eux, deux mois aussi à regarder les écrans plus que d’ordinaire. Ils étaient déjà trop sédentaires,
Le ministre de l’Éducation a donné une consigne : ouverture des écoles, 11 mai pour le primaire, 18 mai pour les collèges, 25 mai pour les lycées. De nombreux maires et élus donnent leur position : c’est non, car nous ne serons pas prêts au mois de mai, en particulier pour l’approvisionnement en masques. Les enseignants sont dans le flou. Les parents d’élèves ne savent pas quoi faire, surtout qu’on leur avait dit, au moment de la fermeture, que les enfants étaient les premiers vecteurs de l’épidémie !
D’une manière retentissante et prenant l’humanité entière à témoin, notre nouvelle actualité mondiale pandémique nous contraint à une remise en question générale. Cette pause forcée sous la forme d’une quarantaine sans précédent interroge nos choix et nos valeurs. Face au naufrage collectif potentiel, c’est surtout le rapport de l’homme à l’homme qui doit nous interpeller. Qu’est-ce que l’homme pour l’homme ? Que veut faire l’homme de l’homme ? À l’heure de la financiarisation triomphante du vivant, à l’heure où l’humain est devenu la principale marchandise de ce qu’il convient d’appeler la guerre économique mondiale, quel chemin prendre pour préserver l’homme de lui-même ? L’homme guerrier ambitieux et fou est devenu à la fois son principal allié et son plus dangereux ennemi. Comment réduire la faillite éthique qui conduit l’humain à s’autodétruire ? Comment retrouver le dénominateur commun moral qui réinscrive l’humanité dans une perspective harmonieuse et pacifique, salvatrice et pérenne ? Le chemin du rêve commun n’est pas tracé, il est à tracer ensemble. À travers une relecture de notre définition de l’homme, Pierre Pastel, universitaire, sociologue et thérapeute, nous invite de nouveau
Si les débats font rage sur la meilleure façon d’enrayer la propagation du virus quand les déplacements seront à nouveau autorisés, il paraît impossible d’échapper à un rebond des contaminations.
Le théâtre vivant
Le préfet de Guadeloupe a réquisitionné plusieurs opérateurs de l’eau pour trois mois, afin de pallier les manques d’eau dans plusieurs communes du territoire d’outremer, en pleine crise sanitaire du coronavirus, a appris l’AFP de sources concordantes.
— Par Christian Ursulet, directeur général honoraire de l’ARS —
Le coronavirus focalise l’attention parce qu’il tue, bouleverse les habitudes, fragilise les convictions, met à mal le système économique, menace nos organismes, remet en cause les vérités établies. En effet, il s’agit bien d’un événement majeur qui génère de multiples interrogations mais entre autre, révèle le rôle salvateur de l’État-providence. Quant au confinement dont la durée est à la fois proche et lointaine, c’est probablement l’occasion de se libérer de l’emprise de la rentabilité à tout prix et des planifications souvent hasardeuses. En outre, le coronavirus en tant que révélateur primordial met en évidence l’augmentation de la consommation d’un surplus d’informations à la fois vraies et contradictoires, sans oublier les réseaux sociaux qui multiplient les sources de confidences et propagent des prophéties en tout genre.
Les nuages d’une dépression non pas cyclonique mais économique et sociale s’amoncellent dans le ciel de la région Caraïbe.
Depuis le début du confinement des voix s’élèvent ! Des voix de femmes : des féministes, des dessinatrices, des femmes sans aucune casquette particulière ! Le grondement se fait de plus en plus fort !
« Je ne peux dire d’emblée que nous ne pourrons pas le faire car « difficile ne veut pas dire impossible », d’une part. D’autre part, … »pour toutes ces raisons, la date du 11 mai ne me semble pas envisageable. Pour autant, il nous faut dès aujourd’hui commencer à travailler à la réussite de la prochaine rentrée scolaire ». Réveillons-nous, car nous sommes en Guadeloupe ! Ce sont les paroles de Mme BOREL-LINCERTAIN, présidente du conseil général de Guadeloupe, puis de celles de Ary CHALUS président du conseil régional. On en est loin en Martinique.
Dans votre dernière allocution, vous déclariez : « Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies. Et nous réinventer. Moi le premier. »
Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée, initiateur des « Assises itinérantes de la Table renversée » et auteur de La Révolution citoyenne au cœur (Editions Eric Jamet, 2017). Il est par ailleurs impliqué dans la France insoumise.
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Pour le moment le déconfinement par « passeport immunitaire » ne se base sur rien de sérieux, avance l’Organisation mondiale de la santé
Alors que tous les pays du monde font face à la crise sanitaire du Covid-19, ils doivent également faire face à une crise économique et vraisemblablement sociale dont l’impact est encore difficile à évaluer . Les États entrent progressivement en récession, inquiétant les gouvernements qui doivent faire face dans le même temps à des dettes publiques en forte croissance. Comment la France en particulier réagit-elle à cette situation ?