Plusieurs chefs indigènes d’Amazonie ont appelé vendredi à l’aide internationale face à l’absence de structures, notamment médicales, qui les rend vulnérables au nouveau coronavirus, et mis en garde contre un risque d’«ethnocide», de disparition de leurs communautés.
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«Il n’y a pas de médecins dans nos communautés, il n’y a pas d’équipements de prévention face à cette pandémie (…) Il n’y a pas de soutien en matière alimentaire», a dénoncé José Gregorio Diaz Mirabal, de la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien (Coica). Lors d’une visio-conférence conjointe avec Amnesty International, ces leaders indigènes ont déploré le peu d’assistance que leur accordent les gouvernements de la région, en dépit de la propagation du covid-19.
Ils ont appelé à une «aide humanitaire internationale» afin de prévenir «un ethnocide dans tout le bassin amazonien», selon José Gregorio Diaz Mirabal. Il a en outre dénoncé le fait que les exploitants miniers et forestiers illégaux profitaient du confinement, imposé dans plusieurs de ces pays, pour agir en toute «impunité» et exposer les communautés à la contagion.

Sur l’archipel, 354 cas de Covid-19 sont recensés, mais les soignants remarquent que beaucoup de malades cachent la maladie par honte et de peur d’être mis à l’écart.
Environ un quart des salariés doit se rendre sur site pendant cette crise sanitaire exceptionnelle. Si la pandémie remet en avant certains métiers longtemps délaissés, elle exacerbe certaines inégalités déjà existantes sur le marché du travail.
L’épidémie de Covid-19 n’en est encore qu’à ses prémices en Haïti : selon le dernier bilan officiel, publié jeudi, le pays de la Caraïbe n’a recensé que 72 cas dont 5 malades qui sont décédés des complications liées au virus. Mais les experts s’inquiètent du potentiel lourd bilan humain : selon leurs projections, plus de 20 000 Haïtiens pourraient mourir du coronavirus.
Les chaînes de télévision locales nous ont, après France-Antilles, fait connaître « Un cœur au soleil », la généreuse action initiée par Samele Lelo Futi et Arlette Pujar en direction de nos aînés. D’autres initiatives voient le jour à la Martinique, en voici deux exemples. Rappelons par ailleurs que, jusqu’à ce jour, le virus n’est pas entré dans nos Ehpad, et faisons des vœux pour que cela perdure !
Le SNUEP-FSU Martinique apporte son soutien à tous les personnels de l’Éducation, aujourd’hui, cibles de nombreuses attaques rageuses, sur les médias et sur la toile.
France-Antilles : Notre rubrique du week-end, « Pawol anba fey » est aussi de retour depuis le 1er avril ! En ces temps de confinement, ne vous en privez pas, ça fait du bien au moral !
Informations générales, déplacements et confinement, travail, santé, aides sociales, justice, citoyenneté, initiatives solidaires, garde d’enfants, enseignement, voyages, loisirs… Service-public.fr rassemble dans ce dossier les principales informations et dispositions prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19.
Depuis 2009, nous signalons régulièrement les difficultés politiques, techniques et administratives rencontrées avec le Conseil Général (CG) de l’époque, pour la réparation de la casse du principal tuyau de 800 mm, à Séguineau au Lorrain, qui passe sur plusieurs terrains privés.
Les hôpitaux de la République bolivarienne manquent de tout. Le président Maduro affirme que le pays compte peu de cas de Covid-19, ce que conteste l’opposition.
Après que certaines compagnies ont fait exploser le prix des billets des Français bloqués à l’étranger au début de la crise, nombre d’entre elles entendent aujourd’hui renier le droit à remboursement des millions de passagers aux vols annulés en leur imposant un bon d’achat. Après avoir fait le constat que près de 80 % des principales compagnies aériennes analysées ne respectent pas la réglementation, l’UFC-Que Choisir met aujourd’hui en demeure 57 d’entre elles de respecter le droit de leurs clients.
Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Il sera bientôt possible de payer sans contact pour un montant allant jusqu’à 50 €.
Avec Kazabul et Anolivres, une troisième librairie, Le Papillon Bleu, signale qu’elle assure désormais à Fort-de-France, un service de vente d’ouvrages « en drive ». De quoi satisfaire les nombreux amateurs, qui attendaient impatiemment de retrouver leur librairie familière et si chaleureuse, quand bien même ils devront se contenter désormais de réceptionner les ouvrages commandés devant l’enseigne, sans pouvoir pénétrer dans les lieux. Un quatrième établissement, la librairie « Présence Kreol », annonce qu’il est en train de faire ce qu’il faut pour donner lui aussi satisfaction à ses amateurs de bonnes lectures !
Ce jeudi 23 avril, lors d’une visioconférence organisée par le Premier Ministre sur « le fonds de solidarité et la préparation du déconfinement », Alfred Marie-Jeanne , président du conseil exécutif de Martinique, a fait part de ses inquiétudes et de l’impossibilité à rouvrir les établissements scolaires de l’île.
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précise que le montant de cette aide ainsi que ses critères d’attribution font l’objet de finalisations avec le ministère de l’Enseignement supérieur
La crise sanitaire va accentuer deux tendances fortes de l’évolution monétaire de ces dix dernières années : le gonflement des dettes publiques et le bas niveau des taux d’intérêt. Dans tous les pays développés, les Etats ont pris des mesures massives de soutien de la population ou de l’activité ; les déficits publics qui en ont résulté ont été financés sans difficultés à des taux d’intérêt très faibles pour la plupart des pays, sauf pour certains pays de la zone euro. Le gonflement des dettes publiques posera-t-il problème pour l’avenir ? La mise en œuvre de politiques d’austérité pour réduire ces dettes publiques serait économiquement et socialement désastreuse. Plusieurs propositions ont été faites pour annuler ou monétiser les dettes publiques. Sont-elles réalistes ?
Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.
Afin d’éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été modifié. Désormais l’allocation versée par l’État est proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle, dans la limite de 4,5 le Smic. Elle s’établit à 84 % du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,03 € par heure. Des salariés qui en étaient exclus peuvent désormais bénéficier du chômage partiel.
Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.
Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.
Le Programme alimentaire mondial de l’ONU lance un un cri d’alarme sur les conséquences du Covid-19 en termes d’alimentation. La famine pourrait menacer deux fois plus de personnes fragilisées, à cause des répercussions économiques de la crise sanitaire mondiale.
Selon un communiqué de la Préfecture, deux librairies ont pu depuis le 20 avril reprendre leurs activités à la Martinique, dans des conditions bien précises liées à la pandémie. L’une, « La Kazabul », est au centre-ville à Fort-de-France. L’autre se trouve à Ducos, c’est « Anolivres », une librairie-jeunesse.
Les dix prochaines années seront sans doute «une décennie décisive» pour la liberté de la presse, alerte RSF, la crise sanitaire actuelle amplifiant les nombreuses difficultés économiques, politiques ainsi que le défaut de confiance dont souffre le secteur.