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« Le but de Roberto Carlos » : que vienne le temps d’un autre temps.

— Par Roland Sabra —

Pour beaucoup c’est le plus beau coup franc de l’histoire du football. On peut le revoir à l’infini ici. De façon totalement improbable, le ballon a contourné le mur par la droite et soudain bifurque vers la gauche heurte le poteau et rentre dans le petit filet. Vaincre l’impossible c’est la même détermination qui anime ce jeune garçon qui, Ulysse des temps modernes, entame un périple qui doit le mener de son Afrique natale vers un pays européen où il espère signer un contrat dans une équipe de foot. Il a pour compagnon de galère Moussa, Vlad, Rarek, Anita, Kossi, Yanis, Sali, Dit Mir, Adama, Garda, l’Albanais et bien d’autres sans nom, sans fortune, sans rien que qu’espérance d’un passage vers un lieu où l’on ne crève pas de faim.

Le texte est une composition à entendre. Assonances, anacoluthes et anaphores sont au service d’une musicalité narrative décalée. La voix dit d’un lieu multiple, tout autant le migrant, le passeur, le garde-frontière, le flic, que la peur, l’angoisse, l’espérance, le souffle du voyage, ses ruptures, ses courses, ses retours en arrières, l’enfermement et le sable du désert.

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« Le But de Roberto Carlos » de Michel Simonot, m.e.s Hassane Kassi Kouyaté

Samedi 28 janvier 20h Salle Frantz Fanon

Juin 97, France-Brésil. Roberto Carlos est seul, à trente mètres de la cage, à trente mètres du but. Il prend son élan, s’élance, son tir contourne le « mur ». Il réussit l’impossible et marque… un but d’exception ! Incroyable ! Une courbe improbable ! Goooooooaal !

Certes ! Mais cela ne fait pas une pièce de théâtre, à moins que…

Lui aussi est seul. Il veut quitter son pays. Il veut devenir footballeur en Europe. Un rêve, un espoir, un sauvetage. Il revit son périple, cherche ses mots… Les mots qui ponctuent les étapes. Fuite, route, tunnel, barbelés, frontière, interrogatoire. Ou bien encore, passeur, corruption, bakchich, racket… Parfois, attente, espoir… Plus souvent, désillusion, fatigue, douleur, faim, abattement, épuisement.

Il ne raconte pas, mais évoque, pense à voix haute, offre son regard. La parole est là, au présent du doute, tantôt rugueuse et abrupte, tantôt aérienne et musicienne. Est-ce le personnage qui parle ? Est-ce le narrateur ? L’intermédiaire ? Le comédien ? Il est avec nous et nous sommes avec lui, dans « les hautes herbes » qui masquent l’horizon.

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Le chanteur brésilien Carlos Lyra, l’un des grands artisans de la bossa nova, est mort à 90 ans

Carlos Eduardo Lyra Barbosa, alias Carlos Lyra, s’est éteint à l’âge de 90 ans, laissant derrière lui un legs incommensurable au sein de la bossa nova brésilienne. Né le 11 mai 1933 à Rio de Janeiro et disparu le 16 décembre 2023, il demeure l’un des grands architectes du mouvement musical qui a révolutionné la scène artistique dans les années 1950 et 1960.

Plongeant dans un contexte familial baigné de musique, Carlos Lyra, né le 11 mai 1936, développe une passion précoce pour cet art. Son parcours prend un tournant significatif à l’âge de 12 ans lorsqu’un accident lors d’un championnat de saut en longueur l’immobilise. C’est pendant cette période d’alitement qu’il explore divers instruments tels que le piano et la guitare, jetant les bases de sa future carrière musicale. Au lycée, sa rencontre avec Roberto Menescal donne naissance à la première académie de guitare de Rio de Janeiro, une pépinière de talents incluant Marcos Valle, Edu Lobo, Nara Leão et Wanda Sá.

L’année 1959 marque un tournant dans la carrière de Carlos Lyra avec son engagement actif dans le mouvement de la bossa nova.

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Se cultiver, réfléchir et se distraire malgré tout !

La « continuité pédagogique », avec le Rectorat de Martinique

Le théâtre vivant, par son aspect ludique, est propre à retenir l’attention des élèves… et des adultes, quand bien même se pose la question de savoir si le qualificatif de « vivant » peut s’appliquer à des captations de spectacles par le moyen de la vidéo.

