« Bacalaureat »

Jeudi 12 & Lundi 16 janvier 2017 en VO

Bacalaureat (Baccalauréat en français)

De Cristian Mungiu
Avec Adrian Titieni, Maria Drăguș, Lia Bugnar
Genre Drame
Nationalités Roumain, Français, Belge
Synopsis :
Romeo, médecin dans une petite ville de Transylvanie, a tout mis en œuvre pour que sa fille, Eliza, soit acceptée dans une université anglaise. Il ne reste plus à la jeune fille, très bonne élève, qu’une formalité qui ne devrait pas poser de problème : obtenir son baccalauréat. Mais Eliza se fait agresser et le précieux Sésame semble brutalement hors de portée. Avec lui, c’est toute la vie de Romeo qui est remise en question quand il oublie alors tous les principes qu’il a inculqués à sa fille, entre compromis et compromissions…

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Prix de la mise en scène à Cannes, « Baccalauréat » est un drame d’une intensité rare dont l’enjeu dépasse la réussite ou l’échec à un examen…
La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes

La Croix par Arnaud Schwartz
Écrivons-le sans préambule : voilà exactement ce que l’on est en droit d’attendre d’un grand film cannois. Une oeuvre au souffle long allant puiser dans le plus singulier du récit l’essence d’un partage universel.

L’Humanité par Dominique Widemann

Un film sobre et fort qui met en scène la question des fins et des moyens.

Elle par Florence Ben Sadoun
Un film intense d’une inquiétante résonance. A ne pas manquer.

Le Parisien par Pierre Vavasseur
« Baccalauréat » est un petit chef-d’oeuvre qui vous tient de bout en bout, remarquable d’intelligence et de lucidité, ce qui revient au même.

Le Figaro par Marie-Noëlle Tranchant
Le talent de Mungiu éclate dès ces premières scènes, superbement rythmées. Personne ne sait comme lui inclure dans des plans narratifs toute la complexité humaine des situations et des relations.

Critikat.com par Axel Scoffier
La grande cohérence du film est à mettre au crédit de Cristian Mungiu, qui évite l’écueil du pensum socio-politique et invite à considérer avec toute la complexité d’un phénomène psychologique les différentes étapes de compromission d’une société.

Positif par Eithne O’Neill
Ce conte moral est une belle ilustration de la manière dont les cinéastes roumains associent le portrait de leur pays à l’entrelacs d’un destin humain.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Le film de Cristian Mungiu accompagne de façon froide, à mesure que celui-ci tombe progressivement dans le pourrissement ambiant, la chute d’un homme juste, rattrapé par la réalité d’un pays qu’il avait rêvé différent.

Studio Ciné Live par Thomas Baurez
De son propre aveu, ce Baccalauréat est largement autobiographique et le scénario permet à Cristian Mungiu de questionner son statut de man et surtout de père.

Sud Ouest par Sophie Avon
Avec une économie d’effets admirable, des plans fixes et une lumière qui va de l’ensoleillement à la grisaille, Cristian Mungiu dévide une pelote dont les fils serrés n’en constituent pas moins des strates séparées.

Femme Actuelle par La Rédaction
Prix cannois de la mise en scène, ce film magnifique nous interpelle sur l’éducation et les petits arrangements avec la vie.

Le Figaroscope par Etienne Sorin
Un portrait implacable de la Roumanie postcommuniste toujours en proie à la corruption.

Les Inrockuptibles par Serge Kaganski
Bilan sombre (ou lucide) dressé par Mungiu au cours de ce parcours à travers un réseau complexe de situations, de dilemmes cornéliens, de faux-semblants, de vérités cachées ou apparentes : un pays ne se remet pas en un clin d’œil de quarante années d’un régime tel que celui dirigé par Ceausescu.

Culturebox – France Télévisions par Pierre-Yves Grenu

Mangiu observe avec lucidité mais sans cruauté une société enkystée et un homme dont la vie se désagrège. Ce n’est sans doute pas son film le plus puissant mais il laisse, comme toujours, une forte empreinte.

Voici par La Rédaction
L’engrenage fatal d’un homme prêt à tous les compromis pour « sauver » sa fille.

Direct Matin par La Rédaction
Formidablement interprété, ce drame a obtenu à Cannes le prix de la mise en scène.

Les Fiches du Cinéma par Patrick Flouriot
Une fable à visée universelle sur la compromission.

Télérama par Pierre Murat
La satire sur la corruption vire au polar noir : on contemple, par vagues successives, un homme qui se noie… S’il complique inutilement son scénario dans la dernière demi-heure, Cristian Mungiu reste jusqu’au bout fulgurant.

La Voix du Nord par Philippe Lagouche
Dans l’axe de sa caméra : trafic d’influence, lâcheté ordinaire. Et des kilos de dialogues, au cas où la morale de l’histoire nous aurait échappé. Mais surtout un souffle d’espoir en la jeunesse bien décidée, pour l’heure, à sortir du cadre de la photo de famille et à ne pas reproduire les erreurs des parents.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
On se sent comme prisonnier de cette fable âpre, paradoxalement haletante mais qui perd parfois son souffle, jamais aimable et pourtant exigeante tant sur la forme que sur le fond.

Cahiers du Cinéma par Louis Séguin
Baccalauréat rappelle en permanence les conséquences de ses actes à Romeo, mais montre surtout comment un pays corrompu commence par une triche au plus petit niveau, même par le mieux intentionné des citoyens.

L’Express par Eric Libiot
Portrait d’un pays bouffé par les abus de pouvoir dont on peut regretter la longueur et le scénario prévisible, le cinéma roumain ayant tendance à beaucoup traiter le sujet. Mais il y a du cinéma.

aVoir-aLire.com par Alexandre Jourdain
Conte moral hanté par les fantômes du passé, Baccalauréat déploît un scénario implacable. Mais son ossature, trop didactique, peine à captiver.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
Le film de Cristian Mungiu, est le point d’orgue d’une année qui a vu une fois encore, mais dans une diversité rarement aussi patente, la consécration d’une nouvelle vague du cinéma roumain.