— Par Clara Hidalgo —
Le nombre de Françaises qui éprouvent des difficultés financières à se fournir en protections menstruelles a doublé depuis 2021, selon un sondage publié lundi 6 mars.
30% des femmes âgées de 18 à 24 ans ont été contraintes financièrement de renoncer à acheter des protections périodiques.
«Je trouve que c’est impensable que les femmes ne puissent pas avoir les protections dont elles ont besoin.» Sur le plateau de C à Vous lundi 6 mars, Élisabeth Borne s’est exprimée sur la précarité menstruelle. La première ministre a annoncé la mise en place d’un «remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables à partir de l’an prochain», pour les femmes de moins de 25 ans. Un signal fort envoyé deux jours avant la journée mondiale des droits des femmes.
Près de quatre millions de Françaises sont victimes de précarité menstruelle en 2023, selon le sondage OpinionWay pour Règles Élémentaires, publié lundi 6 mars. «Toute personne qui éprouve des difficultés financières à disposer de suffisamment de protections périodiques pour se protéger correctement pendant ses règles est en situation de précarité», précise le communiqué.

Ce 8 mars 2023, rejoignez ONU Femmes et les Nations Unies pour célébrer la Journée internationale des femmes placée sous le thème : Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes.
à 8h30 Maison des Syndicats pour la mobilisation contre la réforme des retraites et pour les droits des femmes
Au Mali, cela fait 23 mois ce mercredi 8 mars 2023 qu’Olivier Dubois est retenu en otage. Journaliste indépendant pour Libération, Jeune Afrique ou Le Point notamment, le Français a été enlevé alors qu’il était en reportage à Gao, dans le nord du Mali, par les jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al Qaeda au Maghreb islamique.
Parce que, partout dans le monde, les droits des femmes régressent.
Le 
Il faut être aveuglé pour ne pas reconnaître que les luttes féministes n’ont pas totalement abouti et que l’égalité en dignité et en droits, depuis peu dans les textes, est encore peu respectée. La nécessité de poursuivre le travail pour plus de justice et moins de violence est d’ailleurs soutenue par une majorité de la population. Fort de ce soutien, des féministes, qui considèrent que seules les femmes peuvent être féministes et que l’on peut appeler néo-féministes, en profitent pour élargir leurs revendications, certaines de ne pouvoir défendre, dans tous les cas, que la démocratie. Celles-ci transforment le féminisme des années 1960 en une idéologie fortement inspirée des Etudes de genre et plus récemment du « wokisme ».
Le jazzman américain Wayne Shorter, saxophoniste considéré comme l’un des plus grands compositeurs de jazz des Etats-Unis et musicien touche-à-tout, est mort jeudi à Los Angeles à l’âge de 89 ans.
Traduit par Patrick FAUGERAS
— Par l’Union des Femmes de Martinique —
Dans « Une contre-histoire de la colonisation français » l’écrivain Driss Ghali bat en brèche les idées reçues sur la colonisation. L’historien et philosophe Marcel Gauchet estime qu’Emmanuel Macron devrait lire d’urgence ce livre.
En grève à partir du 07 mars 2023
Le projet de la CTM pour « enrayer » le déclin démographique de la Martinique a, je l’accorde volontiers, le mérite d’exister. Et ce grâce, il faut le dire, aux subsides du gouvernement que quelques-uns accusent avec mauvaise foi de faire peu de cas du sujet. Paris gère et n’a jamais cessé de le faire; certes à bas bruit et selon ses intérêts et ses priorités. Depuis des décennies il mène une politique migratoire dont chaque Préfet a la charge dans le territoire qu’il administre. Ainsi 50 à 70 étrangers, en très grande majorité d’origine haïtienne, saint-lucienne et dominicaine, obtiennent chaque année en Martinique la nationalité française et bon nombre bénéficie d’une carte de séjour(1). Aucun politique local ne s’y est intéressé jusqu’ici : tous, tout parti confondu, ont laissé l’entière responsabilité de la politique migratoire dans notre île à ceux qui dit-on nous néo-colonisent. Soit-dit entre parenthèse, pour ceux qui sont hostiles aux étrangers, que la Martinique est la région française où le taux d’immigration est le plus faible, environ 2% contre 12,7% en France, 14,8% en Espagne et 18,1% en Allemagne (chiffres Insee 2020).
Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre d’origine martiniquaise, bâtit en quelques livres une œuvre révolutionnaire dans laquelle il s’applique à décrire le système colonial et ses conséquences inévitables : le racisme et l’aliénation qu’il engendre. Mais il va aussi s’engager très concrètement, en Algérie. Rejetant toute forme d’obscurantisme, il entend défendre une Afrique libre, socialiste, démocratique et laïque. Son ambition ? Ni plus ni moins que forger un nouvel humanisme, assumant les traditions locales comme la boussole universaliste, récusant tout impérialisme et permettant à tous de s’épanouir librement.
Qu’est-ce que l’indice des prix à la consommation (IPC) ? À quoi correspond t-il exactement ? Quelle est son utilité ?
Le bilan de la colonisation restera toujours controversé entre ceux qui vantent plutôt ses mérites, les progrès qu’elle a apportés en matière technique et dans le domaine du droit et ceux qui insistent au contraire sur la violence qui s’est exercée sur les hommes et les femmes colonisés et sur leur culture. L’ouvrage récemment publié de Ho Hai Quang est un plaidoyer uniquement à charge contre la colonisation de l’Indochine et plus précisément de la Cochinchine, la partie sud du Vietnam actuel englobant Saigon (Ho Chi Minh Ville) et le delta du Mékong. Disons tout de suite que ce n’est pas parce qu’il ne considère qu’un seul côté des choses que cet ouvrage devrait être disqualifié par les tenants du bilan globalement positif de la colonisation. Car l’auteur fait preuve d’historien et les faits sont têtus. Aucun jugement de valeur n’accompagne d’ailleurs les éléments qu’il verse au dossier. Comme Marx, dont il se réclame dans cet ouvrage, H. H. Quang constate simplement que le développement du capitalisme s’est accompagné de procédés que nous qualifierions aujourd’hui de barbares.
Dans ce nouveau numéro de WE DEMAIN,
Contenu
C’est l’appel lancé par l’intersyndicale en Martinique avec ses dix centrales que sont la CDMT, la CFE-CGC, la CFDT, la CFTC, la CGTM, la CGTM-FSM, la CSTM, FO, la FSU et L’UNSA.
Le sujet suscite de nombreux débats, à l’heure où l’hôpital public manque cruellement de personnel. Faut-il maintenir l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants ? La Haute autorité de santé (HAS), dont les avis sont normalement suivi par le gouvernement, a ouvert la voie à la fin de cet impératif, lundi 20 février, réservant toutefois son avis définitif pour fin mars.
Depuis quelques temps, la droite macroniste et autre, nous sert un discours visant à culpabiliser une partie de l’opinion, une fraction de la jeunesse, avec de manière abusive, si non mensongère, le thème de la fainéantise, de la paresse…Ainsi pour elle, en période de chômage massif et de difficultés pour le plus grand nombre, évoquer surtout lorsque l’on est jeune, de moins travailler, et de vouloir profiter de la vie, est une hérésie et un danger majeur pour l’ensemble de la société. Car, n’ayant pour horizon que ses seuls intérêts, à savoir nous faire travailler davantage et plus longtemps, elle prend pour cible celles et ceux, qui se rebellent et refusent de travailler plus longtemps, et surtout aux conditions actuelles. C’est à dire ces jeunes, qu’elle fustige en la faisant passer pour des « doucineurs et jouisseurs », refusant à la vérité d’entendre leur exigence de travailler moins, pour produire mieux et autrement, tout en travaillant toutes et tous. Une fraction en réalité très lucide de la jeunesse, qui tout en refusant la réforme de la retraite, dit dès aujourd’hui, qu’elle souhaite ne pas travailler comme ses parents, à savoir, pour beaucoup d’entre eux, perdre sa vie à la gagner.