
Le 21 juin en Martinique peu de communes ont été dans l’esprit initial de la fête de la muisque. Quand Maurice Fleuret devient Directeur de la Musique et de la Danse en octobre 1981, à la demande de Jack Lang, il applique ses réflexions sur la pratique musicale et son évolution : « la musique partout et le concert nulle part ». Ce 21 juin peu de musique aux coins des rues, peu d’amateurs découvrant leurs talents, on a été encore une fois dans la logique du bon gros concert dans lequel le public est assigné à sa place de spectateur et non pas d’acteur de la musique. Spectateurs de notre propre histoire. Et dès demain nous célèbrerons le centenaire d’Aimé Césaire et nous interrogerons à l’envi pour ne pas avoir à y réfléchir pour ne pas avoir à penser : » quand donc cesseras-tu d’être le jouet sombre au carnaval des autres ?
Maurice Fleuret insistait inlassablement sur la nécessité de favoriser en priorité la pratique de la musique. Le 20 juin 1982, au soir de la première édition de la Fête de la musique, il expliquait : « Écouter de la musique, ce n’est pas suffisant.

Le rhum, c’est plutôt en douce qu’il le boit, planqué dans une petite bouteille d’eau en plastique quand il est sur les plateaux de cinéma. Car là, il n’est pas le roi, mais « une jeune actrice », comme il dit, un soldat qui s’applique, avec une équipe tout autour, des horaires et un cadre qui ne lui font pas de mal. La dernière affiche annonce bien une montée en puissance, gros plan sur lui à côté de Depardieu – « Pourquoi y a autant de jours de tournage ? », avait-il demandé à son manager. « T’as le premier rôle, banane ! » Mais il n’est pas un roi. Depardieu lui a dit : « Tu sais, tu as de la chance Didier, le ciné, ça rend con. T’as autre chose, toi. »

Tribune Son crime est d’avoir composé une chanson où il dénonce les exactions de la police. Je ne défends pas un rappeur qui insulte la police, je défends mon pays.
Greg Germain, président d’Avignon Festival et Compagnies, l’association qui organise le festival Off, a présenté lundi 27 mai l’édition 2013: 1066 compagnies et 1258 spectacles à l’affiche. Affolant !
En préambule, il faut souligner que, sur le fonds, le ARTS FORUM a été organisé selon plusieurs moments différents alliant sessions plénières et ateliers de travail et de réflexions dont les sujets étaient laissés libres à définir par les participants. Les ateliers avaient pour objectif de produire recommandations et idées de projets de coopération.









ichel Marc Bouchard est un auteur reconnu au Québec. Sa pièce Des yeux de verre a été primée au Québec. Fallait-il pour autant vouloir la monter à Fort-de-France ? Peut-être son thème a-t-il été déterminant puisqu’on nous dit que l’inceste serait un fléau qui accable notre île plus qu’ailleurs. Ce thème, cependant, n’est-il pas un peu trop rebattu, et pas seulement en Martinique, les auteurs semblant l’affectionner particulièrement ? Quoi qu’il en soit, au théâtre, ce n’est pas seulement le sujet qui compte, la manière de le traiter importe tout autant. On ignore comment la pièce a été montée à Montréal mais la prestation des comédiens de Virgul’ ne nous a pas paru porter une intensité suffisante pour la rendre convaincante.

