Samedi 11 janvier 2020 à 19h – Pitt Colonnnette à Ducos
« Cyclones »
De et avec : Daniely Francisque et Gloriah Bonheur
Mise en scène : Patrice LeNamouric
Production : Compagnie T.R.A.C.K
Par une nuit de cyclone, une femme solitaire se barricade dans sa case délabrée, lorsqu’une jeune étrangère lui demande refuge…
Pluie forte. La radio annonce l’approche d’un cyclone. Leyna s’affaire à barricader sa maison délabrée afin qu’elle résiste aux fortes rafales. Elle cloue des planches aux portes et aux fenêtres puis s’abrite sous une table, se préparant à une nuit tumultueuse, en serrant un verre d’alcool entre ses doigts fébriles.
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On frappe à la porte. Leyna se redresse. Personne ne vient jamais chez elle. Elle a fermé sa porte au monde. On frappe en criant son nom. Elle se lève, arrache les clous et ouvre, armée d’une planche.
Une jeune étrangère grelotte devant elle, valise à la main, lui demandant refuge : Aline, 16 ans, qui déclare être sa soeur, photos de famille à l’appui. Leyna n’a pas de soeur.

Dix ans après le séisme qui ébranla Haïti, Tropiques-Atrium nous propose de porter notre attention sur l’île voisine. De l’appréhender non seulement par le cinéma, mais aussi par la danse et la musique.
Durée 0h 50min
États-Unis | 1977 | 55 minutes
— Par Fara C. —
Notre sélection jazz en 2 sets. Erroll Garner, Baptiste Trotignon, Roberta Martin, Kamilya Jubran & Werner Hasler, Coltrane, Stephane Belmondo & Sylvain Luc, « The Sound Before The Fury – Archie Shepp », aujourd’hui. Seconde partie, demain. Ce florilège veille à représenter jazz ancien et approche contemporaine, artistes jeunes et plus âgé.e.s, hommes et femmes, sans oublier les créateurs et créatrices issu.e.s de cette diversité qui contribue à la richesse culturelle et humaine de la France. Erroll Garner, facétieux démiurge du swing
Parce qu’elle fut la première île caribéenne à obtenir en 1804 son indépendance, que les figures héroïques de la lutte pour la liberté — le Roi Christophe, Toussaint Louverture, Dessalines — hantent nos mémoires, Haïti objet de bien des fantasmes est une source vive pour les artistes, qu’ils soient plasticiens, peintres, musiciens, écrivains, poètes ou cinéastes. La « semaine haïtienne » proposée à Fort-de-France ouvre bien des fenêtres sur ce pays voisin, que l’on admire ou que l’on plaint, que l’on envie aussi pour avoir été la première « République Noire ». Un pays à qui l’on rend hommage pour son courage et sa résistance aux méchants coups du sort, de la nature et des hommes.
Avec Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Yvonne Furneaux
Avec Robert Pattinson, Willem Dafoe, Valeriia Karaman
• Genre : documentaire
Avec Hu Ge, Gwei Lun Mei, Liao Fan
De Hirokazu Kore-eda
Drame – 1993 – France|Canada – 105 MIN – Tous publics
— Par Schultz Laurent Junior —
Un songe…!
Avec la baisse des ventes physiques, les artistes se rabattent désormais sur les tournées à échelle mondiale, avec des prix élevés que les fans sont prêts à payer. Les Rolling Stones ont eu la tournée la plus rentable à travers l’Amérique du Nord en 2018, récoltant 177, 8 millions de dollars en seulement 16 dates.
Ce texte coup de poing joué au festival d’Avignon 2019 et repris en tournée arrive à point nommé pour parler Algérie, colonialisme et « indépendances » entendues comme responsabilités sociétales et citoyennes.
Pour la sixième année consécutive, la fréquentation des salles de cinéma franchit le seuil des 200 millions avec 213,3 millions d’entrées, soit le deuxième plus haut niveau depuis 1966 (234,2 millions), après 2011 avec 217,2 millions.
Intégrité, sens du mot et du silence… les mises en scène de Claude Régy, mort le 26 décembre à 96 ans, en imposaient par leur rigueur parfois austère. Mais, longtemps après que le rideau était tombé, la force de sa vision du théâtre vous habitait profondément.
— Par Janine Bailly —
La Vie invisible d’Euridice Gusmão, film réalisé par Karim Aïnouz (auteur en 2002 de Madame Sata) d’après le roman de Martha Batalha, a remporté en 2019 au festival de Cannes le prix Un certain regard. Présenté sur l’affiche comme un « sublime mélo tropical », le film est en réalité une fresque familiale qui montre la difficile émancipation des femmes au Brésil dans les années cinquante, une réflexion aussi sur l’autorité masculine et sur le poids