Samedi 30 mars 20h50 sur Arte, disponible sur le site.
Bison : une histoire de l’Amérique (1/2)
Mémoire de sang
Comment le bison, principale ressource des Amérindiens, fut exterminé au XIXe siècle puis sauvé de l’extinction au XXe. Cette nouvelle fresque historique de Ken Burns (« Vietnam ») retrace en filigrane la dépossession des peuples autochtones.
« Un vent froid a soufflé à travers la prairie quand le dernier bison est tombé, un vent de mort pour mon peuple », avait résumé dans les années 1880 Sitting Bull, grand chef des Lakota Hunkpapa et vainqueur du général Custer. Au début du XIXe siècle, la population de bisons dans les grandes plaines des États-Unis était estimée entre 30 et 50 millions de têtes. Mais il aura fallu moins d’un siècle pour que l’animal, essentiel depuis dix mille ans pour les peuples autochtones évoluant sur ces territoires (Kiowa, Comanches et Cheyennes au sud, Lakota, Salish, Kootenays, Mandan, Hidatsa et Blackfeet au nord), soit sur le point de s’éteindre. Chassé de son territoire par la conquête de l’Ouest, massacré pour fournir viande et fourrure, décimé par les maladies du bétail domestique et une série de sécheresses, il devient après l’arrivée du chemin de fer, dans les années 1870, une proie traquée pour son cuir très résistant, employé désormais pour la fabrication des courroies de machines industrielles.

— Par Sabrina Solar —
Le monde est confronté à une crise alimentaire d’une ampleur ahurissante. En 2022, selon les estimations alarmantes des Nations unies, chaque jour a vu l’équivalent d’un milliard de repas jeté à la poubelle à travers la planète. Cette gabegie insensée représente près d’un cinquième de toute la nourriture disponible, une tragédie mondiale décriée par les experts comme un échec environnemental majeur.
— Par Sabrina Solar —
— -Communiqué de presse —
Dix-huit ans après le dépôt d’une première plainte qui a abouti à un non-lieu en janvier 2023, le combat pour réparer l’empoisonnement des Antilles françaises au chlordécone continue. Ce pesticide, largement utilisé dans les bananeraies entre 1972 et 1993 en Guadeloupe et en Martinique, demeure au cœur d’une nouvelle action en justice lancée le jeudi 21 mars.
— Par Sabrina Solar —
Au cœur de la luxuriante forêt amazonienne, parmi les murmures des feuilles et le chant des cours d’eau, se dresse Prospérité, un havre de paix où réside le peuple autochtone Kali’na depuis des temps immémoriaux. Pour eux, la terre n’est pas seulement un endroit où vivre, mais une part intégrante de leur identité, de leur histoire, et de leur spiritualité. Cependant, leur mode de vie est menacé par le projet ambitieux de la Centrale Électrique de l’Ouest Guyanais (CEOG), une entreprise colossale qui cherche à s’approprier les terres ancestrales des Kali’na au nom du progrès.
Dans un contexte où les impacts du changement climatique se font de plus en plus ressentir à travers le globe, les gouvernements sont confrontés à un double défi : atténuer les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le rythme du changement climatique et préparer les sociétés aux conséquences actuelles et futures. Cette réalité est mise en lumière de manière approfondie par le rapport annuel de la Cour des comptes, publié le mardi 12 mars, qui se consacre presque entièrement à l’aspect crucial de l’adaptation au changement climatique.
— Par Sabrina Solar —
— Par Sabrina Solar —
Les pesticides, devenus omniprésents dans notre alimentation et notre environnement, constituent un défi mondial majeur. Larissa Mies Bombardi, chercheuse brésilienne exilée en Europe, dévoile dans son dernier ouvrage, « Pesticides – Un colonialisme chimique », les rouages complexes de cette problématique qui transcende les frontières nationales.
On reparle donc du chlordécone.
