Catégorie : Féminismes

Les hommes parlent deux fois plus que les femmes dans les médias

1/ Les femmes ne sont ni sportives ni intello

Dans les médias dédiés au sport comme L’Equipe TV et Eurosport, la parole féminine est réduite à la portion congrue. La testostéronée RMC qui consacre plusieurs émissions quotidiennes au sport affiche ainsi le pire taux (16,9 % !) des radios généralistes. Plus surprenante, Canal+ a le plus faible résultat des chaînes généralistes, à cause de son fort prisme footballistique.

Si les femmes n’ont pas de jambes, ce serait donc qu’elles ont une tête ? Eh bien, non ! « Le taux d’expression des femmes est plus faible pour les chaînes à programmation culturelle ou éducative (Histoire, Arte, France 5) que pour les chaînes à contenu généraliste »

2/ Vue des pays étrangers, la France est exemplaire

Tout juste si France 24 n’est pas accusée d’être trop exemplaire avec 44,8 % de taux de parole féminin.

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Pour un 8 mars féministe universaliste !

— Collectif —

Le 8 mars a lieu la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes, c’est un moment fort de l’action militante et institutionnelle.

Nous constatons avec satisfaction que nombre d’événements en lien avec cette journée sont organisés ; en revanche, la mobilisation est morcelée : le relativisme culturel est passé par là, nous divisant en autant de groupes antagonistes et fabriquant des clivages imaginaires.

C’est inacceptable. Pour résister à cette entreprise de division, nous, signataires de l’Appel « Pour un 8 mars féministe universaliste ! », souhaitons remettre en lumière les valeurs fondatrices du féminisme et son inscription dans l’universalité des droits.

Nous l’affirmons, seule la vision universelle du féminisme est à même de créer des solidarités entre les femmes qui partout dans le monde et à des degrés divers, subissent discriminations et violences patriarcales, et se battent pour leur libération. Les solidarités épaulent les résistantes partout dans le monde.

Nous sommes solidaires des femmes en lutte : pour le droit à la contraception et à l’IVG,  pour la liberté de sexualité et d’orientation sexuelle, contre la marchandisation du corps des femmes et les mutilations sexuelles partout dans le monde, contre les féminicides en Amérique latine et en Asie, contre le port du voile obligatoire en Iran et en Arabie Saoudite, etc.

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L’U.F.M. remet en avant le 8 mars comme journée de lutte !

Aujourd’hui encore, même si des progrès ont été faits, le 8 mars est souvent réduit à une journée où les femmes sont mises « à l’honneur ».
Il nous appartient à tous et à toutes d’en faire une vraie journée combative, avec des actions, des manifestations, des moments de sensibilisation et de mobilisation dans les écoles, lycées …et sur les lieux de travail.
 
Une mobilisation encore nécessaire ?
La loi a décrété l’égalité entre femmes et hommes ? La réalité nous montre une toute autre histoire :

Nous Femmes
– Travaillons généralement dans des secteurs les moins bien rémunérés,
– Obtenons moins souvent une promotion,
– Assurons courses, ménage,.. enfants, soins et de tâches ménagères non-rémunérées
– Interrompons nos carrières plus souvent, sans l’avoir vraiment choisi,
– Sommes largement majoritaires dans les emplois à temps partiel et précaires,

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Culture Égalité tenait son A.G.

Dimanche 10 février s’est tenue au Domaine de Tivoli l’Assemblée Générale de l’association féministe Culture Égalité. Après 5 ans d’existence, nous ne sommes pas peu fières de notre bilan.
Les activités se sont multipliées dans les collèges, les lycées, et en direction du grand public à l’occasion des grandes dates des luttes des femmes. Notre conférence théâtralisée Rebelles et Marronnes a connu un vif succès. Les projections des mercredis de CE attirent chaque fois un public divers appréciant nos films qui amènent à déconstruire les stéréotypes sexués de cette société patriarcale.
Notre espace d’accès aux droits a trouvé sa place, offrant aux femmes un lieu de parole libre. Cette parole enfouie souvent depuis de longues années. Notre avocate est très sollicitée chaque 1er samedi du mois. Depuis janvier une psychologue est venue enrichir notre équipe.
Malgré des ressources minimales, nous posons notre pierre pour contribuer à la construction d’une société plus juste pour les femmes. Dans la poursuite de cet objectif, l’engagement des militantes est la force essentielle. Merci à toutes celles et tous ceux qui contribuent à notre mission. Merci en priorité à Un Œuf, à notre avocate Laurence, et à notre psychologue Cynthia pour leurs interventions gracieuses.

