A l’Atrium le 03-03-2015 à 19h
Michèle Stephenson : American Promise est un documentaire. C’est un genre d’étude longitudinale, qui dure 13 ans. 13 ans de tournage, qui suit l’évolution, l’éveil de deux jeunes garçons noirs américains de l’âge de 5 ans jusqu’à la fin de leur cycle secondaire, à l’âge de 18 ans.
C’est une observation de leur expérience dans une institution éducative, à New York spécifiquement, mais cela parle plus largement de la question de l’éducation pour les minorités visibles en général, et plus spécifiquement chez les garçons noirs américains.
C’est un film très intime, qui relate l’expérience des familles des deux garçons et c’est aussi une approche qu’on appelle en documentaire « auto-réflexif », c’est à dire un film personnel où la camera est tournée vers la famille de ceux qui filment, en l’occurrence Joe, moi et notre fils, ainsi que la famille de Seun, qui fait partie du projet. Il y a plusieurs niveaux de complexité. Le film parle non seulement de la question de la discrimination raciale dans le contexte éducatif mais il y a certains messages universels qui abordent les questions de l’adolescence auxquels tous les enfants font face.

A partir du mois de mars dans le cadre de Ciné Bò Kay: « Le cinéma près de chez vous ! » plusieurs projections en salles ou en plein air, seront programmées tous les week-ends sur l’ensemble du territoire de l’ile.
En 2007 l’actrice franco-iranienne qui été apparue non voilée dans Mensonges d’Etat avait déjà suscité les réactions du régime. En faisant la une du magazine Égoïste, dans le plus simple appareil, la communauté iranienne a réagi, entre message politique et provocation.
Le cinéma latino-américain s’écrit désormais au féminin. Claudia Sainte-Luce, Mexicaine de 31 ans, a fréquenté l’école de cinéma de Guadalajara et réalise ici son premier film. Encouragée par la réalisatrice argentine Paula Markovitch, elle a entrepris de rédiger un scénario, nourri de sa propre biographie.
Discrimination raciale, immigration, sexisme
Les lauréats des 87e Academy awards ont prononcé des discours militants très forts qui ont électrisé l’assistance et les cinéphiles. Voici les déclarations chocs à retenir.
Synopsis et détails
Un film de Gilles Elie-Dit-Cosaque
Premier film prometteur d’un réalisateur argentin, ce road-movie sur la quête filiale d’une adolescente est illuminé par ses deux interprètes féminines.
Six semaines après la tuerie de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher de la Porte de Vincennes, l’Académie des arts et techniques du cinéma a plébiscité
L’adaptation du roman de E. L. James qui relate le coup de foudre entre Christian Grey (Jamie Dorman) et Anastasia (Dakota Johnson) manque de souffle et de souffre.
Un film de Gilles Elie-Dit-Cosaque
Mercredi, l’Académie des César a annoncé les nommés des César 2015, dont la cérémonie se tiendra le 20 février. Timbuktu, Saint Laurent et La Famille Bélier sont notamment en lice pour le meilleur film. Dans les acteurs nommés, Marion Cotillard et Karine Viard, côté féminin, et Guillaume Canet et Pierre Niney, côté masculin, se disputeront la récompense.
— Par Myriam Barthélémy —
Version française du film Memory of The Camps de Sidney Bernstein dont Alfred Hitchcock supervisa le montage. « Ce documentaire reprend le film tourné en 1945, par S. Bernstein, en grande partie à Belsen à la libération du camp. Son souhait était que ce film fasse office de preuves de l’impensable, qu’il soit largement montré en Allemagne. Il n’a en réalité jamais été diffusé. Le présent documentaire, aux images particulièrement éprouvantes, garde le commentaire d’origine qui l’accompagnait et lui adjoint un certain nombre de témoignages, celui du cinéaste-cameraman bien entendu, celui de survivants : Anita Lasker, Leon Greenmann et Hugo Gryn, ainsi que quelques commentaires de l’historien Martin Gilbert. »
Synopsis
Synopsis : Dans un avion, un top-modèle s’aperçoit que tous les passagers ont un ami en commun, avec lequel ils sont en froid. Au milieu du désert, une voiture fait une queue de poisson à un automobiliste énervé, qui décide de ne pas en rester là. Un spécialiste en explosifs assiste à l’enlèvement de son véhicule par la fourrière. Le fils d’un politicien influent renverse une femme enceinte. Une mariée découvre que celui à qui elle vient de dire oui la trompe… Méchant, décapant, hilarant : ce film à sketches est une réussite totale, grâce à un scénario original, cathartique et jouissif, une tension qui ne retombe jamais, des personnages en lâcher-prise. Avec une dose vertigineuse d’humour noir, le réalisateur argentin Damián Szifron raconte comment d’honnêtes citoyens, confrontés à des situations ordinaires, disjonctent et décident de passer à l’acte pour réparer les injustices⋅ Une bouffée d’air frais, un pur bonheur. S.B.
Curieux film que ce documentaire politique consacré à la décolonisation en Afrique subsaharienne, des images d’époque éclairées par des extraits des Damnés de la terre de Frantz Fanon. Curieux parce que ce film monté a posteriori et distribué aujourd’hui s’en tient à la geste héroïque de la décolonisation et ne pipe mot de ses suites tragiques.
— Source AFP —

—Par Roland Sabra —
— Par Roland Sabra —