— Collectif —
L’écrivaine guadeloupéenne constitue une personnalité « engagée et au-dessus de la mêlée », estime un collectif emmené par l’ancien président du Conseil représentatif des associations noires, Louis-Georges Tin. Elle y rejoindrait alors Joséphine Baker,Victor Schœlcher et Félix Eboué.
Géante de la littérature mondiale, ayant reçu le prix Nobel alternatif de littérature en 2018,Maryse Condé nous a quittés dans la nuit du 1er au 2 avril. Née en 1934 en Guadeloupe, elle a produit une œuvre abondante, faite entre autres de sagas, de romans, de pièces de théâtre,d’essais, de contes pour enfants et même de recettes de cuisine.
Ses ouvrages sont en général une invitation au voyage qui conduit le lecteur d’une rive à l’autre de l’Atlantique et fait le lien entre l’Afrique, l’Amérique et l’Europe. Sous sa plume, c’est la géographie, mais aussi l’histoire qui émergent, les petites histoires perdues au milieu de la grande, qu’il s’agisse des empires africains, de la période de l’esclavage, de l’époque coloniale ou du temps présent.
Se trouvant à la confluence d’Aimé Césaire, d’Édouard Glissant et de Frantz Fanon, elle a produit une œuvre universelle : on ne comprend pas bien le monde si on n’a pas lu Maryse Condé.

« Prolégomènes » (subst. masc. plur.) « Préambule, explication préliminaire, entrée en matière ». « Ensemble des notions préliminaires nécessaires à l’étude d’une science, d’une question particulière » (ORTHOlang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, Université de Nancy).
— Par Sarha Fauré —
Osmose
Vient de paraître et disponible en librairie, le dernier ouvrage de Monchoachi intitulé STREITTI, et sous-titré La confrontation. Après une courte présentation dans laquelle l’auteur pointe l’Occident, nous citons, « comme vecteur et véhicule du néant, opérant par l’anéantissement des choses (ba-gaye, les dons égayés) auxquels il substitue les objets déchets (prend-jeté) : toute chose s’absente laissant place au « réel » », Monchoachi poursuit : « le nihilisme pointe derrière la négation de la chose, sa dissolution en un conglomérat d’atomes, la chose que beauté seule préserve qui, en le scintillement de son articulation à l’espace, libère là une claicie ». De la numérotation de la lettre en l’ère informatique, le monde se vitrifie en se commuant irrésistiblement en nombre. Le nombre qui implacablement uniformise ».
À la mémoire d’André Vilaire Chery, rédacteur d’ouvrages lexicographiques
Je ressens ce matin un immense besoin de t’écrire. Ces paroles simples dont je saupoudre ton corps encore tiède, tu les liras avant moi car c’est dans l’encrier commun que je trempe ma plume.
Onè respè pou Pradel Pompilus,
La nuit du lundi 1er au mardi 2 avril 2024 a vu s’éteindre une étoile littéraire, 
» Israël, nation que jadis ma main a épargnée,
— Par Myrna Nérovique —
Soirée samedi Gloria.
J’aime bien l’idée de lucioles car elle ne fait qu’ouvrir des possibles, des lignes de fuite, des capacités à simplement imaginer, à réenchanter et à s’enchanter soi-même. C’est plus sain que d’allumer de grands projecteurs ou de dessiner un horizon radieux. De trop vastes lumières élimineraient toutes les ombres et nous feraient basculer dans une pensée de système avec tous les risques de totalitarisme que cela suppose.
« C’était, le jour de Pâque, une coutume
Maché-kouri an bra lavi
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Voyage de rêve
— Par Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Hector Élisabeth , Danielle Laport, Philippe Palany (Atelier des Socios) —
La troisième édition du Salon du Livre Africain de Paris a fermé ses portes ce dimanche 17 mars 2024 après trois jours d’échanges, de découvertes littéraires et de célébration de la richesse culturelle du continent africain. Depuis vendredi, la mairie du 6e arrondissement de Paris, place Saint-Sulpice, a vibré au rythme des mots, des idées et des réflexions partagées par près de 200 auteurs et 80 éditeurs venus des quatre coins du monde.
Des goûts et des couleurs
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —