« Moi Dispositif Vénus », création d’Adeline Flaun : pour les grands, on vous dit !
– par Janine Bailly –
De la dystopie, imparfaitement aboutie et selon laquelle, dans une société futuriste le corps physique idéalisé des femmes serait devenu la “marchandise” suprême, irriguant de ses potentialités sexuelles des réseaux sociaux exclusivement dédiés au commerce et de la chair et de Vénus, on retiendra avant tout qu’elle permet un dispositif d’écrans orientables et mobiles, sur lesquels se projettent des silhouettes aux formes exacerbées, se mouvant en dimensions agrandies, et qui sur le plateau prennent à intervalles plus ou moins réguliers le relais de la comédienne, une voix langoureuse susurrant alors ce que, selon les clichés en vogue, sont censées dire à leurs “clients” de virtuelles péripatéticiennes… Une phrase revenant en leitmotiv, – dont je n’ai pas gardé les mots mais le sens – pour affirmer qu’ensemble “elle et lui” ont passé un bon ? un beau moment ?

Adeline Flaun est une comédienne d’origine martiniquaise de retour d’Espagne où elle a tourné dans plusieurs films. A quarante ans, elle a éprouvé le besoin de créer une œuvre qui combine une fiction à peine futuriste avec une peinture crue de la condition féminine hic et nunc.
D’Adeline Flaun, nous avons déjà vu en Martinique, la mise en scène de
L’artiste :
Les occupants et occupantes du Centre dramatique national du Limousin réagissent aux attaques contre la comédienne qui s’est dénudée durant les César. « Où est l’indécence ? Du côté du corps nu de Corinne Masiero ? Ou du côté de l’inaction du gouvernement face aux 2 millions de travailleurs et travailleuses empêché.e.s et d’étudiant.e.s précarisé.e.s qui demandent à être soutenu.e.s ? » écrivent-ils dans une lettre que nous publions.
Vendredi 19 mars à 20h50, à l’occasion de « La grande soirée culturelle« , France 5 diffusera la captation de la pièce de théâtre réalisée par Stéphane Foenkinos à partir de « Noire » le livre de Tania de Montaigne sur la vie méconnue de Claudette Colvin.
Un jour, un homme était parti à la chasse, mais sans rien trouver. A son retour, il rencontra un serpent et il voulut le tuer.
Le spectacle Noire, d’après le roman Noire-La Vie méconnue de Claudette Colvin, adapté et mis en scène par
Il était une fois une mère qui avait promis sa fille en mariage à quatre hommes différents.
Il était une fois Caroline…
Le Cateau-Cambrésis (France) – Maîtriser la torche humaine, la chute de hauteur ou le combat chorégraphique: près de Cambrai (Nord), les doublures de demain se forment à la cascade, et à la bataille pour se faire une place dans le monde des séries et des films.
Deux ans après Douleur et Gloire, le cinéaste espagnol adapte librement la pièce en un acte de Cocteau dans un court-métrage d’une trentaine de minutes où Tilda Swinton, en amante éconduite, embrase l’écran, plus altière et incandescente que jamais. The human voice-La Voix humaine¹ sort en DVD et VOD, le 19 mars 2021.
La 74e édition du festival de Cannes, dont les préparatifs « battent leur plein » pour juillet malgré la pandémie, a un président du jury, le cinéaste américain Spike Lee, première personnalité noire à occuper la fonction.
Cette année, comme toujours et malgré les circonstances actuelles, l’Association Martinique Images célèbre ce samedi 20 mars
Le 15 mars est aujourd’hui un triste anniversaire, celui de la fermeture historique des salles de cinéma en raison de la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus. Que s’est-il passé pendant cette année pour les cinémas ultra marins ? Comment se portent nos salles obscures ? Et quel avenir pour nos cinémas ?
Il était une fois un coq et un chat qui étaient des amis intimes. Ils causaient ensemble, l’un accompagnait l’autre et ils se disaient leurs secrets.
Souvent revient le mot de matriarcat à propos de La Maison de Bernarda Alba. Ce fut le cas à la sortie de la représentation de « Bernarda Alba from Yana », une adaptation et une mise en scène de la plus célèbre des pièces de Frédérico Garcia Lorca, jouée au Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France les 12, 12, & 13 mars 2021. A François Héritier qui affirme que le matriarcat est un mythe et que le pouvoir appartient toujours aux hommes, la philosophe et chercheuse allemande Heide Goettner-Abendroth répond qu’elle se trompe en ne faisant pas la différence entre sociétés « matrilinéaires » et « matriarcales »(!). Son livre traduit en français, il y a peu, aux 
Dans le temps immémorial quand tu t’appelais Yassama, tu n’avais pas de mari, parce que si un homme épousait une fille du nom de « Yassama », il devait mourir le jour même du décès du père de Yassama.
Il était une fois un vieil homme et Yogourou, le Renard pâle. Ils étaient de bons amis. Chaque fois qu’ils se rencontraient, Yogourou prédisait l’avenir de quelques personnes du village.
Il était une fois une femme qui n’avait pas eu de garçon. Dieu ne lui a pas donné de garçon et elle est en quête d’un garçon.
Présentation
Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel-de-Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement2. Le livre est édité en février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur. Ce n’est que trois ans plus tard, le 15 mars 1832, que Victor Hugo complète son roman par une longue préface qu’il signe de son nom.