Le ministre de la culture n’a cependant pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament.
Durement touché par les mesures de confinement, le secteur de la culture attend des réponses de son ministre, Franck Riester. Mardi 5 mai au matin, ce dernier a assuré être en train de travailler à un dispositif de protection des intermittents du spectacle durant les mois d’été.
Interrogé par un auditeur au micro d’Europe 1, le locataire de la rue de Valois a réfuté rester inactif, alors qu’Emmanuel Macron doit annoncer des mesures pour le monde de la culture mercredi.
« Nous avons pris dans l’urgence la décision de repousser de trois mois le délai pour regarder le nombre d’heures obtenues par les intermittents du spectacle pour bénéficier de leur régime d’assurance-chômage et de leur protection sociale. »
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Mais Franck Riester n’a pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament, c’est-à-dire une mise à zéro des compteurs sur le décompte des droits. « Nous travaillons avec la ministre du travail, Muriel Pénicaud, et le gouvernement à prolonger les dispositifs pour que, notamment pendant l’été, les intermittents du spectacle ne soient pas pénalisés », a-t-il poursuivi.

L’économiste et Prix Nobel de la paix 2006 appelle, dans une tribune au « Monde », à repenser le monde de l’après. Pour lui, la reconstruction doit être sociale et écologique, pour éviter une catastrophe qui pourrait être bien pire que l’actuelle.
— Par Olivier Lancien —
Les parlementaires américains s’interrogent sur la gestion de la crise « Covid-19 », concernant la Croisière Carnival, mais plus largement sur la propagation du virus dans la Caraïbe.
« En mai, fais ce qu’il te plaît », prétendait l’adage populaire, qui ne semble hélas ! plus avoir désormais raison d’être, le métaphorique « En avril, ne te découvre pas d’un fil » me paraissant davantage à l’ordre du jour !
— Par Hervé Brival —
Michel Houellebecq est écrivain. C’est la première fois qu’il s’exprime depuis le début de la pandémie. Dans cette lettre, il récuse l’idée de l’avènement d’un monde nouveau après la crise du coronavirus. Son texte et la lecture proposée par Augustin Trapenard, sont reproduits dans leur version intégrale.
Je ne relaie pas ces articles pour affirmer une quelconque prise de position qui serait mienne. La situation est grave, complexe, et nous y perdons notre latin ! Il ne doit pas être bien facile à l’heure présente de prendre des décisions qui soient justes, utiles, et sans danger. Je n’envie pas les responsables, qui ne s’attendaient pas à être confrontés à ce genre de fléau, qui doivent néanmoins trouver dans l’urgence des solutions, savoir comment réagir au mieux, tenter d’endiguer l’épidémie, sauvegarder nos vies, sauvegarder la culture et l’économie, assurer enfin l’avenir des jeunes générations… Je vis à la Martinique, où le virus progresse petit pas après petit pas, mais l’ensemble de ma famille réside dans le Grand Est où il s’est imposé dans toute sa férocité après y avoir pris pied, et c’est sans doute la raison pour laquelle les témoignages qui suivent m’ont plus que d’autres interpellée…
A l’échelle mondiale, l’organisation internationale du travail (OIT) alerte sur la crise massive du chômage qui arrive dans le monde.
2020 Mai 2 Tout à l’envers ou à l’endroit !
Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».
On ne présente plus Monique et Michel Pinçon-Charlot, célèbres sociologues, spécialistes de la grande bourgeoisie et des élites. Les deux anciens directeurs de recherche au CNRS — ils ont pris leur retraite en 2007 — critiquent depuis des années le comportement des « ultra-riches » et leurs techniques pour garder le pouvoir à tout prix. Un engagement intellectuel devenu politique en 2017, lorsque Monique Pinçon Charlot est devenue candidate aux élections législatives pour le Parti communiste… Livres, BD, documentaires jeunesse, tous les moyens sont bons pour vulgariser leurs travaux ! Ils ont réalisé, en novembre 2019, un jeu didactique et drôle sur la “guerre des classes”. Un jeu qui questionne les rapports entre les classes sociales, et les stratégies « des dominants » pour garder leur position. Le stock, vite épuisé, a été reconstitué aujourd’hui. Un délicieux « cadeau empoisonné » pour vos « potes de droite »…
Rues désertes, transports peu fréquentés : en cette période de confinement, de nombreuses femmes témoignent du harcèlement et des agressions sexuelles subies dans l’espace public, où elles ont désormais « autant peur le jour que la nuit ».
La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles. Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits.
Actions pour soutenir les médias, améliorer l’accès à l’information, et tirer parti des technologies numériques dans la lutte contre la pandémie
« Je suis le Covid » : depuis le confinement, des psychiatres de Seine-Saint-Denis voient arriver à l’hôpital des jeunes sans antécédents atteints de « bouffées délirantes aiguës », des profils auxquels ces soignants « ne s’attendaient pas du tout ».
Lancé le 27 avril par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Université de Paris, le numéro de téléphone 0 806 800 540 permet de dialoguer avec un robot doté d’intelligence artificielle et de savoir, en fonction des symptômes décrits, si l’on est susceptible d’être porteur du virus Covid-19. Une orientation médicale adaptée est alors proposée. La plateforme téléphonique permet également d’identifier les foyers de propagation de l’épidémie en se basant sur le code postal de l’appelant.
Pourquoi alors que le chômage est attendu à des niveaux stratosphériques, et que la croissance est très mal orientée pour les années à venir, les Martiniquais et Guadeloupéens rechignent à la réouverture des écoles et ainsi permettre de reprendre le boulot ?
Tour à tour, une infirmière scolaire, puis une inspectrice de l’éducation nationale viennent nous expliquer pourquoi il faut rouvrir sans tarder les écoles. Pour quoi faire en réalité ? De la garderie qui fera exploser la contamination ? Parce que telle est la demande du Prince ?
L’équipe du Théâtre :
L’une des figures de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, Denis Goldberg, célèbre compagnon de route de Nelson Mandela, est mort à l’âge de 87 ans, ont annoncé jeudi sa famille et la fondation qui porte son nom.
Ce premier mai 2020, il n’y aura pas de rassemblement à Fort de France, ni de défilés en raison de la pandémie due au Covid-19. Mais nous devons néanmoins honorer cette journée.
Oui et non, car les accessoires culturels fonctionnent comme des piliers d’identités pour les peuples historiquement subalternisés par l’Occident. Ils portent en eux une ancestralité et des pratiques sociales de lutte et de résistance qui doivent être respectées.
Fidèle à sa tradition d’appartenance au mouvement social, l’UFM participe aux manifestations du 1° mai.