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Non à la barbarie! Non aux violences envers les femmes! Assez!

— Par Rita Bonheur pour l’UFM —
Un nouveau drame conjugal hier, vient faire la une des médias.
Lire dans F-A : Victime d’une tentative de meurtre par son compagnon:
Une nouvelle fois, une femme est grièvement victime de violences de la part de son conjoint, et il est dit qu’elle l’était de façon régulière, à Trinité.
Une nouvelle fois, nous condamnons haut et fort cet acte odieux et lâche.
Une nouvelle fois, nous rappelons qu’il ne s’agit pas « d’une dispute conjugale » comme le décrivent certains médias, mais de violence conjugale caractérisée.
Un an après le meurtre atroce de Jessica, nous sommes rappelé-es à notre vigilance, à notre solidarité, à la nécessité d’avoir des structures pour accueillir et sécuriser les femmes victimes de violences, d’amplifier les actions de prévention et de formation, à la mobilisation collective pour dénoncer ces violences inacceptables et qu’enfin elles cessent.
Plus de 400 femmes chaque année reçues à l’espace Jane Lero de l’UFM.
Nous devons exprimer notre révolte contre toutes ces violences dont souffrent les femmes dans notre pays !

Nous ne voulons plus de résignation !

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2019 : les vœux de Culture Égalité

En 2019,

Aller toute seule à Tropic Atrium et rentrer tranquillement à 22-23h sans devoir t’habiller en nonne ou raser les murs
Prendre en toute sécurité un bain de minuit à Sainte-Luce
Marcher avec ton ombre pour compagnie à Rabuchon ou à Balata
Te promener à Fort-de-France à n’importe quelle heure sans te faire pschitter ou harceler
Faire le tour de la Martinique en skate, quad, vélo, patin à roulettes, ou bateau à voile seule ou avec des copines,
Décider d’être cosmonaute ou électricienne, astrophysicienne ou mécanicienne ; pratiquer l’accrobranche au Vauclin, la varappe à Belle-Étoile, ou tout simplement grimper au manguier, derrière la maison, sans te faire qualifier de garçon manqué
Ne pas avoir à accepter dans un silence complice des blagues sexistes ou salaces au Domaine ou à la cafèt du boulot

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L’association Culture Égalité décerne son prix des « Droits des femmes, des Droits humains » à Danièle Magloire

Tout au long du mois de novembre, l’association Culture Égalité s’est mobilisée à Fort-de-France, à Trinité, au Carbet et à Sainte-Luce dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en privilégiant l’échange direct avec la population pour dénoncer et sensibiliser, et surtout mobiliser les femmes et encourager la solidarité entre elles.
En même temps, le 2 décembre, Culture Égalité a réuni autour du thème « Les femmes dans la cité », des élues et militantes associatives afin de sensibiliser celles-ci à la prise en compte, dans les politiques publiques, des situations spécifiques des femmes. Ce séminaire était animé par Danièle Magloire, sociologue des droits humains et féministe haïtienne, qui milite depuis des années pour cette prise en compte et travaille sur les méthodes de collaboration entre société civile et élues.
Le deuxième temps fort de l’association a été l’organisation, sur deux jours, de son séminaire interne qui a réuni une vingtaine de militantes. Il était animé par Danièle Magloire et deux membres de Culture Egalité vivant en France. Nous avons eu le plaisir d’accueillir aussi, durant ces deux jours, la présidente de l’Association Dominica National Council Women, Vanya David, avec laquelle nous avions organisé une action de solidarité suite au passage dévastateur du cyclone Maria dans son pays, en septembre 2017.

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Des associations dénoncent les jouets porteurs de stéréotypes sexistes

— Par Corinne Binesti —

À l’heure des emplettes de Noël, l’univers du jouet véhiculerait des stéréotypes sexistes en France, selon des associations féministes, comme Osez le féminisme et Les Chiennes de garde. Alors que celles-ci réitèrent en 2018 leur campagne nationale « Marre du rose », de nombreux spécialistes affirment que les enfants doivent « avoir le choix », pour leur propre équilibre

Lire aussi :

Jouets de Noël : quels choix ?— Par Nathalie Driguez, militante UFM (Union des femmes de Martinique)—

Filles et garçons : mêmes jouets !— Par Marie-Josèphe Sellaye-Hardy Dessources, de l’ UFM —

« Dans ma maison, j’ai une trentaine de poupées et poupons, assure Baptiste,7 ans. Je les adore, parce qu’ils sont articulés. C’est cool, on peut leur faire bouger la tête et tout. Il y a des filles que j’ai appelées Spiderman et un poupon que j’ai appelé Rose. »

Si naturellement, pour un enfant, le jeu n’est pas forcement sexué, l’industrie du jouet segmente toujours le marché entre filles et garçons. Aussi, dans les rayons de certaines grandes enseignes, la couleur rose continue à être attribuée aux filles et le bleu aux garçons.