La pièce martiniquaise « Cyclones »

Créée en 2016, en résidence au Domaine de Fond Saint-Jacques, elle est la plus connue de la Compagnie TRACK. Écrite par Daniely Francisque comédienne de théâtre et de cinéma, metteur en scène et dramaturge, mise en scène par Patrice Le Namouric, elle fut jouée à la Martinique et à la Guadeloupe, dans des salles de théâtre  aussi bien que dans les arènes circulaires des pitts, avant d’être donnée au Festival Off d’Avignon 2017 où elle obtint de l’avis général un vif succès. Inscrite à la programmation du TOMA — Théâtre d’Outre Mer en Avignon —, elle fut à l’affiche du 7 au 30 juillet à la Chapelle Du Verbe Incarné. Daniély Francisque et Gloriah Bonheur en étaient les interprètes.

Bref aperçu de l’histoire : « Par une nuit de tempête, une femme solitaire se barricade lorsqu’une jeune étrangère lui demande refuge.

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« Pou an wi ou pou an non »: un spectacle à oublier

Sarraute : auteure comique ?

– Par Roland Sabra —

On peut tout faire dire à un texte. On peut même le trahir, sans l’avoir voulu, contraint par les circonstances dans lesquelles on a opéré. C’est sans doute ce qui est arrivé à Patrick Le Mauff, homme de théâtre, s’il en est, il a, entre autres, dirigé le Festival des francophonies de Limoges de 2000 à 2005, quand il a voulu monter   Pour un oui ou pour un non  en Martinique, en créole, avec des comédiens locaux. Le soi-disant obstacle de la langue n’en n’était pas un. Il a déjà monté la pièce , il y a une dizaine d’années en hongrois, une langue d’origine finno-ougrienne, ouralienne, assez éloignée des langues indo-européenne. Non, la difficulté était ailleurs.

Le texte est la dernière pièce de Nathalie Sarraute ( lire le bel article de Janine Bailly sur Madinin’Art) il s’inscrit dans la problématique générale qui parcourt l’œuvre de l’écrivaine à savoir comment dire l’indicible, comment mettre à jour les non-dits, ce qui est caché, souterrain dans le langage et la relation humaine.

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« Quatre heures du matin », adaptation et mise en scène de Hassane Kassi Kouyaté

— Par Alvina Ruprecht —

Présenté au Tarmac du 23 au 24 mai, 2017

Cette adaptation par Hassane Kouyaté,  du roman d’Ernest J. Gaines  (nommé aux Prix Pulitzer et Prix Nobel de littérature), est une  production de Tropiques Atrium ( Fort de France) oὺ Kouyaté dirige  la scène nationale. Cette saison, deux créations de l’ Atrium  ont été intégrées à la programmation du Tarmac :  Le But de Roberto Carlos  (mise en scène et scénographie de Kouyaté ), une coproduction du Tarmac et de la Scène nationale de Martinique,  est une réflexion sur la migration recréée par un acteur, un chanteur et un musicien. Ensuite, Paris a reçu  Quatre heures du matin, adapté du roman de l’Américain Ernest Gaines et mis en scène par Kouyate.  Ce monologue est  une coproduction de la Scène nationale  et de la Cie  2 temps 3 mouvements.  Ruddy Syllaire, acteur d’origine haïtienne établi  depuis de nombreuses années en Martinique et qui a  interprété Othello à Montréal sous la direction de Denis Marleau, a eu le rôle du  jeune migrant, alors qu’un   acteur d’origine congolaise Abdon Fortuné Koumbha  a incarné  Lewis, le jeune noir  qui se débat contre le racisme américain dans le texte de Gaines.

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« Le TARMAC invite Tropiques-Atrium » du 17 au 24 mai 2017

« Le but de Roberto Carlos » & « Quatre heures du matin »

Deux créations d’Hassane Kassi Kouyaté sont invitées au Tarmac du 17 mai au 24 mai 2017.

