Catégorie : Féminismes

Viol et agressions sexuelles: le prix Nobel de littérature 2018 ne sera pas décerné

C’était attendu : l’Académie suédoise a annoncé vendredi matin sa décision de différer d’un an l’attribution du prix Nobel de littérature 2018. En 2019, il n’y aura donc pas un Prix Nobel de littérature, mais deux : « Le prix Nobel 2018 de littérature sera désigné et annoncé en même temps que le lauréat 2019 », a expliqué l’institution dans un communiqué. Mais pourquoi la récompense la plus prestigieuse pour une carrière d’écrivain est-elle retardée? Parce que le jury était dans l’incapacité cette année de se réunir sereinement. L’institution est prise dans la tourmente depuis la révélation d’accusations de viols et agressions visant le mari d’une académicienne. Un Français de 71 ans, surnommé par la presse locale le « Weinstein suédois ».

En novembre, le quotidien suédois de référence Dagens Nyheter a publié les témoignages de 18 femmes affirmant avoir subi des violences ou des faits de harcèlement sexuel de Jean-Claude Arnault, mari de la poétesse et dramaturge Katarina Frostenson, également membre de l’Académie suédoise. Depuis ces révélations, elle s’est retirée du jury. Comme six autres académiciens, sur les 18 existant.

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« Je Ne Suis Pas Un Homme Facile », un film d’Eléonore Pourriat

Projection-débat Mercredi 2 mai 2018 à 18h 30 à « 1 œuf ».

À l’invitation de Culture Égalité

Entrée gratuite

Un film d’Eléonore Pourriat
Avec Vincent Elbaz, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Bénézit plus
Genre Comédie
Nationalité français

Synopsis
Damien, Don Juan célibataire, se retrouve propulsé dans une société matriarcale où il tombe amoureux d’Alexandra, femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde…

Inversion des genres
Je ne suis pas un homme facile » imagine un monde où les hommes et les femmes ont inversé leurs rôles.
Un parfait macho, incarné par Vincent Elbaz, découvre ainsi le harcèlement.
Cette fantaisie a été réalisée en toute liberté pour Netflix par une réalisatrice joyeusement féministe.
Marie-Sophie Ferdane.est irrésistible en femme de pouvoir qui malmène les hommes autour d’elle, ce qui ne déplaît pas tant que cela au misogyne repenti.

Dans le film, les dames se font servir des cafés, sont fières de leurs règles et considèrent les garçons comme des subalternes. Une inversion des genres qui offre de belles situations comiques. Contrairement à Riad Sattouf pour Jacky au royaume des filles, Eléonore Pourriat a souhaité avant tout rester réaliste en faisant évoluer ses personnages dans un monde proche du nôtre.

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Transports : Elles paient encore le prix fort!

— Par Culture Égalité, —

Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial !

Or, depuis bientôt 3 semaines, sur le territoire de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs sont à l’arrêt.

Pour les femmes et pour toute la population modeste, c’est encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux, plus de stops à quémander !

Et cette situation dure ! Depuis le début de l’année cela fait une cinquantaine de jours de perturbations. A cela s’ajoute la non mise en marche du TCSP dans lequel nous avions mis tant d’espoirs : les femmes en ont assez !

Certes, chaque travailleur a le droit de défendre ses conditions de travail et de vie, mais la liberté de circulation est un droit inscrit dans la Déclaration des droits de 1948, et qui conditionne tous les autres : celui de travailler, de se distraire, de prendre part à la culture, d’assumer des responsabilités sociales ou politiques dans la cité.

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Le label « Grande cause nationale » décerné aux associations contre les violences faites aux femmes

La Fédération nationale solidarité femmes pourra « obtenir des diffusions gracieuses de sa campagne de communication et d’information sur les radios et les télévisions publiques ».

Le label « Grande cause nationale 2018 » a été attribué lundi 16 avril à la Fédération nationale solidarité femmes (FNSV), groupement d’associations luttant contre les violences faites aux femmes, a annoncé Matignon.

