Dans The Blue Room, la chanteuse reprend plusieurs ballades d’un album historique de l’interprète de Georgia.
L’album s’intitule The Blue Room, mais c’est en vain qu’on y cherchera la chanson éponyme, vieil air interprété en son temps par Benny Goodman puis par Perry Como. « J’ai mis du temps à trouver ce titre », explique la chanteuse Madeleine Peyroux, entre deux bouffées de tabac blond, puis deux accords grattouillés sur cette guitare qu’elle semble ne jamais quitter. « Cela s’est imposé par hasard lorsque nous avons voulu réaliser la pochette du disque avec Rocky Schenck, photographe dont j’apprécie l’univers contemplatif et sombre… »

Depuis l´an 2000, le siège de l´École Nationale de Ballet est situé sur le célèbre Paseo del Prado, dans un bâtiment datant de 1904. Les caractéristiques les plus visibles de l´immeuble de quatre niveaux sont les luxueux escaliers de marbre et les sols, les nombreuses fenêtres, la polychromie et l´harmonie entre les arrondis des colonnes, les décorations extérieures et intérieures où l’on souligne les plafonds avec divers éléments décoratifs. La menuiserie maintient son style et les sols conservent leurs dalles originales de marbre de Carrare.
THEÂTRE



Deux excellents moments à vivre d’urgence. De hauts moments. « Qu’on me donne un ennemi » réunit André Wilms disant des textes d’Heiner Müller sur la musique de Mathieu Bauer et « Tout va bien en Amérique », oratorio en slam et chants sur des textes historiques de Christophe Colomb à Charles Reznikoff et au-delà avec, entre autres, Irène Jacob, merveilleuse interprète.





Nous assistons depuis quelques temps à une relance des activités artistiques dans certaines communes de la Martinique, comme un regain d’intérêt culturel pour l’ensemble du territoire martiniquais ; ce qui devrait nous réjouir au vu des appels publics que j’ai lancé depuis plus de six mois, vers les collectivités et particulièrement vers les intercommunalités, en leur démontrant l’intérêt pour leur territoire de maitriser la compétence culturelle. D’autant que les services de l’Etat ne sont pas hostiles à la mise en œuvre de ces dispositifs prévus dans les lois de décentralisation qui prévoient notamment la formation artistique et la diffusion des productions sur l’ensemble des territoires.
C’était le 26 juin 2003. Historique. Un protocole d’accord était signé pour réformer le régime spécifique d’assurance chômage des intermittents du spectacle. Cette déflagration dans le monde de la culture en avait entraîné d’autres : l’annulation de tous les principaux festivals, dont le plus célèbre de tous, celui d’Avignon. En cinquante-six ans d’existence, jamais pareille chose ne s’était produite. Même en 68, Jean Vilar avait réussi tant bien que mal à ne pas l’annuler. C’est dire à quel point la blessure était profonde. Les commerçants d’Avignon avaient même porté plainte pour un manque à gagner estimé à 23 millions d’euros. Cette réforme qui allait exclure les plus fragiles d’entre nous avait été décidée pour réduire un prétendu déficit. Cet argument allait être repris partout et par tous, médias et politiques. Certains n’étaient pas d’accord avec la méthode, d’autres critiquaient les solutions, mais tous s’accordaient à reconnaître ce fameux déficit.
Deux critiques livrent leur point de vue sur leur métier. 


Il y a fort à parier qu’aussi longtemps que Les femmes s’en mêlent existeront, on ne se lassera jamais de les exalter. Et ce pour une raison simple : chaque année, renouvelé de fond en comble, on s’y rend tout bonnement comme on irait à un Meetic du rock : un rendez-vous vers l’inconnu(e) qui émoustille, le cœur léger, sans, la plupart du temps, savoir sur qui on va tomber, mais avec le net pressentiment qu’on ne regrettera pas la soirée. Quitte à être déçu. Pas grave, puisque telle est la règle du jeu, fondé sur la découverte à tous crins (couettes, chignons, etc.) ; d’autant qu’une fois lancées, les artistes naguère débusquées par le festival deviennent en général trop chères pour qu’il puisse les reprogrammer.
« Le Cahier du retour au pays natal » d’Aimé Césaire paru en 1939, alors que l’auteur âgé de 26 ans, est en plein questionnement identitaire face au racisme européen et états-unien autant que la misère qui sévit dans son pays de Martinique, a été présenté aux Martiniquais hier soir , le 17 mars 2013, par Jacques Martial, à l’habitation Clément dans le cadre de l’année du Centenaire du poète et homme politique considéré comme l’une des plus consciences du 20ème siècle. 

Ils ont des épaules de videurs, des blousons de cuir et des lunettes noires miroirs mais chantent un rap bisounours qui salue les mamans mères courage, « ta meilleure amie ».