— Par Laurent de Boissieu —
Jacques Toubon, a demandé, jeudi 14 mai 2020, une « intervention » du ministère de l’éducation nationale afin que cesse une « différence de traitement » qui « stigmatise » dans plusieurs écoles maternelles et primaires des enfants des personnels soignants.
Le Défenseur des droits Jacques Toubon a demandé, jeudi 14 mai 2020, dans un communiqué, une « intervention » du ministère de l’éducation afin que cesse une « différence de traitement » qui « stigmatise » dans des écoles maternelles et élémentaires de plusieurs académies des enfants des personnels soignants.
Préciser les directives ministérielles
Selon des parents exerçant une profession médicale, leurs enfants « ont été mis à l’écart dans des groupes distincts des autres élèves et, parfois, affectés dans des établissements scolaires accueillant exclusivement des enfants du personnel soignant ». Jacques Toubon demande donc au ministère de « préciser le sens des directives ministérielles » destinées à limiter le « brassage des élèves », à l’origine de ces décisions.
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« Les enfants du personnel soignant ne doivent pas pâtir des difficultés d’organisation.

« Il est urgent de maîtriser nos peurs et d’aller de l’avant pour le bien des enfants. » Dans une tribune cosignée* par les responsables de sociétés de spécialités pédiatriques, le Pr Christophe Delacourt, président de la Société française de pédiatrie, regrette certaines mesures de protection excessives liées à « des craintes souvent non basées sur des faits » et plaide pour « une réouverture pragmatique » des écoles primaires et maternelles.
Les syndicats CGTM présents dans les premier et second degré de l’Education nationale
Difficile aujourd’hui de se faire une opinion… Les avis concernant la reprise des classes divergent d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre, d’une mairie à l’autre. Il en est ainsi à La Martinique, où Martinique La Première faisait le point sur la situation au 7 mai 2020. Quatre grandes catégories semblaient alors se dessiner : les municipalités opposées à une reprise avant septembre, les municipalités faisant attendre leur décision, les municipalités se préparant à la reprise dans le courant du mois de mai ou en juin, celles qui sans fixer de dates affichaient la volonté d’ouvrir certains établissements avant septembre.
« PRATIC » : une plateforme numérique pour l’enseignement à distance en Haïti ou un catalogue statique, fossile et non interactif des programmes du ministère de l’Éducation ?
Le SNUEP-FSU Martinique a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, sur les conditions du retour des Personnels dans les établissements scolaires.
L’Éducation nationale aurait perdu le contact avec 5 à 8 % des élèves depuis le début du confinement. Dans les quartiers populaires, des adultes se démènent pour que les enfants ne décrochent pas. Enseignante, directrice, parent d’élève : La Croix L’Hebdo vous propose trois récits de combat de ces héros ordinaires. Pour que pas un élève ne manque.
Seules 10% des écoles de Guadeloupe devraient accueillir des élèves pour le déconfinement à partir de lundi, tandis que la question de l’accès aux plages reste en suspend, ont indiqué jeudi les autorités de l’archipel plutôt épargné par l’épidémie de coronavirus.
Les élus de Guadeloupe s’opposent à un retour des élèves en établissement scolaire le 11 mai prochain comme annoncé par le gouvernement.
Tour à tour, une infirmière scolaire, puis une inspectrice de l’éducation nationale viennent nous expliquer pourquoi il faut rouvrir sans tarder les écoles. Pour quoi faire en réalité ? De la garderie qui fera exploser la contamination ? Parce que telle est la demande du Prince ?
Le 11 mai, les enfants auront vécu confinés deux mois. Deux mois à manquer d’air et d’espace pour la plupart d’entre eux, deux mois aussi à regarder les écrans plus que d’ordinaire. Ils étaient déjà trop sédentaires,
Le ministre de l’Éducation a donné une consigne : ouverture des écoles, 11 mai pour le primaire, 18 mai pour les collèges, 25 mai pour les lycées. De nombreux maires et élus donnent leur position : c’est non, car nous ne serons pas prêts au mois de mai, en particulier pour l’approvisionnement en masques. Les enseignants sont dans le flou. Les parents d’élèves ne savent pas quoi faire, surtout qu’on leur avait dit, au moment de la fermeture, que les enfants étaient les premiers vecteurs de l’épidémie !
Le théâtre vivant
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Ce jeudi 23 avril, lors d’une visioconférence organisée par le Premier Ministre sur « le fonds de solidarité et la préparation du déconfinement », Alfred Marie-Jeanne , président du conseil exécutif de Martinique, a fait part de ses inquiétudes et de l’impossibilité à rouvrir les établissements scolaires de l’île.
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précise que le montant de cette aide ainsi que ses critères d’attribution font l’objet de finalisations avec le ministère de l’Enseignement supérieur
Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.
Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.
— Par
SE-Unsa
Incités par le gouvernement à se confiner dans l’Hexagone, les étudiants ultramarins logés dans les résidences du CROUS vont payer un loyer, contrairement à ceux qui ont pu regagner le domicile familial. Des dispositifs viennent en aide à ceux qui disposent de faibles ressources, boursiers ou non.
Compte tenu de la progression de l’épidémie de Covid-19, le retour en classe des élèves pourrait survenir plus tard que prévu, a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur BFMTV.