DOCUMENT – Vingt-six organisations du monde du cinéma européen ont cosigné une lettre demandant la grâce du cinéaste iranien, condamné à recevoir 223 coups de fouet et à purger une peine d’un an de prison pour «insultes contre les valeurs sacrées» et «propagande contre le régime».
La Société civile des auteurs réalisateurs et producteurs (ARP), le Syndicat français de la critique de cinéma (SFCC), le Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC)… Ils sont nombreux à avoir cosigné le texte demandant la grâce du cinéaste iranien Keywan Karimi. Au total, 26 organisations européennes, en majorité françaises, se sont mobilisées pour apporter leur soutien au cinéaste de 31 ans.Condamné à purger une peine d’un an de prison et à recevoir 223 coups de fouet, Karimi a été incarcéré à la fin du mois de novembre pour «insultes contre les valeurs sacrées» et «propagande contre le régime» pour son film sur les graffitis politiques à Téhéran, Écrire sur la ville. Alors que les tensions ethniques et religieuses sont nombreuses dans le pays, composé en majeure partie de musulmans chiites, il est important de préciser que Karimi, originaire du Kurdistan iranien, est sunnite, une population particulièrement persécutée.

Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête d’associations demandant un classement plus sévère pour ce film.
Le concours pédagogique « JE FILME LE METIER QUI ME PLAÎT », saison 10, année 2016-2017, sous la présidence de Costa-Gavras, réalisateur de renommée internationale, est ouvert aux jeunes de votre établissement ? (collège, lycée, CFA, association, mission locale, maison familiale, LEGT, LP, IUT, universités, LFE…)
Un film de Cristian Mungiu
Un film de Miguel Gomes
Un film de Miguel Gomes
Denis Villeneuve s’attaque à la science-fiction avec « Premier Contact » et signe un chef-d’œuvre sur fond de drame intime.
avec Tom Hank, Aaron Eckhard, Laura Linney
Arrivé en métropole dans les années 1970 puis tombé dans le banditisme, le Martiniquais a raconté son histoire dans un livre qui vient d’être adapté au cinéma.
Un film de Ira Sachs
Comme chaque année, le Martinique Jazz Festival nous est revenu avec le mois de novembre, riche de découvertes ou de re-découvertes musicales. Et lors même qu’il bat son plain, non seulement à Fort-de-France mais aussi égrenant ses notes sur tout le territoire de l’île, trois films documentaires, en lien avec l’événement, nous sont gracieusement proposés par Tropiques-Atrium, et ce pour la première fois dans la salle Frantz Fanon.
Un film réalisé par Susanne Regina Meures
Un film de Lula Buarque de Hollanda
Un film de Laurence Petit-Jouvet
Je voudrais, en réponse polie à l’article un tantinet injurieux de Selim Lander, — paru sur ce site le 22 novembre sous le titre élégant de Cinéma : En avoir ou pas (Bellochio et Gomes) —, et qui m’a personnellement touchée, simplement retranscrire cet article de Télérama : il y est dit ce que j’ai ressenti lors de la projection du film à Madiana, et je tiens à remercier ceux qui ont eu le courage de le programmer tout en sachant que l’inédit, toujours, a commencé par faire hurler et fuir les foules… Quel est le contexte de l’œuvre ? La crise a frappé de plein fouet le Portugal, l’un des quatre pays européens dont la situation était si grave qu’ils durent faire appel, pour survivre, à la troïka. Le réalisateur Miguel Gomes décide donc de parler de son pays, soumis à une sévère austérité, et de suggérer/analyser les troubles qu’il traverse. Dans le premier volume d’un film constitué de trois opus, où, à la façon du recueil persan Mille et Une Nuits, il déroule une succession d’histoires différentes, le cinéaste contera, entre autres, celle de représentants européens venus en mission d’observation au Portugal, et qui souffriront d’étranges problèmes de virilité…
De Anna Muylaert
Avec Jean Dampierre, Manuel Gomez, Lena Blou
Des projections gratuites à 13h accompagnent le Martinique Jazz Festival 2016 à Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
Mal de pierres, de Nicole Garcia ; avec Marion Cotillard, Alex Brendemühl, Louis Garrel
Centre culturel de Rivière Salée
— Par Janine Bailly —