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Le travailleur pauvre est une femme

Quel est l’état des inégalités de genre et comment évolue la situation des femmes travailleuses en France ?  Dans son nouveau rapport “Pauvreté au travail : les femmes en première ligne“, Oxfam tire la sonnette d’alarme sur le sort réservé aujourd’hui aux femmes qui cumulent activité(s) professionnelle(s) et pauvreté.

En novembre 2017, alors fraîchement élu président de la République, Emmanuel Macron l’avait promis. Il sera “personnellement attentif” à l’égalité hommes-femmes, définie comme “grande cause” de son quinquennat, et mettra un point d’honneur à “faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste”.

Pourtant, depuis cet engagement porteur d’espoir, le sort des femmes ne s’est pas amélioré, bien au contraire. Entre 2006 et 2017, la part de femmes en activité professionnelle et pauvres est passée de 5,6 % à 7,3 %. Les mères de famille monoparentale sont particulièrement touchées par ce phénomène : parmi celles qui travaillent, plus d’un quart vivent sous le seuil de pauvreté, soit un million de femmes.

Pour évaluer et mettre en lumière les causes profondes de l’accroissement du nombre de travailleuses pauvres, Oxfam décrypte les multiples facteurs à la racine de la pauvreté des femmes travailleuses en France.

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Grève des bus. Les femmes payent encore le prix fort !

— Par L’Association féministe martiniquaise Culture Égalité —

Les femmes, c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun ! Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial.

Or, pendant 15 jours (du 10 au 25/11), sur le secteur de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs ont été à l’arrêt : aucun bus du réseau Mozaïk n’a circulé ni non plus aucun Bus à Haut Niveau de Service du TCSP – cette réalisation qui devait résoudre tous nos problèmes de transport, que nous avons tant attendue et qui nous coûte si cher !

Pour les femmes et pour toute la population modeste, ce fut encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Ce fut plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux ; plus de stops à quémander…

Mais ce n’est pas fini !

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Eliane Viennot: «La langue française n’est pas misogyne»

—Par Alice Develey —

INTERVIEW – La féminisation des noms de métiers et l’écriture inclusive ont révélé des tensions au sein de la langue française. La linguiste Eliane Viennot explique que le masculin ne l’a pas toujours emporté sur le féminin. Elle cite Racine, Montaigne et Mme de Sévigné.

L’écriture inclusive que beaucoup, comme l’Académie française, décrivent comme un «péril mortel pour la langue», a ses défenseurs. La professeure de littérature de la Renaissance et historienne, Eliane Viennot, en fait partie. Selon elle, la langue française traduit une inégalité existante alors même «qu’elle est équipée pour dire l’égalité». Elle explique au Figaro pourquoi il est nécessaire de remettre en question la règle du masculin qui l’emporte sur le féminin et précise que l’État est tout à fait légitime pour trancher les querelles linguistiques.

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Danièle Magloire, prix « Champion des droits de la personne » en Martinique

Les 30 novembre, 2 décembre & 10 décembre 2018

L’Association féministe martiniquaise Culture Egalité a le plaisir d’accueillir Danièle Magloire, sociologue et féministe haïtienne, récipiendaire en 2018 du prix« Champion des Droits de la personne » décerné par le gouvernement canadien et par les organisations haïtiennes pour ses travaux et son engagement citoyen.

Madame Magloire animera plusieurs manifestations :

le vendredi 30 novembre à 18h30, une
conférence ouverte à tous et toutes : « Les femmes dans la Cité ». 

le dimanche 2 décembre de 9h à 16h, un atelier réservé aux élues et aux femmes impliquées dans la vie politique et citoyenne : « Comment mettre en place,  dans les projets d’aménagement de notre pays, des politiques de développement qui tiennent compte des attentes et des besoins des femmes. »

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Grève des bus. Elles payent encore le prix fort !

