Catégorie : Cinéma

« Kafou » de Bruno Mourral

Samedi 11 janvier 2020 à 18h Tropiques-Atrium

Durée 0h 50min
De Bruno Mourral
Avec acteurs inconnus
Genres Thriller, Comédie
Nationalité Haïtien
Port-au-Prince la nuit. Doc et Zoe viennent de se voir confier une mission : celle de livrer un colis dont ils ne savent rien. Pour ce faire, ils doivent respecter trois règles fondamentales : ne jamais immobiliser le véhicule, ne jamais ouvrir les fenêtres du véhicule et ne jamais ouvrir le coffre. Arrivés à une intersection, ils tombent sur un chien. À la croisée des chemins, ils devront faire un sacrifice. Une décision qui changera à tout jamais leur destinée.

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« Divine Horsemen, the Living Gods of Haïti », de Maya Deren

Samedi 11 janvier 2020 à 16h 30 Tropiques-Atrium

États-Unis | 1977 | 55 minutes

Le film montre les rites de trois cultes haïtiens : Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes. Dans la préface de Divine Horsemen, Maya Deren dit: « Cette disposition des objets liée à mon projet haïtien initial est, pour moi, le tribut le plus éloquent de l’irréfutable réalité et de l’impact de la mythologie Vaudou. J’avais entamé ce projet comme une artiste ; comme quelqu’un qui transformerait les éléments d’une réalité en une oeuvre d’art en regard de mon intégrité créatrice, et je termine par l’enregistrement le plus humble et le plus précis que je puisse faire d’une logique, d’une réalité qui m’a forcée à reconnaître son intégrité et m’a fait abandonner mes manipulations. »

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Rendre hommage à Haïti

« L’homme sur les quais », film de Raoul Peck

« Antony Phelps à la frontière du texte », documentaire d’Arnold Antonin

— par Janine Bailly —

Parce qu’elle fut la première île caribéenne à obtenir en 1804 son indépendance, que les figures héroïques de la lutte pour la liberté — le Roi Christophe, Toussaint Louverture, Dessalines — hantent nos mémoires, Haïti objet de bien des fantasmes est une source vive pour les artistes, qu’ils soient plasticiens, peintres, musiciens, écrivains, poètes ou cinéastes. La « semaine haïtienne » proposée à Fort-de-France ouvre bien des fenêtres sur ce pays voisin, que l’on admire ou que l’on plaint, que l’on envie aussi pour avoir été la première « République Noire ». Un pays à qui l’on rend hommage pour son courage et sa résistance aux méchants coups du sort, de la nature et des hommes.

L’homme sur les quais :

Résister, le verbe est au cœur du film L’homme sur les quais, réalisé par Raoul Peck et présenté en 1993 au Festival de Cannes. Une voix ouvre la narration, celle de Sarah qui devenue adulte, trente ans après tente de recomposer le puzzle d’une enfance brisée : « J’avais huit ans, et le monde s’ouvrait déjà sur un désastre ».

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Manhattan Lockdown, un film de Brian Kirk (III)

À Madiana. Vendredi 2 octobre 2020. Voir les horaires sur le site.

Avec Chadwick Boseman, Sienna Miller, J.K. Simmons
Nationalité Américain
1 janvier 2020 / 1h 41min / Thriller, Action

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Une course-poursuite infernale pour appréhender deux tueurs de flics à New York. L’inspecteur Davis est prêt à tout pour les coincer, d’autant qu’une gigantesque machination se dessine derrière leurs agissements. Pour les piéger, il va complètement isoler l’île de Manhattan, fermant l’ensemble de ses ponts, dans une spectaculaire opération… La traque peut commencer.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Ce thriller en forme de course contre la montre est parfait pour prendre de bonnes décharges d’adrénaline.

Le Parisien par Michel Valentin
Ce polar américain qui raconte la traque durant toute une nuit de deux tueurs de policiers s’avère une bonne surprise inattendue.

Filmsactu par Pierre Champleboux
Classique, déjà vu, pas surprenant pour un sou, mais plutôt bien fichu.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Ça court, ça flingue, et Chadwick Boseman, sorti de son rôle de « Black Panther », assure à mort.