Le mini-marché mensuel de l’association Ypirangai est de retour une semaine avant les jours gras
Le 29 janvier dernier, Nestlé Waters, leader mondial du marché de l’eau minérale, a admis avoir enfreint la réglementation française en utilisant des traitements interdits sur certaines de ses marques emblématiques, dont Perrier, Vittel, Hépar et Contrex. L’entreprise a informé les autorités françaises en 2021 de l’utilisation de techniques interdites telles que les ultraviolets et les filtres au charbon actif, justifiant ces pratiques par la nécessité de garantir la sécurité alimentaire de ses eaux.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) a dévoilé, le jeudi 25 janvier, un rapport crucial en pleine agitation du monde agricole. Alors que les agriculteurs expriment leur désarroi face aux faibles revenus, à la concurrence déloyale des importations et aux contraintes administratives, le HCC propose des préconisations majeures pour l’agriculture et l’alimentation afin de relever les défis climatiques.
600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique Sub-Saharienne, soit 43 % de la population. Les Nations unies ont placé cette problématique au cœur de l’un de leurs objectifs du développement durable : assurer un accès universel à une énergie propre, durable et abordable d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut le développement de mini-réseaux isolés pour électrifier des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Ce serait, développe l’Agence Internationale de l’Énergie, l’option la moins coûteuse pour plus d’un tiers des futures connexions en Afrique Subsaharienne d’ici à 2030. Mais une Afrique électrique reste un vrai défi.
Un an après la décision de non-lieu du tribunal de Paris, la question du chlordécone demeure sur toutes les lèvres, avec un sentiment d’amertume, d’une injustice non reconnue. Car il s’agit qu’on veuille ou non le qualifier comme tel, d’un empoisonnement collectif de deux populations : les Martiniquais et les Guadeloupéens. Les populations intoxiquées ou empoisonnées à plus de 90%, à taux variables, se heurtent à un déni des autorités, de certains politiques, et même de certains citoyens, relativisant les faits malgré la gravité des chiffres objectifs de la situation sanitaire qu’ils ne peuvent pas ignorer. Utilisé depuis 1972, soit plus de 50 ans, le chlordécone était connu avant même sa commercialisation comme un produit cancérigène et reprotoxique. Or aujourd’hui en Martinique, les courbes de la démographie dressées par l’Insee montrent bien une hausse continue du taux de mortalité depuis 10 ans ainsi qu’une baisse régulière du taux de natalité depuis la fin des années 90 ; les deux courbes se sont croisées en 2020 et actuellement la population de Martinique ne se renouvelle plus.
Grace Ineza Umuhoza, née en 1996 au Rwanda, incarne la force et la détermination d’une génération prête à défier les défis planétaires. Son parcours exceptionnel en tant que militante écologiste et écoféministe a débuté dès son jeune âge, marqué par des événements poignants. La destruction de sa maison par des pluies torrentielles a forcé sa famille à migrer, laissant une empreinte indélébile qui allait façonner son engagement passionné contre le réchauffement climatique.
À compter du 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont dans l’obligation de fournir une solution de tri et de valorisation (par compostage ou méthanisation) à leurs populations. À en croire certains titres de presse, la mise en place du compostage relèverait de l’innovation. Pourtant, ce processus est tout sauf récent, comme le rappelle Émile Zola dans son roman
La prévalence croissante des plastiques, génératrice de micro et nanoplastiques, a éveillé des préoccupations alarmantes à l’échelle mondiale. Cependant, une lacune majeure subsiste dans notre compréhension des nanoplastiques en raison du manque d’outils analytiques efficaces. Cette lacune a été récemment abordée par
La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint des proportions alarmantes, impactant la biodiversité, le climat mondial et les équilibres écologiques. L’État de Rondonia, situé dans l’ouest du Brésil, se trouve au cœur de cette crise, illustrant les défis persistants malgré quelques progrès notables. Ce texte examine en détail les causes, les conséquences et les efforts pour lutter contre la déforestation, en mettant particulièrement l’accent sur la situation dans cette région.
Introduction :
Et si, pour capturer les gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique, les algues avaient un rôle à jouer ? C’est le pari de la société britannique Seafields. Comment ? En cultivant des