— Par Culture Égalité —

La situation n’ayant pas bougé d’un iota, nous reprenons presque mot pour mot un article rédigé le 20 avril 2018 !

Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial!

Or, depuis 15 jours, sur le territoire de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs sont à l’arrêt : aucun bus du réseau Mozaïk ni aucun Bus à Haut Niveau de Service du TCSP ne circule.

Pour les femmes et pour toute la population modeste, c’est encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux, plus de stops à quémander !

Et cette situation dure ! Depuis le début de l’année cela fait une cinquantaine de jours de perturbations.

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Soudan du Sud: une fille de 17 ans vendue aux enchères sur Facebook

Au Soudan du Sud, la mise aux enchères d’une jeune fille destinée à être mariée provoque la consternation. Ses parents ont fait un appel au plus offrants sur les réseaux sociaux. Les organisations de protection des enfants s’insurgent contre cette pratique dans le pays et rappellent que le mariage des jeunes filles de moins de 18 ans est interdit par la loi du pays.
Destinée à être mariée, une jeune fille de 17 ans originaire du Soudan du Sud a été attribuée pour un prix équivalent à 500 vaches, deux voitures de luxe, 10 000 dollars, deux vélos, un bateau et quelques téléphones portables.

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Debout les femmes, l’hymne féministe

— Par Marie Merdrignac —

À l’initiative du duo Brigitte, 37 musiciennes et artistes françaises ont enregistré une reprise de L’Hymne du MLF. Les bénéfices tirés de la chanson féministe, diffusée à la veille de la marche contre les violences sexuelles et sexistes, seront reversés à une structure qui accueille les femmes vulnérables, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Levons-nous femmes esclaves / Et brisons nos entraves / Debout, debout, debout ! » Repris en chœur par le duo Brigitte et 37 autres musiciennes et artistes françaises, le refrain de L’Hymne du Mouvement de libération des femmes (MLF) fait frissonner.

« L’idée était de reprendre ce chant ensemble, comme une armée », raconte Aurélie Saada (Brigitte), au magazine Elle.

Le résultat, enregistré en juin, a été dévoilé ce vendredi, à la veille de la marche contre les violences sexistes et sexuelles et à deux jours de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Les bénéfices engendrés seront reversés à la Maison des femmes de Saint-Denis, une structure qui accueille les victimes de violence et les femmes vulnérables.

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#NousToutes : 400 femmes journalistes appellent à marcher samedi contre les violences sexistes et sexuelles

Dans une tribune publiée sur franceinfo, ces femmes journalistes expliquent pourquoi elles participeront aux rassemblements organisés le 24 novembre pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles.

Alors que des milliers de personnes sont attendues samedi 24 novembre à Paris et dans plusieurs villes de France pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles, 409 femmes journalistes publient une tribune sur franceinfo, vendredi, pour expliquer pourquoi elles prendront part au mouvement #NousToutes. Dénonçant le sexisme et les violences sexuelles au sein des rédactions, elles pointent également du doigt les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes journalistes. Elles s’expriment ici librement.


Déterminé·e·s à en finir avec les violences sexistes et sexuelles, plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont annoncé qu’elles et ils manifesteront le 24 novembre 2018 sous le mot-dièse #NousToutes.

Nous, femmes journalistes, ferons partie du mouvement. Pour qu’il ne soit un jour plus possible d’asséner cette vérité : chaque jour, en France, des femmes sont harcelées, menacées, violentées, violées, tuées parce qu’elles sont des femmes.

La presse pas épargnée

Une partie de la presse française s’est mobilisée pour rendre compte, depuis un an, du phénomène #MeToo.

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Les gilets jaunes peuvent-ils éclipser la marche de #NousToutes contre les violences sexistes ?

Les gilets jaunes vont-ils éclipser les foulards violets, couleur de #NousToutes ? Certains participants craignent que les gilets jaunes accaparent l’attention médiatique ce samedi 24 novembre.

Voilà des mois que le collectif #NousToutes prépare, organise et tente de fédérer en son sein différents courants aux positions parfois contradictoires. Il est hors de question pour lui d’abandonner ou de reculer maintenant. Les grandes marches contre les violences sexistes et sexuelles, dont l’appel a été relayé par près de 250 personnalités, se tiendront ce samedi 24 novembre, dans une cinquantaine de villes françaises, à la veille de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Elles risquent pourtant d’être concurrencées par les gilets jaunes : ces derniers jours, plusieurs appels ont été lancés dans leurs rangs pour poursuivre les mobilisation ce samedi. Le mouvement a beau fléchir, les gilets jaunes entendent bien lui donner un second souffle à la faveur de nouveaux rassemblements.