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« Au nom du peuple italien », un film de Dino Risi

Lundi 11 janvier 2021 – 20h30 Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon

Avec Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Yvonne Furneaux

13 février 1975 /
Synopsis :
Le juge Bonifazi est un honnête magistrat ayant une conception très personnelle de la justice ; il lutte contre tout ce qui pervertit la société : la corruption et la spéculation. En enquêtant sur la mort d’une jeune fille, il est amené à interroger Santenicito, un riche industriel corrompu…

La presse en parle :
Le Monde par Jean-François Rauger
« Au nom du peuple italien » est un chef-d’oeuvre tout en constituant une forme limite de la grande comédie italienne. Rarement la bouffonnerie sociale, l’observation satirique, le carnavalesque réaliste n’avaient atteint ce degré où le rire s’étrangle dans la gorge.

Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
La comédie italienne au sommet, savante alchimie entre pittoresque des personnages et critique sociale.

Critikat.com par Antoine Oury
Distant vis-à-vis de la rigueur néoréaliste comme des prérequis idéologiques, Risi organise de longues phases de dialogues, d’échanges entre le juge et l’entrepreneur, le collectiviste et l’individualiste.

Écran Large par Patrick Antona
Une satire sociale qui dissèque avec intelligence les failles de la démocratie italienne et de ses compromissions.

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« The lighthouse », de Robert Eggers

 Vendredi 17 janvier à 19h 30 Madiana

Avec Robert Pattinson, Willem Dafoe, Valeriia Karaman
Genres Epouvante-horreur, Thriller
Nationalités Américain, Canadien
Date de sortie 18 décembre 2019 (1h 49min)

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
L’histoire hypnotique et hallucinatoire de deux gardiens de phare sur une île mystérieuse et reculée de Nouvelle-Angleterre dans les années 1890.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un chef-d’oeuvre, tant du point de vue formel, esthétique que de l’écriture langoureuse et anxiogène. Certainement un film qui fera date dans l’histoire du cinéma.

Bande à part par François-Xavier Taboni
Quatre ans après la révélation The Witch, Robert Eggers, en maniériste maniaque, enferme Willem Dafoe et Robert Pattinson dans un superbe huis clos lovecraftien.

La Septième Obsession par David Ezan
Parmi la nouvelle génération des auteurs de genre américains,Robert Eggers s’est donc trouvé une place de choix avec ce second long métrage, perle noire qui combine brillamment son rigorisme artistique à un certain attrait populaire pour le film d’épouvante.

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
Une intensité prodigieuse, remontée de l’abîme comme la matière noire, dévorante et furieuse qui semble le happer dès son ouverture, ne lâche pas un plan de The Lighthouse.

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« Mario Benjamin » de Irène Lichtenstein

Mardi 8 janvier 2020 à 12h 30 Tropiques-Atrium

• Genre : documentaire
• Durée : 53 min
• Année : 2008
• Réalisatrice : Irène Lichtenstein
Présentation : En Haïti, son pays, Mario Benjamin est le chef de file de l’art contemporain. Il a participé à des manifestations majeures comme les Biennales de Venise, de Gwangju, de Sao Paulo, de Johannesburg et aussi à de nombreuses expositions, en particulier aux Etats-Unis, où il a acquis une stature internationale.
Ce film nous donne à voir ses oeuvres, à la fois puissantes, magiques et dérangeantes, sa maison – installation baroque -, retrace son parcours artistique et nous introduit dans son univers intérieur.
Autour d’une exposition qui a eu lieu à Port-au-Prince en 2008, cet homme charismatique nous livre ses réflexions sur son travail et sur la difficulté d’être un artiste dans un pays du tiers-monde.

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« Séjour dans les monts Fuchun » un film de Gu Xiaogang

Jeudi 9 – Mercredi 15  janvier à 19h30 Madiana

Avec Qian Youfa, Wang Fengjuan, Sun Zhangjian
Genres Romance, Drame
Nationalité Chinois
Date de sortie 1 janvier 2020 (2h 30min)

Synopsis :
Le destin d’une famille s’écoule au rythme de la nature, du cycle des saisons et de la vie d’un fleuve.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Long-métrage inaugural du parcours d’un jeune prodige chinois : Gu Xiaogang. Dépaysement garanti et cinéma au sommet de son art.

Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
Mais la beauté du film tient tout entière dans sa mise en scène très douce. (…) Gu Xiaogang filme beaucoup les paysages, et ses personnages au cœur de ceux-ci. (…) C’est tout simple, sans volonté d’en imposer, et pourtant majestueux et bouleversant.

L’Humanité par Vincent Ostria
Ce premier film magistral, tourné sur deux ans, au gré des saisons, n’est pas un simple coup d’essai. C’est le premier volet d’une ambitieuse trilogie, dont on attend la suite avec impatience.

Libération par Marcos Uzal
Quitte à paraître un peu pompeux, on ose affirmer que cette façon de mettre chaque vie singulière en perspective avec l’évolution d’une famille, d’une société ou d’un paysage, tout en s’accordant au rythme des saisons aussi bien qu’aux soubresauts de l’histoire, touche à l’essence même du cinéma.

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« Le lac aux oies sauvages », de Diao Yinan

Mercredi 8, Vendredi 10, Lundi 20 janvier à 19h30 Madiana

Avec Hu Ge, Gwei Lun Mei, Liao Fan
Genre Thriller
Nationalité Chinois
Date de sortie 25 décembre 2019 (1h 50min)

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Un chef de gang en quête de rédemption et une prostituée prête à tout pour recouvrer sa liberté se retrouvent au cœur d’une chasse à l’homme. Ensemble, ils décident de jouer une dernière fois avec leur destin.

La prese en parle :
Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Loin du discours officiel, avec des choix de mise en scène forts, le réalisateur Diao Yinan confirme son talent, comme un des meilleurs auteurs-réalisateurs chinois.

La Voix du Nord par Catherine Painset
Noir et virtuose !

Paris Match par Yannick Vely
[…] miracle de cinéma qui établit un pont esthétique entre le cinéma hollywoodien des années 50 – «La Dame de Shanghai» d’Orson Welles, bien sûr -, le cinéma chinois contemporain (notamment People Mountain People Sea, déjà photographié par ce génie de Dong Jinsong) sans oublier le cinéma taïwanais et hongkongais des années 90-2000.

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« La Vérité », un film de Hirokazu Kore-eda

Mardi 7, Dimanche  12 & Mardi 21 janvier 2020 / 19h30 Madiana

De Hirokazu Kore-eda
Avec Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Ethan Hawke
Genre Drame
Nationalités français, japonais
Date de sortie 25 décembre 2019 (1h 48min)

Synopsis:
Fabienne, icône du cinéma, est la mère de Lumir, scénariste à New York. La publication des mémoires de cette grande actrice incite Lumir et sa famille à revenir dans la maison de son enfance. Mais les retrouvailles vont vite tourner à la confrontation : vérités cachées, rancunes inavouées, amours impossibles se révèlent sous le regard médusé des hommes. Fabienne est en plein tournage d’un film de science-fiction où elle incarne la fille âgée d’une mère éternellement jeune. Réalité et fiction se confondent obligeant mère et fille à se retrouver..

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un film comme une révérence testamentaire au talent immense de Deneuve et de Binoche, dans un Paris lunaire, dandy et automnal.

Dernières Nouvelles d’Alsace par La Rédaction
Et ce que l’on voit à l’écran nous amuse follement : Deneuve, cigarette, lunettes noires et manteau léopard (un des motifs iconiques du vestiaire de l’actrice depuis des lustres), chignon blond impeccable et élégance française, joue avec jubilation à jouer la divine diva.

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« L’Homme sur les quais » de Raoul Peck

Mardi 7 janvier 2020 à 18h 30 Tropiques-Atrium

Drame – 1993 – France|Canada – 105 MIN – Tous publics
Avec
Jean-Michel Martial
Jennifer Zubar
Mireille Metellus
Patrick Rameau
Toto Bissainthe

Synopsis : Sarah, jeune femme d’une trentaine d’années, se souvient de son enfance durant la dictature des Duvalier en Haïti…Une période sombre, emplie de violence imprévisible et de peurs au quotidien. Lorsqu’elle avait huit ans, son père militaire avait dû démissionner et s’enfuir en compagnie de sa femme en laissant derrière lui ses enfants. Laissée à la garde de sa grand mère, Sarah s’invente un monde imaginaire avec ses deux sœurs. La petite fille sera témoin d’une scène traumatisante provoqué par le nouveau maître des lieux, assoiffé de pouvoir. Elle va tenter à l’âge adulte de faire ressurgir le drame refoulé dans son inconscient.