Le but de Roberto Carlos

Texte Michel Simonot (Éditions Quartett)
Mise en scène, scénographie Hassane Kassi Kouyaté
Avec Ruddy Sylaire
Ngoni et Chant Tom Diakité
Ngoni et Flûte Peul Simon Winsé
Création musicale Tom Diakité et Dramane Dembélé
Création visuelle et Animations David Gumbs
Création Lumière Marc-Olivier René
Costumes Anuncia Blas

On notera avec intérêt le changement de comédien. Elie Pennont cédant la place à Ruddy Sylaire. On ne peut que se féliciter d’une telle substitution.

Lire la Critique de Madinin’Art lors de la création en janvier 2017 à Frot-de-France

 

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De la migration, sur scène, en littérature, et dans la vie

— par Janine Bailly —

L’actualité nous en donne régulièrement des échos, les médias s’emparent de leurs odyssées, transcontinentales ou européennes, de préférence si elles se font tragiques, et puis on s’habitue, on vit près d’eux sans les voir sans les regarder sans leur faire même l’aumône d’un sourire, d’un signe de reconnaissance, d’une parole, qui viendraient à l’appui d’une possible aide matérielle.

Ils sont les sans-papiers, les déracinés, les déshérités, les exilés, les migrants, les « à expulser », ceux que l’on dit réfugiés quand bien même la terre où ils ont pris pied au péril souvent de leur vie, ne leur offre aucun refuge, et qu’on les voit dormir sur les trottoirs des villes, dans les encoignures des portes, dans les replis des murs, hommes femmes et enfants blottis à même le sol dur ou sur quelque carton censé les isoler du froid qui terrifie. Ils, ce sont ceux que la vie a poussés vers nous, fuyant les vicissitudes de pays devenus pour eux invivables, pays en guerre, pays en misère, pays soumis à quelque petit chef dictatorial, pays devenus, par la faute des activités incontrôlables des hommes, ingrats et de sols improductifs.

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Le festival des Petites Formes » – Un Bilan

— Par Selim Lander —

Pour la deuxième année consécutive, Tropiques Atrium Scène nationale a organisé dans la deuxième quinzaine de janvier un festival de théâtre qui se caractérise à la fois par l’économie de moyens (un ou deux comédiens au maximum dans chaque spectacle) et une présence massive des créations antillaises avec L’Aliénation noire de et avec Françoise Dô en ouverture le 17 janvier, Circulez de José Jernidier qui joue accompagné de son frère Joël le 21 janvier, Médée Kali de Laurent Gaudé avec Karine Pedurand le 24 janvier, Le But de Roberto Carlos de Michel Simonot avec Elie Pennont dans une MES d’Hassane Kouyaté. Unique exception un spectacle venu de Suisse, Le Relais de et avec Patrick Mohr. À noter que la plupart de ces spectacles ont été également présentés « en communes ».

François Dô dans L’Aliénation noire

Françoise Dô, jeune martiniquaise, est la lauréate du concours d’écriture théâtrale lancé par Tropiques Atrium en 2016 ce qui lui a valu une aide à la création. Elle signe cependant elle-même la MES, ce qui semble confirmer qu’ « aux âmes bien né/es, la valeur n’attend point le nombre des années », comme dirait un certain Corneille.

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Festival des petites formes

Du 17 au 29 janvier 2017

Spectacles à Tropiques Atrium à 20h

L’Aliénation noire le 17
Circulez ! le 21
Médée Kali le 24
Le but de Roberto Carlos les 27 et 28
Sous le Chapiteau – Schœlcher ex Espace Osenat
Hommage à Vincent Placoly le 18 à 19h
Lauréats – de 25 ans, Prix Etc_Caraïbele 19 à 19h
L’Aliénation noire le 19 à 20h30
Nuit de la poésie avec Nicole Cage & Widad Amra le 20 à 19h
Le Relais le 26 à 20h
Circulez ! le 29 à 16h
 
Territoires en Culture
Circulez ! – le 26 à 19h30 – Centre culturel du bourg
Circulez ! le 27 à 19h30 – Centre culturel Basse Gondeau
Circulez ! le 28 à 19h – Centre culturel Petit Bambou
Le Relais – au François

Voir le détail ci-dessous

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Tropiques-Atrium Scène Nationale : janvier 2017

Tropiques Atrium Scène Nationale vous informe

Musique ★ Vendredi 13 Janvier – 20 h

 Viktor Lazlo
Trois femmes : Ella, Sarah, Billie
(Salle Aimé Césaire)

Théâtre★ Du 17 au 29 Janvier

Festival des petites formes
L’Aliénation noire, Circulez !, Médée Kali, Le relais, Le but de Roberto Carlos

Expositions ★ Du 9 Janvier au 18 Février

Action Station
– Wolfric
(Galerie André Arsenec)

Les Kawèklès – Max Catayé
(La Véranda)

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L’éphéméride du 24 mars

La tuerie du 24 mars 1961 au Lamentin

L’archevêque de San Salvador Óscar Romero est assassiné en pleine messe le 24 mars 1980.