À lire aussi » 250 personnalités appellent à une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles

«Les violences contre les femmes sont un enjeu social, politique, économique et culturel de premier plan, elles ne peuvent pas être reléguées au second rang», écrivent les organisatrices à ceux et celles qui ont pu se demander si elles avaient envisagé d’annuler ou de reporter la marche.

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La PMA, six ans de reports et de couardise

— Par Mathieu Magnaudeix —
Depuis six ans, François Hollande puis Emmanuel Macron ont repoussé à de nombreuses reprises l’accès à la procréation médicale assistée pour les femmes. La preuve de leur couardise, bien plus que de celle de la société française.

C’était il y six ans, un jour d’hiver à l’Assemblée nationale, juste avant Noël. Les députés du groupe majoritaire s’étaient écharpés dans une salle du Palais-Bourbon. Il y avait eu des protestations, des échanges passionnés. Mais à la fin, un vote avait été organisé : ce 19 décembre 2012, six mois après l’élection de François Hollande à l’Élysée, les élus socialistes, qui disposaient d’une confortable majorité absolue, avaient décidé d’inclure la procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes dans la loi à venir autorisant le mariage des couples de même sexe.

Quelques jours plus tard, l’Élysée tuait discrètement l’initiative. Une future loi « famille » était annoncée incluant la PMA pour les lesbiennes. « L’extension de la PMA sera votée en 2013, je m’y engage », tweetait l’alors président du groupe socialiste, Bruno Le Roux.

Tandis que la Manif pour tous battait le pavé, le très courageux François Hollande, lui-même guère convaincu et entouré de conseillers hostiles, sous-traita la décision au Comité consultatif national d’éthique (CCNE), chargé de préparer les lois de bioéthique.

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De mère en fille, trois femmes fortes

Dimanche 11 novembre 2018 à 8h 30 Le Vauclin

— Par Culture Égalité — 

Marche théâtralisée « Je demande la grand-mère, la mère et enfin Lumina »
Rendez-vous 8h30 Les Gites Lumina
LABROUE Coulée D’Or – LE VAUCLIN
Marche courte – niveau 1

Contact pour inscription 0696 537 116

Récemment, au mois de septembre, partout – en France, en Europe, en Martinique… s’est célébré le Patrimoine. Ce mot, bâti sur une racine latine signifiant père, désigne l’héritage matériel et immatériel qui nous vient de nos ancêtres masculins ! Les mères, elles, et plus généralement les femmes, continuent d’être ignorées…

Mais nous avons décidé, nous, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine.

Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !

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U.F.M. : l’espace Jane Lero s’anime !

A partir d’octobre 2018, l’Espace Jane Lero de l’UFM devient un lieu d’information, de rencontres, d’expression, de débats avec des animations régulières : ateliers, expos, rencontres artistiques et culturelles.. Les portes sont grandes ouvertes aux femmes ou aux femmes et aux hommes selon l’animation !

Après notre 1ere expo de la saison « Regards sur L’IVG chez nous et dans le monde » jusqu’au 16 octobre, l’UFM vous propose 2 RENDEZ-VOUS REGULIERS MENSUELS OUVERTS à TOUTES LES FEMMES à l’Espace Jane Lero, au 17 rue Lamartine, :

-Atelier juri-pratique DWA FANM : Un thème différent chaque mois, pour s’informer sur des questions de droit pratiques avec une des avocates de l’UFM, Maitre Nathalie Driguez

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Les manifestations autour du matrimoine de la Martinique

— Par Culture Égalité —
A Culture Egalité, nous avons décidé, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine. Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !
 

 C’est ainsi que nous avons commencé à sortir de l’oubli les femmes qui ont fait notre histoire et notre société : l’intellectuelle militante Suzanne Roussi Césaire, ainsi que sept Rebelles et Marronnes… Pour cette saison, l’Axe Matrimoine vous propose deux nouvelles manifestations :

 

Une caravane historique  en Hommage à

o   TINE, la libre de savane, et MONIQUE, toutes deux de l’habitation SPOUTOURNE

o   Laurence MARCLAY, ouvrière de 19 ans sur l’habitation BASSIGNAC.