« A travers cette distinction, le premier ministre, Edouard Philippe, a souhaité encourager et remercier toutes les associations regroupées au sein de la fédération, qui interviennent dans la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment en venant en aide aux victimes », a expliqué Matignon dans un communiqué.

Par ce choix, le gouvernement « réaffirme son engagement en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes, qui s’inscrit dans le cadre de sa mobilisation pour l’égalité entre les femmes et les hommes, érigée en grande cause du quinquennat », ont ajouté les services du premier ministre.
L’attribution du label « Grande cause nationale » accorde, selon Matignon, « le droit à cette fédération d’obtenir des diffusions gracieuses de sa campagne de communication et d’information sur les radios et les télévisions publiques ».

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UFM : un grand merci à vous !

 
— Par l’Union des Femmes de Martinique —

Oui, un grand merci !

 A vous tous et toutes qui avec entendu notre cri d’alarme, et nous avez témoigné votre solidarité pour passer ce cap difficile.
En effet, nous n’avions pas de quoi payer les salaires de mars de l’équipe professionnelle qui, tous les jours, accueille et accompagne avec engagement des femmes victimes de violences, mène des actions de sensibilisation et de formation à l’égalité et contre les discriminations et les violences sexistes auprès de jeunes et d’autres publics, ou effectue le travail administratif important.
Nous ne pouvions pas, déontologiquement, mettre dans l’angoisse et la précarité des salariées qui se dépensent sans compter pour aider des personnes elles-mêmes en détresse.En répondant vous-mêmes, en relayant auprès de vos réseaux …
Grâce à vos dons, entreprises, femmes, hommes, quel que soit le montant, sé grenn di ri ki plen sak la ! nous avons pu passer ce cap difficile.Cette semaine, nous avons reçu avec soulagement la décision de la CTM de rattraper le reliquat de subvention de 2016 qui ne nous avait pas été versé (60 000€), et de verser un acompte plus important sur la subvention de 2017 (60% au lieu de 40%, soit 60 000€).

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Des moyens pour l’UFM !

— Par Culture Egalité –

Des moyens pour l’espace d’écoute de l’Union des Femmes de la Martinique et les associations de luttes contre les discriminations sexistes.

Les associations féministes sont contraintes d’assurer un service public qui normalement revient à l’État et aux collectivités : missions d’accueil, d’hébergement, de formation  et de solidarité envers les femmes victimes de violences.

Or, l’État ne donne pas à ces associations des moyens pérennes et réguliers pour fonctionner dignement. Aussi, elles sont obligées, par exemple, d’embaucher des employées en contrat aidé, lesquelles, de ce fait, se trouvent elles-mêmes dans des situations presqu’aussi précaires que les femmes qu’elles reçoivent.

De plus, aujourd’hui, malgré les effets d’annonce de l’ex-candidat Macron proclamant la violence faite aux femmes comme grande cause nationale, ces associations féministes voient leurs subventions arriver tardivement et être catastrophiquement réduites, de telle sorte qu’elles ont du mal à programmer leurs activités et à payer leurs charges.

Ainsi une association travaillant sur notre terrain,  l’UFM se trouve en difficultés financières, dans l’incapacité de rémunérer ses salariées.

Il est inadmissible que les associations féministes soient réduites à mendier des aides et des subventions et à faire appel à la charité publique.

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Situation financière dramatique de l’UFM. Appel à vos dons !

Aidez-nous !
C’est un cri d’alarme que nous vous lançons aujourd’hui, sur la situation financière dramatique de l’Union des Femmes de Martinique.
L’Union des Femmes de Martinique est une association qui oeuvre pour lutter contre les discriminations envers les femmes.
Elle agit au quotidien sur 3 champs :
 
