Se cultiver, réfléchir et se distraire malgré tout !

La « continuité pédagogique », avec le Rectorat de Martinique

Le théâtre vivant, par son aspect ludique, est propre à retenir l’attention des élèves… et des adultes, quand bien même se pose la question de savoir si le qualificatif de « vivant » peut s’appliquer à des captations de spectacles par le moyen de la vidéo.

La pièce martiniquaise « Cyclones »

Créée en 2016, en résidence au Domaine de Fond Saint-Jacques, elle est la plus connue de la Compagnie TRACK. Écrite par Daniely Francisque comédienne de théâtre et de cinéma, metteur en scène et dramaturge, mise en scène par Patrice Le Namouric, elle fut jouée à la Martinique et à la Guadeloupe, dans des salles de théâtre  aussi bien que dans les arènes circulaires des pitts, avant d’être donnée au Festival Off d’Avignon 2017 où elle obtint de l’avis général un vif succès. Inscrite à la programmation du TOMA — Théâtre d’Outre Mer en Avignon —, elle fut à l’affiche du 7 au 30 juillet à la Chapelle Du Verbe Incarné. Daniély Francisque et Gloriah Bonheur en étaient les interprètes.

Bref aperçu de l’histoire : « Par une nuit de tempête, une femme solitaire se barricade lorsqu’une jeune étrangère lui demande refuge. Contrainte de l’accueillir, elle ignore qu’elle vient de s’engouffrer dans le plus terrifiant des cyclones… Cyclones est un « thriller théâtral », un manifeste esthétique qui touche à l’intime, où tout va, vit et devient… » (Myra Swan, pour le magazine de France-Antilles, Créola)

https://creola.net/culture/un-cyclone-martiniquais-a-avignon/

Vous pouvez voir ou revoir l’intégralité de la pièce, filmée lors de ce festival, avec l’aimable autorisation des productions « Axe Sud ». Un « thriller théâtral » conforme au cadre choisi par les responsables du Toma, Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet qui pour cette vingtième édition désiraient promouvoir « des créateurs qui bousculent et s’insurgent ».

Attention : le lien vers le site du Rectorat sera valable jusqu’au 30 avril seulement !

http://www.ac-martinique.fr/cid150593/continuer-a-se-cultiver-a-la-maison.html

 

#Culturecheznous continue, à la Scène Nationale de Fort-de-France : Tropiques-Atrium met en ligne des spectacles de théâtre, des concerts, des informations diverses. 

Théâtre : Nouvelle proposition, « Le but de Roberto Carlos »

Le sujet :

« Un jeune garçon — comme il en est tant, et toujours davantage — fuit son pays d’origine où la vie est devenue un enfer, pour chercher ailleurs un avenir.

Cet ailleurs — un rêve pour lui — est notre territoire à nous, citoyens de ce début du XXIème siècle que la crise économique ou la guerre n’ont pas encore jetés sur les routes.

Que faisons-nous des rêves des autres ? Leurs rêves nous sont-ils étrangers ? À quoi ressemblent les nôtres ? » – Claudine Galea

L’auteur : 

Michel Simonot est un écrivain, metteur en scène et sociologue français. Par ce texte, il évoque, sur un mode détourné et poétique, le drame récurrent des réfugiés migrants du Sud vers le Nord. Sur le plateau un comédien raconte, joue, cherche les mots pour dire l’errance, et les étapes du périple : la fuite, la nuit, un camion, le désert, un interrogatoire, un tunnel traversé… et ces murs impossibles à franchir, comme autant de buts d’un match imaginaire (d’après Théâtre-Contemporain).

« Le but de Roberto Carlos » est paru en 2013 aux Éditions Quartett. La puissance de vie du texte de Michel Simonot, sa langue précise, brisée, toujours dans un élan, nous conduit, au-delà du thème traité, à une interrogation sur notre instinct de survie et notre capacité à penser le monde autrement.

Création par Hassane Kassi Kouyaté :

Mise en scène, scénographie : Hassane Kassi Kouyaté
Création Lumière : Marc-Olivier René
Création visuelle et animations : David Gumbs
Costumes : Anuncia Blas
Production : Tropiques Atrium Scène nationale
Coproduction : Le Tarmac, Scène internationale francophone

Avec :

Rudy Silaire, comédien
Simon Winsé, Ngoni, Flûte Peul et Tom Diakité, Nogni Chants

https://tropiques-atrium.fr/culturecheznous/culturecheznous-le-but-de-roberto-carlos/

Cinéma toujours : Cinéma et musique, « L’énergie de l’Homme libre », un film de Frank Cassenti.

Carlos Maza : Natif du Chili, indien Mapuche, fils d’opposants à la junte militaire, Carlos Maza est un exilé longtemps établi à Cuba. Pianiste et compositeur, son œuvre, au croisement des musiques traditionnelles de l’Amérique du Sud et des Caraïbes, du jazz, des acquis du classique et des musiques contemporaines, reflète inlassablement une quête identitaire et musicale qui s’enracine dans ses origines indiennes “Mapuche”, qui signifie littéralement “Peuple de la terre”. Réalisé à l’occasion de l’enregistrement de ses « 24 préludes Mapuche », œuvre originale traversant toute la littérature pianistique des Caraïbes et du continent sud-américain, le film est un voyage musical intimiste à la découverte d’un artiste qui rêve et œuvre à l’édification d’un monde plus juste.

« Au conservatoire de la Havane, j’ai appris qu’à travers l’Art, on peut aussi se battre contre l’injustice. C’était une grande nouvelle pour ma passion musicale : m’apercevoir que le travail artistiquement maîtrisé pouvait aussi être utile à une juste cause ».

https://tropiques-atrium.fr/actualites/culturecheznous-carlos-maza-lenergie-de-lhomme-libre/

Fort-de-France, le 28 avril 2020