— Avec la correspondante de Rfi à Antananarivo, Sarah Tétaud —
Madagascar perd un grand artiste et un pionnier de la radio. Mercredi matin, à Antananarivo, Sammy Rabenirainy s’est éteint à l’hôpital, des suites du Covid-19. Il avait 66 ans. Violoniste, parolier, il était l’une des figures de proue du groupe mythique « Lôlô sy ny tariny ». Toute la journée, les témoignages de sympathie ont afflué sur la toile.
Le grand frère Sammy Rabenirainy s’en est allé. Et avec lui, une grande partie de l’ADN des Lôlô sy ny tariny. Ce groupe tananarivien, précurseur du folk et des textes contestataires, avait vu le jour au milieu des années 1970, en pleine crise socio-politique.
« Fin d’une époque »
Pour Bekoto, membre de l’autre formation iconique des Mahaleo, « le départ de Sammy, c’est la fin d’une ancienne vague des années 1970. Des protests songs, des chansons contestataires. C’est la fin de d’une époque… »
Bernard, la soixantaine, a vibré pendant des années au rythme de leurs paroles poétiques, mais sans concession dépeignant les réalités quotidiennes. Il se dit nostalgique de cette époque, même si, il en est convaincu, « quand les artistes s’en vont, leurs chansons, elles, restent pour toujours ».

Deux artistes lyriques lancent la 1ère association en souvenir de Christiane Eda Pierre, ce 24 mars, jour de sa naissance :
L’artiste :
Paris – Album solo, production pour d’autres, B.O de films ou de jeux vidéo: « tout est ouvert » pour les deux ex-Daft Punk, qui ont toujours « tendance à jaillir là où on ne les attend pas » décrivent pour l’AFP les connaisseurs du groupe.
U Roy, né Ewart Beckford le 21 septembre 1942 à Jones Town, Jamaïque, et mort le 17 février 20211 est un deejay reggae jamaïcain, également connu sous les noms de The Originator, Hugh Roy ou Daddy U Roy (en raison de son statut de « parrain » du style deejay).
David Grammont alias Tonton David est un chanteur français de reggae, né le 12 octobre 1967 à La Réunion et mort d’un AVC le 16 février 2021 à Metz. Il est principalement connu pour son tube Chacun sa route.
Nommée doublement aux Victoires de la musique, la chanteuse et mannequin Yseult offre, avec son album Brut, une ode au désir. Cette année, sur les 26 nominations, on compte 9 femmes. Cherchez l’erreur…
Benjamin Biolay repart avec les prix de l’artiste masculin et de l’album, Pomme est sacrée Artiste féminine.
Dans une lettre ouverte publiée sur le site de Médiapart, la chanteuse, nommée aux Victoires de la musique vendredi soir, explique avoir été « manipulée, harcelée moralement et sexuellement » au début de sa carrière. Elle dénonce « un système d’oppression dangereux » pour les femmes dans cette industrie.
« Je veux remercier tous ceux qui, tout au long du voyage, ont aidé à faire briller les feux de la musique », a-t-il indiqué dans un message rédigé avant sa mort, selon le communiqué préparé par son équipe.
Publication aux Caraïbéditions de l’essai de Esther Eloidin, universitaire et musicologue, intitulé Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane qui sort le le 19 février 2021.
Sophie Xeon, dite Sophie, est une musicienne de musique électronique et autrice-compositrice-interprète britannique, née le 17 septembre 1986 à Glasgow et morte le 30 janvier 2021 à Athènes en Grèce.
Maher Beauroy est un pianiste martiniquais.
Installée depuis quinze ans dans la région toulousaine, Moonlight Benjamin est de ces chanteuses rares dont la puissance vocale explosive s’accompagne d’une grande charge émotionnelle quel que soit le répertoire. Initiée comme prêtresse vaudou, l’artiste s’est fait connaître avec le groupe Dyaoulé Pemba faisant redécouvrir au public français les rythmes et les mélodies traditionnelles de cette île « oubliée ». Multipliant les projets, Moonlight Benjamin a accompagné le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart sur ses projets caribéens Jazz Racine, Voodoo Jazz trio et Creole Spirits avec le pianiste cubain Omar Sosa.
C’est une icône rock des sixties qui se trouve en danger après avoir contracté le coronavirus. La chanteuse britannique Marianne Faithfull, qui a souffert d’une forme grave du Covid-19 en avril 2020, a confié au journal The Guardian qu’elle ne pourrait sans doute plus jamais chanter à cause des séquelles liées à la maladie. Après avoir passé plus de trois semaines à l’hôpital au mois d’avril et avoir craint le pire pour sa vie, la chanteuse, aujourd’hui âgée de 74 ans, explique que ses « poumons ne vont toujours pas bien » et qu’elle doit prendre régulièrement de l’oxygène, confiant ne plus pouvoir actuellement chanter.
Écho des divinités est un spectacle musical novateur qui confronte trois univers, trois arts : visuels, récit et musique. Il entend faire résonner l’écho des voix des divinités afro-descentes et retracer leurs parcours à travers d’un récit, d’un univers sonore et lumineux. Dans une démarche de création éminemment artistique engagée sur la place du féminin sacré dans les sociétés modernes, le projet pose une interrogation sur le contexte de naissance du syncrétisme dans les religions afro-caribéenne. Il propose de montrer comment l’effigie de la vierge Marie est utilisée comme subterfuge pour prier et interpeller les divinités.
Le pianiste et chef d’orchestre a écrit de nombreuses musiques de films dont les plus célèbres sont celles de « Borsalino » et du « Magnifique ».
Le groupe Kassav’ a envie de vous faire un peu sortir de la morosité de fin d’année. Quatre de ses membres, Jocelyne Beroard et Georges Décimus en Martinique, mais aussi Jacob Desvarieux et Jean-Claude Naimro à Paris vous donnent rendez-vous, ce samedi, sur la page Facebook et Youtube de Kassav ainsi que plusieurs pages de médias.
Mondialement reconnu, surnommé le dernier Tsar du violon, l’extravagant musicien a joué dans les salles les plus prestigieuses et avec les plus grands orchestres.
Fabrice di Falco, chanteur lyrique martiniquais, est amoureux de la ville de Saint-Pierre depuis sa tendre enfance. Il organise depuis 2017 des évènements culturels dans l’Hexagone pour faire connaître cette ville d’art et d’histoire à son public, comme à ses amis musiciens, comédiens ou journalistes. Il a créé le spectacle «
— Par Olivier Lamm —
Hélas, je prends connaissance un peu tard de cette opportunité offerte : découvrir d’autres musiques africaines, et réentendre cet hymne,