— Par Richard-Viktor Sainsily Cayol, Artiste visual multimedia —
Au vu du nombre d’événements artistiques organisés au cours de l’année 2022 sur notre territoire, nous pourrions croire que la Guadeloupe est un pays souverain, structuré avec une politique culturelle cohérente, une stratégie et une méthode clairement définie. Il n’en est rien.
Au lendemain de la sortie de la crise sanitaire, les manifestations artistiques se sont multipliées à grande vitesse dans le monde mais aussi en Guadeloupe, faisant de notre territoire une des îles les plus prolifiques de la Caraïbe en matière d’expression et de révélation de talents artistiques. Ce sont pour la plupart des événements d’initiatives privées, parfois innovantes, accompagnées de résultats heureux et bien accueillis. Notamment en ce qui concerne les actions audacieuses, risquées, subversives, rebelles. Avec ces initiatives, il y a eu aussi en cette année 2022 – comme partout ailleurs – une émergence protéiforme de « bienfaiteurs de l’art » qui ont vu dans ce foisonnement, une aubaine, des ressources nouvelles à exploiter, une manne à capter. Une production artistique confisquée par un milieu où la connaissance véritable des arts n’a pas élu domicile.

V
Le Collectif des syndicats et organisations de retraités de Martinique appelle tous les retraité (es) et futurs retraité (es) de Martinique à participer à la mobilisation du 19 janvier organisée par les 9 confédérations syndicales nationales des Retraités pour s’opposer à la réforme des retraites ci-dessous concoctée par le gouvernement BORNE :
Depuis six ans, Emmanuel Macron s’acharn
Depuis 2020, les 1% les plus riches ont capté 63% des richesses produites, près de deux fois plus que le reste de la population mondiale. C’est le constat révélé par le nouveau rapport d’Oxfam sur les inégalités mondiales, publié en marge du Forum économique mondial de Davos.
Gina Lollobrigida est une actrice et photographe italienne, née le 4 juillet 1927 à Subiaco et morte le 16 janvier 2023 à Rome.
Nous avons été alertés par des sympathisants qui nous ont invités à écouter pour comprendre l’interview d’un des Avocats sur une télévision privée, qui lui sert de prétoire pour développer sur le fond du dossier Chlordécone, cette opération d’écoute n’a pas été de tout repos, car cet invité tentait de développer son argumentaire tout en étant très agité du bocal, ce qui fait qu’il glissait régulièrement sur des peaux de banane.
Le scrutin organisé par la CTM a rendu son verdict. 26.633 martiniquais ont voté pour choisir leur pavillon. Ils avaient le choix entre deux variations rouge-vert-noir issues d’un premier tour rocambolesque. D’un côté le symbole originel des mouvements activistes popularisé notamment par Garcin Malsa, de l’autre un colibri noir sur trois bandes obliques. Et c’est cette dernière version qui a remporté les suffrages.
La CTM a validé « son » drapeau dans une apparente indifférence au regard du peu de participants au vote dans la tradition du bourrage d’urne version revisitée. Seuls quelques courageux contestent timidement. Qui les couleurs qui ne sont pas une surprise dès lors qu’elles étaient dans le cahier des charges, qui l’absence de génie créatif de par la récupération d’un colibri dans une banque de données graphiques et qui la symbolique dans laquelle certains voient une capacité de notre colibri à faire du sur place, voire à faire marche arrière.
Avec un écart de 24 % entre la retraite moyenne d’une femme et celle d’un homme, l’inégalité est claire à l’heure actuelle. Et elle pourrait empirer avec la réforme des retraites à venir.
Il suffit d’avoir été au moins une fois, une seule, en présence d’une œuvre qui nous a marqués ou bouleversés pour nous être posé la question : l’art change-t-il la vie ? Le livre de 
C’était l’une des légendes du rock. Le guitariste Jeff Beck, devenu célèbre avec The Yardbirds, groupe de rock des années 1960, est mort mardi 10 janvier à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille mercredi soir dans un communiqué. « Après avoir soudainement contracté une méningite bactérienne, il est décédé paisiblement », est-il également expliqué sur le compte Twitter du musicien.
Les multiples plaintes pour
Atouts indéniables pour le contrôle des routes commerciales et les jeux de pouvoirs qui leur sont corollaires, les outre-mer restent perçus comme des étrangetés périphériques, plus ou moins éloignées et exotiques.
« Certes, la responsabilité relève de ceux qui exercent un pouvoir. Mais elle est aussi la nôtre, quel que soit notre degré d’insertion sociale et plus encore, si, hommes de culture, nous avons pour vocation la formation d’une conscience et d’une volonté publiques pour que les pouvoirs soient mis en condition de servir l’intérêt général, de défendre le bien commun et d’affirmer le rayonnement international de l’Algérie »
L’Église d’Angleterre a présenté mardi ses excuses pour les liens passés avec l’esclavage d’un organisme financier qui lui est lié, aujourd’hui engagé dans un vaste processus de dédommagement des communautés victimes. «Je suis profondément désolé», a réagi l’archevêque de Canterbury Justin Welby, le chef spirituel de l’Église anglicane. «Le temps est venu de prendre des mesures en réponse à ce passé honteux».
Santé, énergie, enthousiasme : dans notre belle île de Martinique, voilà bien-sûr les souhaits personnels à adresser à chacune et à chacun pour cette année nouvelle.
Encore une fois, l’association Culture Égalité est présente devant le tribunal où se tient à huis clos un procès pour
Un jour, Albert EINSTEIN a dit que « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Alors, Mesdames et Messieurs nos élu.e.s. de la Martinique : quand allez-vous cesser d’illustrer cette citation comme vous le faites ? Car, au-delà du discours, notre pays a besoin de bâtisseurs qui passent à l’acte et non d’ouvrier.e.s de la ‘’parolite’’.
Ainsi défilent les années depuis les siècles des siècles.
Ainsi donc, une décision essentielle appelée à s’inscrire dans l’histoire martiniquaise sera écrite par la volonté et le pouvoir d’un homme. Après qu’il aura eu le premier mot, le président de la collectivité aura le dernier mot : d’abord, « je suis pour le drapeau rouge-vert-noir », ensuite, « le président du conseil exécutif procédera librement au choix final ». Dès le départ, le président avait dit sa préférence, il a écrit la règle du jeu qui devra l’y conduire et prononcera la sanction finale. Dans plusieurs tribunes j’ai tenté de démontrer combien, en Martinique, le politique tient la main de l’historien. Le choix et le