Pauline ibat, autrice et metteuse-en-scène, formée au CNSAD, présente son second texte Dans les cordes prochainement. Avant cela elle a écrit et mis en scène Depuis l’aube (ode aux clitoris), un titre provocateur, pour un spectacle aussi salutaire que réjouissant.
Pauline Ribat aborde les sujets frontalement, tant dans l’écriture que dans le jeu qu’elle convoque chez les acteurs. Elle manie la banale (et cruelle) grossièreté du quotidien avec courage et humour…sans pour autant céder à la vulgarité. Dans les cordes a émergé d’un constat : Aujourd’hui, une personne sur quatre est inscrite sur un site de rencontre. Là, on peut choisir l’âge, le sexe, la taille, la couleur de peau, de cheveux… jusqu’au caractère, au film préféré ou même au revenu mensuel du partenaire idéal. À l’inverse, on peut aussi choisir de dévoiler ce que l’on veut de soi.
Dans les cordes s’attache à décortiquer les mécanismes et les conséquences de « l’amour via le net » à travers l’histoire d’un couple – celui d’Alix et R.-, une femme et un homme d’une trentaine d’années. Du simple site de rencontres à ceux qui sont clairement pornographiques, quelles sont les conséquences de ces fréquentations dans les couples de la « vraie vie ».


Dix ans après le séisme qui ébranla Haïti, Tropiques-Atrium nous propose de porter notre attention sur l’île voisine. De l’appréhender non seulement par le cinéma, mais aussi par la danse et la musique.
Durée 0h 50min
États-Unis | 1977 | 55 minutes
— Par Fara C. —
Notre sélection jazz en 2 sets. Erroll Garner, Baptiste Trotignon, Roberta Martin, Kamilya Jubran & Werner Hasler, Coltrane, Stephane Belmondo & Sylvain Luc, « The Sound Before The Fury – Archie Shepp », aujourd’hui. Seconde partie, demain. Ce florilège veille à représenter jazz ancien et approche contemporaine, artistes jeunes et plus âgé.e.s, hommes et femmes, sans oublier les créateurs et créatrices issu.e.s de cette diversité qui contribue à la richesse culturelle et humaine de la France. Erroll Garner, facétieux démiurge du swing
Parce qu’elle fut la première île caribéenne à obtenir en 1804 son indépendance, que les figures héroïques de la lutte pour la liberté — le Roi Christophe, Toussaint Louverture, Dessalines — hantent nos mémoires, Haïti objet de bien des fantasmes est une source vive pour les artistes, qu’ils soient plasticiens, peintres, musiciens, écrivains, poètes ou cinéastes. La « semaine haïtienne » proposée à Fort-de-France ouvre bien des fenêtres sur ce pays voisin, que l’on admire ou que l’on plaint, que l’on envie aussi pour avoir été la première « République Noire ». Un pays à qui l’on rend hommage pour son courage et sa résistance aux méchants coups du sort, de la nature et des hommes.
Avec Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Yvonne Furneaux
Avec Robert Pattinson, Willem Dafoe, Valeriia Karaman
• Genre : documentaire
Avec Hu Ge, Gwei Lun Mei, Liao Fan
De Hirokazu Kore-eda
Drame – 1993 – France|Canada – 105 MIN – Tous publics
— Par Schultz Laurent Junior —
Un songe…!
Avec la baisse des ventes physiques, les artistes se rabattent désormais sur les tournées à échelle mondiale, avec des prix élevés que les fans sont prêts à payer. Les Rolling Stones ont eu la tournée la plus rentable à travers l’Amérique du Nord en 2018, récoltant 177, 8 millions de dollars en seulement 16 dates.
Ce texte coup de poing joué au festival d’Avignon 2019 et repris en tournée arrive à point nommé pour parler Algérie, colonialisme et « indépendances » entendues comme responsabilités sociétales et citoyennes.
Pour la sixième année consécutive, la fréquentation des salles de cinéma franchit le seuil des 200 millions avec 213,3 millions d’entrées, soit le deuxième plus haut niveau depuis 1966 (234,2 millions), après 2011 avec 217,2 millions.
Intégrité, sens du mot et du silence… les mises en scène de Claude Régy, mort le 26 décembre à 96 ans, en imposaient par leur rigueur parfois austère. Mais, longtemps après que le rideau était tombé, la force de sa vision du théâtre vous habitait profondément.
— Par Janine Bailly —
La Vie invisible d’Euridice Gusmão, film réalisé par Karim Aïnouz (auteur en 2002 de Madame Sata) d’après le roman de Martha Batalha, a remporté en 2019 au festival de Cannes le prix Un certain regard. Présenté sur l’affiche comme un « sublime mélo tropical », le film est en réalité une fresque familiale qui montre la difficile émancipation des femmes au Brésil dans les années cinquante, une réflexion aussi sur l’autorité masculine et sur le poids