— Par Selim Lander —
Maxime Gorki a écrit cette satire de la petite bourgeoisie russe dans les premières années du XXe siècle. La pièce, disons-le tout de suite, est loin d’être un chef d’œuvre et l’on est en droit de se demander pourquoi la Comédie Française a éprouvé le besoin de la monter à nouveau, après la version adaptée par Michel Vinaver en 1983. La version présentée aujourd’hui est celle, antérieure, de Peter Stein et de Botho Strauss, qui fut créée à la Schaubühne. Elle transforme quelque peu le texte initial en mettant les quinze protagonistes ensemble sur scène dès le départ, ce qui permet de créer un spectacle un peu plus dynamique, avec des scènes découpées en brèves séquences. Cela ne suffit pourtant pas à sauver les spectateurs de l’ennui, au moins pendant la première partie d’exposition qui se prolonge pendant une heure et vingt minutes, avant l’entracte. Les quelques-uns qui sont partis à ce moment-là n’ont pourtant pas fait le meilleur choix car la suite, pendant laquelle se nouent (et se dénouent) quelques intrigues amoureuses, est nettement plus enlevée et la fin entre (enfin) dans le vif du sujet : la « question sociale ».

« Un jour, ma mère s’est mise à avoir un visage autre. C’est peut-être ça le début de mon histoire.« 
— Par Roland Sabra —
Médée, poème enragé
On va voir
Lundi 30 mars 2015, le Théâtre de la Colline de Paris, en partenariat avec la Fondation Edmond de Roschild et la Fondation SNCF, organisait une lecture de texte de la première promotion de sa formation théâtrale Ier Acte, précédée par une table-ronde autour de l’absence de diversité sur les plateaux de théâtre français. Compte-rendu d’un débat musclé.
Ce festival itinérant se déroule EN SIMULTANEE dans les départements de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane chaque année.

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.
Maurice Bouchard, saxophoniste de grand renom au Québec, vit depuis 20 ans en Martinique où il enseigne le saxophone et joue dans plusiers formations. Il reviens chaque année au Québec, revoir la famille et les amis. Il profite des ces retour pour renouer avec lesc anciens complices musiciens avec lequels il a fait école dans les années ‘70 et ‘80.
D’Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona


Sur l’île, le mois de mars est celui où débute la saison nommée Carême, sèche et gorgée de soleil, tandis que là-bas, sur le sol hexagonal, des averses subites marquent le passage de l’hiver au printemps. Pour nous, les giboulées de mars furent… culturelles ! Une effervescence de bon aloi s’est en effet emparée de divers lieux, parfois mythiques et de belle esthétique. À tel point que l’on dut faire des choix, certes douloureux, entre les activités qui nous étaient offertes ! De ce « bouillon de culture », je ne puis partager que quelques bribes sur la toile, tant il faudrait de pages pour rendre compte de cette surprenante déferlante d’expositions, de spectacles, de films en VO, de colloques et conférences, tous événements passionnants. Qui oserait déclarer, comme on l’entend parfois encore, qu’il « ne se passe rien à la Martinique ?», alors qu’on ne savait plus où donner ni de l’oreille ni des yeux ?



Nina Simone a 29 ans quand naît sa fille Lisa près de New York. Elle est déjà dans la lutte pour les droits civiques, puis contre la guerre du Viêtnam. Lisa vivra dans cette effervescence et celle instable et cosmopolite de sa mère. Une vie faite de fêlures. En 1999 en Irlande, Nina Simone l’invite à la rejoindre sur scène…
Gente de bien, de Franco Lolli. Colombie, France, 1 h 27. Ce premier long métrage d’un cinéaste colombien qui vit en France retrace le chemin difficile des relations
entre père et fils, entre réalisme et conte moral.