1 – L’accueil et l’accompagnement des femmes victimes de violences
Nous assurons un accompagnement correct à des femmes victimes de toutes types de violences (majoritairement dans le couple), souvent perdues, déstructurées, traumatisées, et à partir de leur vécu, leur permettons d’être accueillies, accompagnées, et les aidons à se reconstruire, ainsi bien souvent que leurs enfants.
L’activité ne faiblit pas :
– en 2016, le nombre de passages est de 4 610 (appels téléphoniques et venues sur place), avec 400 nouvelles femmes venues.
– en 2017, le nombre de passages est de 4 620 (appels téléphoniques et venues sur place), 151 rendez-vous d’avocates, avec 405 nouvelles femmes venues.
Cette structure est la seule à exister en Martinique, depuis 2000 (pour l’Espace d’Ecoute) et 2008 (pour l’Accueil de Jour).
2 – Actions de formation et de prévention des comportements et des violences sexistes
Nous offrons à notre jeunesse et à des publics adultes des éléments de réflexion les amenant à faire évoluer des mentalités, seule condition pour rompre avec les discriminations et les violences envers les femmes, et de les éveiller par là-même à lutter contre les inégalités et les discriminations :
– des actions de sensibilisation dans les établissements scolaires avec jeunes et encadrant-es
Sur l’année scolaire 2016-2017, 1 560 élèves ont ainsi été sensibilisés dans 11 établissements sur toute la Martinique.

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Regard renouvelé et décomplexé.

— Marcel Luccin (*) —

Les affaires liées aux violences faites aux femmes plongent nos sociétés dans une sorte de panique morale, comme s’il s’agissait d’un phénomène récent. La parole libérée devrait plutôt nous inciter à revisiter notre histoire, à repenser les frontières entre différentes formes de violences en fonction des époques et à mettre fin à des invisibilités entretenues. A l’heure où les femmes osent susciter une défiance inédite, c’est aussi le moment ou jamais de mesurer la férocité de certains comportements actuels, d’apparence anodine et de se placer au cœur des changements en cours.

Quoi qu’il en soit, tout désir de changement est forcément alimenté par une quête d’égalité réelle. Dynamique qui apparaît comme le moteur du perfectionnement humain à utiliser avec discernement. A la question : Qui je suis ? Térence (poète) répond ; « Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». Plus près de nous, un autre poète confesse : « J’habite une blessure sacrée, j’habite des ancêtres imaginaires, j’habite un vouloir obscur, j’habite un long silence, j’habite une soif irrémédiable, j’habite un voyage de mille ans, j’habite une guerre de trois cents ans /…/.

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Droits des femmes. Les Tunisiennes exigent l’égalité successorale

L’émancipation des femmes est l’oeuvre des femmes elles-mêmes!

— Par Rosa Moussaoui —

Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Tunis pour exiger que soit inscrite dans la loi l’égalité entre hommes et femmes devant l’héritage.

Elles ont défilé de Bab Saadoun, à l’orée de la vieille ville, jusqu’au Bardo, sous les fenêtres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Plusieurs milliers de femmes ont manifesté samedi, à Tunis, pour exiger que l’égalité successorale soit inscrite dans la loi.

Jusqu’ici, en Tunisie, malgré l’adoption en 1956 du Code du statut personnel (CSP), le plus progressiste du monde arabe, la succession est toujours régie par un usage coranique qui prévoit que la part d’héritage dévolue à la femme représente la moitié, seulement, de la part de l’homme. L’égalité successorale est une vieille revendication du mouvement féministe tunisien et, depuis la fin des années 1990, elle fait l’objet d’âpres luttes. En 2005, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement (Afturd) lançaient une vase campagne pour mettre fin au privilège masculin dans la répartition de l’héritage.

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Hommage aux femmes

— ParFrançois Reffin(*) —

Ce matin, on a tapoté à la porte de ma chambre-bureau, au 101 rue de l’Université.
J’étais encore au lit, je n’ai pas réagi.

La porte s’est ouverte, j’ai grogné un “Je suis là”, et la porte s’est refermée avec un “Oh, pardon !”

Comme j’étais réveillé, je suis descendu au petit déjeuner.

Quand je suis remonté, les tapis de douche ne trainaient plus dans la salle de bain, la cuvette des toilettes était récurée, les serviettes changées, les poubelles vidées.

Le même miracle se reproduit tous les jours.
Ce n’est pas l’œuvre d’une fée, non, mais de femmes.