Article de l’Express
Il y a un homme, certes, mais pas de quai. Titre mystérieux, donc, que cet «Homme sur les quais», de Raoul Peck, présenté en compétition, le 15. C’est la première fois qu’un film haïtien est sélectionné. Le cinéaste se penche sur son passé: des souvenirs de dictature et de terreur.

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« À la frontière du texte », un film poétique sur la vie et l’œuvre d’Anthony Phelps

Mardi 7 janvier 2020 à 20h 30 Tropiques-Atrium

—  Par Schultz Laurent Junior —

Réalisé par Arnold Antonin, Anthony Phelps, à la frontière du texte passe en revue les moments clés de la carrière et les luttes personnelles qui ont émaillé la vie de cette figure mythique des lettres francophones. Antony Phelps, né en Haïti le 28 août 1928, est l’un des membres fondateurs de Haïti littéraire et de la revue Semence. Le film propose de superbes plans un tantinet impressionnistes sur la beauté de notre pays ; un voyage subtil qui se marie admirablement bien avec l’œuvre poétique d’Anthony Phelps âgé maintenant de quatre-vingt-onze ans. Arnold Antonin a fait intervenir Emmelie Prophète Milcé, Yanick Lahens, Louis Phillipe Dalembert, le sociologue et prêtre jésuite Claude Souffrant, le critique littéraire Joseph Ferdinand et l’historienne Suzy Castor qui appelle affectueusement Anthony Phelps « Thony » pendant tout le film. Chacune de ces personnalités, sous un angle différent, revient sur l’itinéraire inentamé de Phelps, diffuse à travers leurs points de vue une lumière vive sur son humanisme pour permettre aux cinéphiles de mieux apprendre et vivre dans l’ombre discrète de cet homme bien vivant dans le film d’Antonin.

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Fréquentation des salles de cinéma en 2019 : 213,3 millions d’entrées

Pour la sixième année consécutive, la fréquentation des salles de cinéma franchit le seuil des 200 millions avec 213,3 millions d’entrées, soit le deuxième plus haut niveau depuis 1966 (234,2 millions), après 2011 avec 217,2 millions.

En 2019, la fréquentation des salles de cinéma progresse de 6,0 % pour atteindre 213,3 millions d’entrées, soit le deuxième plus haut niveau depuis 1966 (234,2 millions) après 2011 avec 217,2 millions. Pour la sixième année consécutive, la fréquentation demeure au dessus des 200 millions d’entrées.

Une part de marché des films français à 35 %
Les films français réalisent 74,66 millions d’entrées (-5,7 %), soit une part de marché de 35,0 % contre 39,3 % en 2018 . Un film français figure parmi les cinq premiers Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ? avec 6,7 millions d’entrées. En 2019, la production française a été particulièrement diversifiée avec les succès de Hors normes (2,0 millions d’entrées), Au nom de la terre (2,0 millions), la Vie scolaire (1,8 million d’entrées), les Misérables (1,6 million), Donne-moi des ailes (1,4 million).

Forte hausse des entrées des films américains
La fréquentation des films américains augmente de 32,7 % à 117,76 millions d’entrées en 2019, soit le plus haut niveau depuis 1957 (132,9 millions).

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Quand le cinéma nous parle des femmes

Kenji Mizoguchi : « La Rue de la Honte »

Karim Aïnouz : « La Vie invisible d’Eurídice Gusmão » 

— Par Janine Bailly —

Le cinéma, en plus d’être un art à part entière sait aussi défendre des causes essentielles, que ce soit – comme on a pu le voir récemment sur les écrans de Madiana – au Japon, au Brésil, au Bangladesh, ou sous tous autres cieux… Que ce soit chez Kenji Mizoguchi, dont « La Rue de la Honte » paraît en 1956, ou chez Karim Aïnouz qui en 2019 reçoit à Cannes le prix Un certain regard pour « La Vie invisible d’Eurídice Gusmão », les femmes visibles ou invisibles sont au centre du sujet, au centre de l’image, au centre des discours : ces films l’un comme l’autre, défenses illustrées et vivantes de la cause des femmes, sont empreints d’un féminisme intelligent, lucide et dénué de tout sectarisme.