Au nom de l’ordre et de la force publique,
Au nom de l’autorité qui nous régente,
Au nom de la loi et au nom de la France,
Une poignée d’assassins vient de creuser trois tombes,
D’un coup, dans notre sol lamentinois .
Crime plein de lâcheté et plein d’horreur !
Crime policier, crime raciste, crime politique………
C’est ainsi que Georges GRATIANT, maire communiste du LAMENTIN , crie son indignation devant les tombes des trois jeunes assassinés par une troupe de policiers et de gendarmes, un vendredi 24 mars 1961 en plein bourg du LAMENTIN, devant la mairie .
Elle avait 24 ans . Elle s’appelait Suzanne MARIE-CALIXTE. Elle était couturière . Aux environs de 20 heures, elle sortait de la messe . Une salve de mitraillette l’a tuée «d’une balle sous le bras », «sortie par la tête » .
Alexandre LAURENCINE avait 21 ans, Edouard VALIDE, 26 ans . Ils étaient ouvriers agricoles sur l’habitation de Roches Carrées.

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Hervé Martiny & Damián Nueva en concert

Jeudi 30 novembre à 19h30 / Tropiques-Atrium / Salle Frantz Fanon

Hervé Martiny
Membre fondateur du groupe Frégate, groupe phare de jazz fusion dans les années 80, hervé martiny a multiplié les expériences musicales plurielles. Simon Jurad, Bélya, Ymelda, Stella Gonis, autant de collaborations où le bassiste se fond dans un collectif. Mais Hervé Martiny est aussi un compositeur qui propose en quartet une musique caribéenne ouverte au carrefour du jazz, du bèlè, du chouval-bwa. S’il quitte le fond de la scène, ce n’est pas pour se mettre en avant, mais pour distiller ses inspirations, son univers musical, avec humilité, au service de la musique. Une créativité bien orchestrée et soutenue par de fidèles complices.

Damián Nueva

Eminent bassiste et contrebassiste originaire de Cuba et résidant désormais à Paris, il incarne l’essence même de la musique enracinée dans son héritage familial. Né au cœur d’une famille de musiciens à Cuba, Damián a commencé son parcours musical en explorant les percussions dès son plus jeune âge. Toutefois, c’est à l’âge de 13 ans qu’il s’est tourné vers la basse, inspiré par son premier mentor, le vénéré Orlando López, également connu sous le nom de « Cachaito ».

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Martinique Jazz Festival 2023 : 40 ans de Jazz en Martinique !

Du 23 novembre au 2 décembre 2023

Célébrer quatre décennies d’un fascinant périple au cœur de l’univers du jazz ! Initié en 1983 sous l’appellation « Jazz en Martinique » par le CMAC, cet événement marque son 40e anniversaire cette année. Pour l’édition 2023, Tropiques Atrium Scène Nationale invite à une aventure intergénérationnelle à travers le jazz et ses innombrables déclinaisons, englobant les musiques contemporaines. Un authentique kaléidoscope de sonorités et d’émotions est attendu !