J’ai échangé avec elles, rapidement, dans les couloirs.
Elles arrivent à 6 h, elles repartent à 10 h.
Assez tôt pour ne pas déranger le travail des députés.
Du lundi au vendredi, ça leur fait une vingtaine d’heures par semaine.
A raison de 9 € de l’heure, leur paie s’élève à 600 € et quelques par mois.

Bénéficient-elles de tickets-restau ? Non.
Sont-elles un treizième mois ? Non.
Des primes de panier ? De salissure ? Non.
Seulement 50 % de réduction sur le pass Navigo.

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Sondage : une femme sur trois victime d’une forme de harcèlement sexuel pendant sa carrière

Les risques de harcèlement s’accroissent pour les citadines célibataires ayant un statut de cadre ou de profession intellectuelle supérieure.

Près d’une femme sur trois (32 %) dit avoir été victime d’une forme de harcèlement sexuel au cours de sa carrière, selon un sondage IFOP pour le site VieHealthy.com, publié mercredi 28 février.

Les formes verbales ou visuelles de harcèlement sont les atteintes les plus répandues, à commencer par les sifflements, gestes ou commentaires grossiers (34 % des femmes interrogées disent en avoir été victimes au moins une fois), suivis des remarques gênantes sur la tenue ou le physique (27 %).
la suite après cette publicité

24 % des femmes disent avoir été victimes au moins une fois de contacts physiques légers, comme par exemple un effleurement des mains, des cheveux, du visage ou des jambes, et 13 % de contacts de type « main aux fesses ».

Les pressions psychologiques visant à obtenir un acte de nature sexuelle constituent une pratique plus limitée, 8 % des femmes disant les avoir subies…

Lire la Suite & Plus => LeMonde.fr

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L’Islande, le pays où le combat des femmes pour la parité paie

Après des années de volontarisme, l’égalité salariale est obligatoire depuis janvier en Islande. La petite île a toujours été très en avance sur la parité mais il reste quelques plafonds de verre.
C’est donc lui. Le député Thorsteinn Viglundsson, ex-ministre des Affaires sociales et de l’Egalité, celui que les femmes surnomment gentiment « Féministe papa ». Lui qui, parce qu’il est marié et père de trois filles, aurait enfin compris le sort de la gent féminine. Et se serait ainsi mis en tête de faire bouger les lignes et de s’attaquer, une bonne fois pour toutes, au concept le plus controversé qui soit : à travail égal, salaire égal pour les femmes et les hommes. Jusqu’à en faire une loi, votée à 80% par le Parlement et effective depuis le mois de janvier. « Le monde nous regarde, c’est vrai, dit-il avec amusement. J’en suis fier, mais nous avons aussi une énorme responsabilité doublée d’une obligation : celle de réussir. » L’Islande, pourtant habituée aux têtes de classement des nations en matière de droits des femmes, vient encore de frapper un grand coup en rendant illégale la différence salariale.

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8 mars 2018 : journée internationale de luttes des femmes

Nous femmes, nous voulons être ce que nous sommes, et ne point être ce qu’on nous fait.
Maria Deraismes – 1869

 

Le féminisme
n’a jamais tué personne.
Le machisme
tue tous les jours.
Benoîte Groult

Les femmes n’ont pas tort du tout quand elles refusent les règles de vie qui sont introduites au monde, d’autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles.
Montaigne, Essais, III, 5

Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air.
Virginie Despentes, extrait de King Kong Théorie

8 mars : dates clés

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Programme Week-End : Rue culturelle !

— Par Culture Egalité —
À la suite de la journée internationale du droit des femmes du 8 mars, nous avons voulu prolongé l’évènement et organiser une manifestation pour sensibiliser et soutenir l’association martiniquaise « Culture et Égalité » qui oeuvre depuis des années pour le droit des femmes.
Le week-end sera ponctué d’exposition-vente d’artistes locaux, de performances artistiques, de projection et de concerts…