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L’appel de 440 historiennes françaises : « Mettons fin à la domination masculine en histoire »

Avant les Rendez-vous de l’histoire de Blois (du 10 au 14 octobre), un collectif d’historiennes déplore le manque persistant de parité au sein de leur discipline.

Tribune. Comme chaque année, la communauté historienne inaugure son salon du livre. Les Rendez-vous de l’histoire de Blois sont d’abord, comme le dit le dépliant, une « gigantesque librairie » d’histoire où se pressent des centaines d’éditeurs et d’auteurs venus rencontrer leurs lecteurs. D’année en année, cette manifestation s’est imposée comme le moment de visibilité unique donné à la production et à la recherche historiques, avec ses stars, ses invités, ses évités, ses dîners, ses conférences à guichets fermés.

Autant le dire d’emblée : si nous n’employons pas l’écriture inclusive, c’est qu’au fond elle est peu nécessaire ici. La visibilité du livre d’histoire n’est que marginalement celle des historiennes, à l’image du visage flouté de Mona Lisa sur l’affiche du festival. Alors c’est vrai, beaucoup de chemin a été parcouru, grâce aux collègues qui nous ont précédées : la parité progresse au sein des manifestations, des commissions préparatoires et des jurys.

L’association Mnémosyne, qui milite pour l’histoire des femmes et du genre, a obtenu pour la première fois en 2010 de pouvoir organiser une table ronde.

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Insécurité. Un quart des femmes déclarent renoncer à sortir seules

Selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée mardi 25 septembre, 26 % des femmes déclarent ne pas sortir de chez elles en soirée si elles ne sont pas accompagnées. Globalement, 17 % des Français renoncent à quitter leur domicile seul.

Le sentiment d’insécurité est visiblement fort chez les Français. En effet, 17 % d’entre eux ne sortent plus seuls de chez eux, notamment le soir. C’est ce que révèle une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée mardi 25 septembre. Par ailleurs, plus d’un quart des femmes (26 %) ne veulent plus sortir de chez elles seules, contre 6 % des hommes.

Réalisée auprès de 16 000 individus âgés de 14 ans et plus, dans le cadre de l’enquête annuelle « Cadre de vie et sécurité », la consultation vient confirmer de précédents travaux portant sur le sentiment d’insécurité dans notre pays, indique BFM TV.
Les grandes villes plus touchées

Autre indication de l’étude : parmi les femmes déclarant ne pas sortir de chez elles sans compagnie, elles sont plus de la moitié à adopter ce comportement dès le début de soirée, contre 43 % des hommes.

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Septembre 2017 – septembre 2018 : non aux féminicides !

Nous nous souvenons, pour en finir avec les violences envers les femmes !

— Par l’UFM —

Il y a un an, à cette date, la Martinique apprenait avec horreur la barbarie de l’assassinat d’une jeune femme, Leila, et de ses deux enfants, par son compagnon.

Ce meurtre venait rompre une longue période sans drame conjugal, mais pas sans violences, en Martinique.

Aujourd’hui, un an après, nous devons nous souvenir, parce qu’AUCUN FÉMINICIDE NE DOIT ÊTRE BANALISÉ.

Notre pensée va vers sa famille, ses ami-es et ses collègues. Nous partageons leur peine qui doit être immense pour ce terrible premier anniversaire.

Nous devons aussi nous souvenir,

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Où allons-nous ?

— Par Térèz Léotin —

Il était une fois un petit pays dans lequel vivaient près de 400.000 habitants. Dans ce petit pays de presque 400.000 habitants, il était une population qui essayait de se tenir par la main. Nous disons bien « essayait » car dans ce petit pays de près de 400.000 habitants, il y en avait d’autres qui comme partout ailleurs du reste, luttaient rien que pour que le drap ne recouvre qu’eux seuls.
Faisant des mains, faisant des pieds, il en était qui se battaient farouchement pour mépriser tous ceux- là et, résistant, voulaient garder le cap de l’honneur, celui de la liberté d’être, envers et contre tous.
Il était donc ce petit pays, celui des femmes connues et aussi des autres moins connues. Il était ce petit pays dans lequel la femme serait soi-disant, le « potomitan » vénéré. Cependant pour peu que certaines aient horreur de tricher avec l’âge, pour peu qu’elles aient choisi de laisser quelques fils blancs envahir ou garnir leur chevelure, il était celui tout récent de l’appellation à tout va, dans laquelle elles deviennent la « mamie » de chacun, la « mamie » de tout le monde.

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