— Par Roland M’Sabi —
Même si la situation est extrêmement grave, on se permet d’ajouter un peu d’humour : le chlore ne déconne pas… Plus sérieusement : pourquoi maintenant ? Après plus de 40 ans ? Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est beaucoup trop tard pour agir puisque la grande majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais est déjà chlordéconée. Il était beaucoup plus simple d’accorder des dérogations pour continuer à utiliser ces pesticides qui ont contaminé une grande partie des terres de ces départements. A ce jour, il n’existe qu’une solution pour dépolluer ces terres contaminées durant des dizaines d’années ou plus, d’après une association guadeloupéenne. D’autant que le chlordécone n’est pas seul en cause, car il ne faut pas oublier le paraquat, le témic et beaucoup d’autres poisons utilisés quotidiennement. Même si les ouvriers agricoles sont les premiers touchés, il ne faut pas oublier les riverains qui fuyaient les épandages aériens qui les empêchaient de respirer. On ne peut plus parler « d’eau potable » pour cause de canalisations défectueuses, et mal entretenues. Oubliées les rivières et les « coups de senne » qui attiraient de nombreux visiteurs sur la côte Atlantique.

Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.
Le gouvernement soumet aujourd’hui à consultation un projet de décret fixant à 5 ou 10 mètres, selon les cultures, la distance minimale entre les habitations et les zones d’épandage de produits phytosanitaires. Mais d’où viennent ces chiffres?
Pendant que certains médias nous font vivre heure par heure l’avancée d’un ouragan de niveau 5(?) vers la Floride , d’autres catastrophes climatiques, peu ou pas médiatisées , sont en voie d’accélération dans plusieurs régions du monde . Par ailleurs, le rapport préoccupant publiée par le GIEC le 8 août dernier sur les risques pénuries alimentaires liés au réchauffement climatique demeure introuvable en langue française. Dans une lettre à la ministre Elisabeth Borne, le député communiste Alain Bruneel demande que ce rapport soit traduit en français afin que tout citoyen qui le désire puisse en prendre connaissance sans être exclu par la barrière de la langue anglaise.
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Dorian s’est abattu dimanche sur les îles Abacos avec des pluies torrentielles et des vents frôlant les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire de cet archipel.
Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.
Avec l’augmentation de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations chaque année à partir de 2050.
La prochaine fois que vous verrez une abeille bourdonner autour de vous, rappelez-vous que la plupart des aliments que nous consommons sont obtenus grâce à la pollinisation naturelle des insectes. Cette pollinisation dite « entomophile » constitue un service écosystémique clé que nous fournissent les abeilles et d’autres pollinisateurs. Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75 % de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes.D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012).
Dans une tribune publiée sur franceinfo, l’organisme qui représente et défend les intérêts des peuples amérindien et bushinengé de Guyane met notamment en cause l’extractivisme.
Comparer l’Amazonie à un « poumon » qui produit « 20% de l’oxygène » que nous respirons est trompeur et réducteur. Le véritable « poumon de la planète », ce sont plutôt les océans. L’Amazonie est, en revanche, d’une importance capitale pour la biodiversité et la régulation du climat du continent américain.
— Par Yohan Blavignat —
En raison de
Qui n’a pas été un jour gêné par le bruit ?
Bonjour Monsieur Francis CAROLE,
Le bromate est un cancérigène qui est extrêmement toxique et peut entraîner l’insuffisance rénale, la surdité et même la mort. Sa présence dans une eau minérale de la marque « Dasani » (filiale de Coca-Cola) en Grande-Bretagne a contraint Coca Cola à rappeler ce produit.( Source Wikipedia)
« Il nous faudrait aujourd’hui l’équivalent de 1,7 Terre pour subvenir à nos besoins », souligne WWF dans un communiqué. Cette année, le jour du dépassement mondial intervient encore plus tôt. Le 29 juillet 2019, l’humanité a dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an.Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du « Jour du dépassement » au début des années 1970, où la date retenue était celle du 29 décembre.
Les travaux de réparation de la principale canalisation de transport d’eau de boisson de la Martinique, se trouvant au quartier Séguineau au Lorrain posent de nombreuses questions :
Sous décision préfectorale du 18 mars 2019, portant la Martinique en zone d’alerte sécheresse et limitant les usages de l’eau, en vue de la préservation de la ressource, nous avons immédiatement réagi en saisissant Monsieur le Préfet sur le risque sanitaire et aussi sur l’une des raisons à l’origine de cette situation. Si cette décision présente un intérêt écologique, il n’a pas été pris en compte l’étranglement du réseau de transport de 800 cm de diamètre, au quartier Séguineau au Lorrain, qui ne laisse passer que 17 500 m3 jour, avec tous les problèmes collatéraux.
Une équipe de chercheurs a constaté que ce phénomène physique d’amas d’algues observé depuis plusieurs années mesure plus de 8 000km et se nourrit de la pollution.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de juristes, dont Corinne Lepage, dresse un bilan des atteintes à la démocratie environnementale et dénonce une communication « perverse » des autorités françaises.
Associé notamment à des déficits de QI chez l’enfant, l’insecticide est toujours autorisé malgré des études scientifiques accablantes. Son processus de renouvellement dans l’UE arrive à son terme.