VENDREDI 9 MARS

19h00: Vernissage de l’exposition CARITATIVE éphémère
La totalité des bénéfices de la vente des oeuvres sera reversée à l’Association Culture Égalité Martinique, qui oeuvre depuis de nombreuses années pour la cause des femmes.
Artistes participants : Drey Sorensen, Monique Agricole, Mathieu Guerart, Am Sampeur, Jo Théotiste, Jean-Luc Toussaint, Johan Berger… et bien d’autres.
19h30: « Bien Griyé » / CONCERT au chapeau
21h00: Scène Ouverte Musicale « BOEUF CAROTTES »

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Les entrepreneures

Les Semaines de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin démarrent ce vendredi 2 mars 2018 avec l’intervention de Mme Annick Girardin, Ministre des Outre-Mer au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre
Du 5 au 16 mars 2018, les femmes entrepreneures et intrapreneures sont invitées à témoigner de leur parcours professionnel dans les collèges (à partir de la 4e), lycées, établissements de l’enseignement supérieur et missions locales.
L’objectif : Diffuser l’esprit d’entreprendre et permettre aux jeunes de découvrir le monde professionnel (et/ou numérique) à travers le parcours d’entrepreneures issues de divers horizons. Encourager la mixité et les jeunes filles à faire des choix d’orientation moins stéréotypés et plus ambitieux.
Temps forts en Guadeloupe
10 femmes entrepreneures et des interventions à la Cité des Métiers (14/03/2018), dans des établissements scolaires, à la Mission Locale
Cette opération a été créé à l’initiative de l’association 100 000 entrepreneurs et du Secrétariat des Droits des femmes, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Agriculture, l’AFE, Les Premières, France Active et PEPITE.

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Événement exceptionnel : annou kozé ansanm

Vendredi 2 mars 2018 à partir de 19h

L’Union des Femmes de Martinique organise son
1° dîner-débat entre femmes et hommes
vendredi 2 mars 2018 à partir de 19h
Comment agir au quotidien pour faire progresser l’égalité femmes-hommes ?

Comment nous aider à construire une société respectueuse de chacune et de chacun ?

La route vers l’égalité est longue ….
Mesdames, gardons le Cap !
Messieurs nous avons besoin de vous, l’égalité Femmes-hommes ne se fera pas sans vous !
La démarche n’est pas simple, mais elle essentielle pour notre société martiniquaise, qu’il nous appartient de faire progresser …

 
Un débat « Fanm ek fanm » – un débat « Nonm ek nonm » en parallèle

avant de discuter ensemble

Participation 15€

Inscriptions sur www.unionfemmesmartinique.com
ou au 0596 71 19 64

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Annou kozé ansanm

Vendredi 2 mars 2018 à partir de 18h

L’Union des Femmes de Martinique vous invite à son premier dîner-débat femmes et hommes vendredi 2 mars 2018 à partir de 18h.
Comment agir au quotidien pour faire progresser l’égalité femmes-hommes ? Comment nous aider à construire une société respectueuse de chacune et de chacun ?
Avant de discuter ensemble, un débat « Fanm ek fanm » animé par Nathalie CHILLAN et Nadia CHONVILLE, un débat « Nonm ek nonm » animé par Steve GADET et Fred GALVA.
Participation 15€ – Inscriptions sur www.unionfemmesmartinique.com ou au 0596 71 19 64 au plus tard le 27 février

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Le déguisement des mots et les mots aiguisés pour euphémiser les réalités

« La langue française est truffée de sexisme. Elle porte en elle l’héritage d’une histoire marquée par la domination des hommes. Elle a été sculptée, structurée, modelée, réglementée par les hommes au travers des époques où les femmes étaient tenues à l’écart de la littérature, des institutions linguistiques et de l’espace public ».

Des mots comme affront, des mots insultes, des locutions utilisées couramment dans l’oubli de leurs sens réels, des mots pour l’ornement et la maternité, des mots invisibilisant les violences faites aux femmes. Une invitation à tourner sept fois sa langue avant de parler, « Parler féministe, c’est l’activisme de chaque instant », à se réapproprier un langage en respect des autres, des femmes.

Mais une langue reste malléable, en constante évolution. Donc susceptible d’une transformation démocratique.