Agenda du festival avec le lieu, le prix des places etc en bas de page=>

Découvrir et explorer le talent des artistes invités :

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Martinique Jazz Festival 2022

Jusqu’au 4 décembre 2022

Brochure Martinique Jazz Festival 2022

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Mercredi 23 novembre 19h – esplanade Eugène Mona | Entrée libre
Jennifer Vermignon
Jennifer Vermignon a toujours chanté depuis son enfance. Elle remporte le concours de chant « Ti Kréyol » à l’âge de 8 ans. Elle est aussi une sportive accomplie.
En 2018, elle participe au Radio crochet « Zik Truck, la plus belle voix de l’Outremer », initié par FranceTV.
Jennifer Vermignon remporte la finale régionale au Grand Carbet. Elle représente la Martinique lors de la finale du concours à Paris, en 2019, face aux vainqueurs de la Polynésie, de La Réunion, la Guadeloupe, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie.
En juin 2022, elle publie son 1er single « We Caribbean ». Un titre solaire, une invitation à la danse, une célébration pour le 6e continent éclaté… En juillet 2022, sort son second single « Chayé », un savoureux cocktail Afrobeat et Zouk chanté dans la langue de l’amour…

Chant : Jennifer Vermignon
Piano : Dominique Bérose
Basse – Contrebasse : Alex Bernard
Batterie : Dominique Bougrainville

Jean-Philippe Meyniac Quartet
Martinique
Jean-Philippe Meyniac rencontre le saxophone à 12 ans sous l’impulsion de sa grand-mère Mamie Tilo !

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Venezuela : « Défendre le gouvernement relève d’un aveuglement idéologique néfaste »

— par Collectif —

 En tant qu’universitaires, intellectuels ou militants de la société civile, nous souhaitons exprimer notre profonde préoccupation face à la situation incontrôlée de violence politique et sociale au Venezuela qui a déjà entraîné plus de cinquante morts, des centaines de blessés et de détenus renvoyés devant des tribunaux militaires.

Nous sommes conscients que la situation de violence dans laquelle le Venezuela est plongé aujourd’hui a des origines nombreuses et complexes, dans un contexte de polarisation politique de plus en plus virulente et de désintégration du tissu social.

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Salvador Dali et Cundo Bermudez dans le Musée des Beaux-arts de La Havane

— Par Cubarte —
dali-cubarteLe Musée National des Beaux-arts de La Havane (MNBA) accueille pour la première fois une sélection des œuvres de Salvador Dali. L’exposition « Memorias del Surrealismo » (Mémoires du Surréalisme) a été inaugurée  dans l’Édifice d’Art Universel. Une performance à la charge du groupe Danza Retazos a aussi eu lieu.
Au cours des deux prochains mois seront aussi présentées trois autres expositions temporaires intitulées : « Les artistes afro nord-américains et l’abstraction », « Cundo Bermúdez : passion et lucidité » et « Des deux côtés de l´Atlantique ». Des concerts, des activités pour les enfants et le parcours et atelier « Les portraits et la mythologie » complètent le programme des deux mois.
« Si tu comprends ton tableau à l´avance, cela ne vaut pas la peine que tu le peignes »
Salvador Dali (1904-1989) n´a pas besoin d’une grande présentation, selon les dires du spécialiste Máximo Gómez Noda lors de la conférence de presse : « C’est l´icône du surréalisme au niveau international. Et bien que le monde connaisse le Dali peintre, le graveur – au moins pour le public cubain – n´est pas si bien connu.

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«Cuba: La faillite d’une utopie», d’Olivier Languepin,

 


LA HAVANE, le 29 novembre (Jorge Diego Rodriguez, Cuba Press) – «Cuba: La faillite d’une utopie», d’Olivier Languepin, est une livre qui vient d’être publié en France par les Editions Gallimard.

L’œuvre comprend une interview avec Elizardo Sanchez Santa Cruz, président de la Commission Cubaine des Droits de l’Homme et de la Réconciliation Nationale, sur la situation cubaine actuelle, le rôle de l’opposition et la possibilité d’une transition.

Le livre relate aussi une conversation entre son auteur et le poète et journaliste indépendant Raul Rivero, directeur de l’agence alternative de nouvelles Cuba Press.

«Cuba: La faillite d’une utopie», publié en français, passe en revue le débâcle économique des années 90, plusieurs sujets d’aspect religieux et le traitement du gouvernement de phénomènes comme l’homosexualité, la prostitution et le sida, parmi tant d’autres.

Olivier Languepin, licencié en Sciences Politiques et journaliste, pénètre plus profondément les faits et processus qui ont servi de modèle depuis l’arrivée au pouvoir du castrisme. Il s’arrête ainsi sur le rôle du Che Guevara, la Crise des Missiles, l’exportation de la révolution, la copie du modèle soviétique et le cas Ochoa, parmi d’autres événements.

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