« À vous de vous approprier ces connaissances, de faire vôtres nos colères, de vous attaquer à votre tour à l’injustice en refusant de participer au sexisme linguistique. À vous d’accorder vos paroles à la mélodie de vos valeurs. »

Quelques mots comme entrées : Abus, Blonde, Bon père de famille, Bouffe, Castration, Conquête, Délicate, Égalitarisme, Facile, Frigide, Gouine, Hystérique, Indisposée, Jacasser, Jouissive, Kilos, Lessivée, Mère, Nommer, Ornement, Prendre, Pro-vie, Querelle, Radicale, Sauvagesse, Suffixe, Tomber, Universel, Vache, Voile, Walkyrie, XY, Zone d’amitié.

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Refus de toute complicité avec le patriarcat et le machisme

— Par Huguette Emmanuel Bellemare, militante de l’association féministe martiniquaise Culture Egalité —

Un fait divers défraie la chronique en ce moment, en Martinique. Une mère a alerté la police à propos de la disparition de sa fille à la sortie d’une boîte de nuit. La jeune femme ayant réapparu après 4 jours passés avec un homme, l’opinion publique se déchaîne et s’indigne ! En particulier, un message qui circule sur les réseaux dits sociaux, conseille – à sa mère, mais certainement aussi à toute personne « responsable » qui la croiserait – de lui administrer « an volée baton griyav, baton clous », et propose de faire de cette affaire le sujet du prochain vidé, de fabriquer un bwa-bwa à l’effigie de la jeune femme, afin que chacun.e le roue de coups de « liann’ tomarin » !
A celles et ceux qui se montrent surpris, voire inquiets d’un tel accès de violence, il est répondu par plusieurs sortes d’arguments, essayons d’examiner ceux-ci un à un.
D’abord, la jeune femme, mère de deux enfants, se serait montrée très irresponsable en les abandonnant ainsi 4 jours, sans se soucier non plus de l’inquiétude de sa propre mère.

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S’atteler – oui, mais comment ? – à éradiquer les violences faites aux femmes.

— George Arnauld, militante de l’association féministe martiniquaise Culture Égalité —

La population martiniquaise entière est en colère après ce crime affreux perpétré quatre mois seulement après le meurtre de Leïla et de ses deux enfants. Chaque fois, nous nous mobilisons, nous défilons, nous disons : PLUS JAMAIS ÇA – C’est utile et absolument nécessaire, mais ce n’est pas suffisant !

Que faire pour arrêter ces drames qui ne sont que l’expression d’une société machiste, de domination masculine, rarement remise en question par le plus grand nombre et dans laquelle nous vivons entre plusieurs drames successifs sans nous poser de plus amples questions ?

Quelle est cette société dans laquelle nous vivons ? Sur quoi s’appuie-t-elle pour se maintenir ?

D’abord, sur une répartition attribuant des rôles différents aux femmes et aux hommes. Ces rôles différents impliquent des responsabilités différentes, valorisées de manière inégale. Ce partage arbitraire et pérennisé depuis des siècles est le fondement de l’inégalité.

La hiérarchie des rôles maintient les femmes dans une perpétuelle dévalorisation. Ce n’est pas le fruit du hasard si les métiers où les femmes sont les plus nombreuses sont les plus mal payés.

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Où sont les jazzwomen? La chercheuse Marie Buscatto a enquêté.

— Propos recueillis par Fara C. —

Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz’Hum’ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre « Femmes du jazz »
Le bilan de l’édition 2014 de Jazz à Saint-Germain-des-Prés confirme, année après année, le succès des femmes artistes que ce festival s’attache à mettre à l’affiche : concerts à guichets fermés (ou quasiment) pour Tricia Evy, Kellylee Evans, Sofie Sörman, Youn Sun Nah, Eliane Elias, Natalia M. King… De même, les rencontres publiques programmées et animées par Helmie Bellini (voir vidéo ci-dessous), par ailleurs talentueuse chanteuse, ont pour la plupart rempli la salle mise à disposition dans le cadre d’un partenariat par le café Les éditeurs.

Nous avions observé un engouement similaire lors de l’édition 2013 de Jazz’Hum’ah à la Fête de l’Huma, pour les prestations scéniques d’Airelle Besson, Anne Paceo, Elise Caron, Laïka, Macha Gharibian, Géraldine Laurent…

Pourtant les « jazzwomen » de talent n’obtiennent pas autant de travail, ni la même médiatisation, que leurs homologues masculins.

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Pour Jessica : Grande Marche Rouge à Ducos

Contre cette barbarie machiste qui l’a tuée ce dimanche 21, qui blesse, rabaisse, prive de leurs droits des centaines de femmes au quotidien.

Rassemblons-nous pour dire que nous n’en voulons plus !

Pour une vraie politique locale de lutte contre les violences envers les femmes

Nous ne voulons plus de résignation !

 L’Union des Femmes de Martinique,

avec l’accord de sa famille, en partenariat avec l’Association La Canne

et le soutien de ses collègues,

appelle femmes et hommes à venir nombreux-ses

à une Grande Marche rouge

JEUDI 25 JANVIER – RDV A 18H

à DUCOS LIEU DE NAISSANCE ET DE VIE DE JESSICA

DEVANT L’EGLISE DE DUCOS

ATTENTION LE LIEU A CHANGE A LA DEMANDE DE LA FAMILLE

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Pétition pour la mise en place d’une véritable politique locale de lutte contre les violences envers les femmes

En Martinique, aujourd’hui, la barbarie machiste a encore frappé :

Une fois de plus, ce dimanche 21 janvier 2018, une femme est tombée chez nous, de façon horrible, sous la violence machiste ;
Une fois de trop, le meurtrier présumé est son compagnon.

 A peine 4 mois après le meurtre de Leila, nous pleurons aujourd’hui Jessica, portant à 29 le nombre de femmes assassinées depuis 1998 en Martinique.

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Encore une fois, une fois de trop, l’horreur

— Communiqué de Rita Bonheur pour l’UFM —

Nous venons d’apprendre avec stupeur et émoi l’horrible féminicide perpétré à Rivière Pilote cette nuit.

Une fois de plus, la violence s’est exercée contre une femme de façon atroce.

Une fois de trop, le meurtrier présumé est son compagnon.

Nous exprimons tout notre soutien à sa famille.

Nous ne pouvons pas, ne pourrons pas rester silencieux-ses.

Il nous faut nous mobiliser pour condamner ce meurtre machiste.

Mais aussi pour endiguer ces actes inacceptables, pour enrayer ces violences envers les femmes au quotidien qui conduisent jusqu’au meurtre.

Aucun féminicide ne doit être banalisé. Nous dirons encore et toujours NON !

NON A LA BARBARIE !

NON AUX FEMINICIDES !

Pour l’UFM

Rita Bonheur

Présidente

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La tribune signée par Deneuve est « l’expression d’un antiféminisme »

La tribune d’un collectif de 100 femmes, dont Catherine Deneuve, publiée le 9 janvier dans Le Monde, et défendant la « liberté d’importuner » a suscité de vives réactions. Des féministes, emmenées par la militante Caroline de Haas, y ont répondu par une autre tribune, publiée sur France Info, les accusant de « refermer la chape de plomb » soulevée par le scandale Weinstein et de « mépriser » les victimes de violences sexuelles.

Christine Bard, historienne, spécialiste de l’histoire du féminisme et de l’antiféminisme, a coordonné le Dictionnaire des féministes, France XVIIIe-XXIe siècles (PUF, 2017). Elle explique en quoi la tribune signée par l’actrice relève de l’antiféminisme, et observe que le mouvement #Metoo a transcendé les clivages qui traversent le féminisme.

Comment analysez-vous le propos de la tribune des 100 femmes ?

Christine Bard : Il était prévisible que la grande prise de parole à laquelle on assiste depuis plusieurs mois pour dénoncer les violences sexuelles donne lieu à ce type de réaction. Cette tribune développe une rhétorique antiféministe. Elle reprend des arguments classiques, déjà présents au XIXe siècle : l’accusation de censure, d’atteinte à la liberté sexuelle, de haine des hommes et de la sexualité, de victimisation des femmes, sans oublier l’accusation de totalitarisme.

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