Kenji Mizoguchi observe, en un noir et blanc triste et lumineux, tragique et glacé, cinq des femmes qui vivent dans une maison de tolérance, située au quartier des plaisirs de Tokyo.

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« La Vie invisible d’Euridice Gusmão », des femmes au Brésil 

Séances VO le Vendredi 20 à 19h15 et le jeudi 26 à 19h à Madiana

La Vie invisible d’Euridice Gusmão, film réalisé par Karim Aïnouz (auteur en 2002 de Madame Sata) d’après le roman de Martha Batalha, a remporté en 2019 au festival de Cannes le prix Un certain regard. Présenté sur l’affiche comme un « sublime mélo tropical », le film est en réalité une fresque familiale qui montre la difficile émancipation des femmes au Brésil dans les années cinquante, une réflexion aussi sur l’autorité masculine et sur le poids  des traditions.

Karim Aïnouz décrit son film comme « chargé de sensualité, de musique, de drame, de larmes, de sueur et de mascara. Mais aussi un film imprégné de cruauté, de violence et de sexe. Un film qui n’a jamais peur d’être sentimental, excessif. Un film dont le cœur bat à l’unisson de mes deux protagonistes chéries, Guida et Euridice ».

Synopsis : Rio de Janeiro, 1950. Euridice, 18 ans, et Guida, 20 ans, sont deux sœurs inséparables. Elles vivent chez leurs parents et rêvent, l’une d’une carrière de pianiste, l’autre du grand amour.

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Projection / Débat : « Permaculture : la voie de l’autonomie »

Vendredi 20 décembre à 20h30 Tropiques-Atrium

Le collectif Ciné Ô, représenté par Kaléidosphère, Lokal Life, Les Jardins Partagés de l’anse Gaïc et le SEL Martinique Centre, organise des projections bimensuelles pour inspirer et accompagner le grand public à s’ouvrir à la transition écologique et citoyenne sous un angle poétique et humaniste.

Un film de Carinne Coisman, Julien Lenoir
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français
Date de sortie 12 juin 2019 (1h 08min)

Synopsis :
La permaculture est bien plus qu’une alternative à l’agriculture moderne, c’est un mode de vie, équitable et durable. Pour mieux la comprendre, une réalisatrice et un éducateur à l’environnement ont parcouru 30 000 kilomètres par voies terrestres et traversé dix pays. De la France jusqu’en Inde avec Vandana Shiva, Maxime de Rostolan et beaucoup d’autres, ils nous présentent ce qu’est la permaculture et comment chacun peut la mettre en pratique. Les moyens d’action, en ville ou à la campagne, sont simples et accessibles à tous. Construction, jardinage, énergie, relations, solidarité, créativité, une nouvelle aventure humaine s’offre à vous !

Carinne Coisman
Réalisatrice
Après avoir passé plusieurs années à travailler dans l’institutionnel en tant que cadreuse/monteuse, Carinne s’est dirigée vers le film indépendant afin de pouvoir partager des idées en lien avec l’environnement.

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« La Rue de la honte », un film incontournable de Kenji Mizoguchi

Mercredi 18 décembre 2019 à 19h 30. Madiana.

Avec Machiko Kyô, Ayako Wakao, Michiyo Kogure
Genre Drame
Nationalité japonais
Date de reprise 31 juillet 2019 – Version restaurée (1h 25min)
Date de sortie 25 octobre 1957 (1h 25min)

Synopsis:
Le quartier de Yoshiwara, à Tokyo. Pendant que le parlement discute d’un projet de loi sur l’abolition de la prostitution, plusieurs femmes en vivent la réalité quotidienne, la plupart contraintes par un destin contraire. Dans cette maison de tolérance, où se croisent des messieurs élégants et d’autres moins, Yumeko loue ses charmes pour subvenir aux frais d’éducation de son fils. Ce dernier, quand il apprend l’activité de sa mère, l’abandonne et se détourne d’elle. Yasumi, quant à elle, désire réunir l’argent nécessaire pour faire libérer son père. Hanae a un mari au chômage, Mickey a été abandonnée par son concubin, un soldat américain, Yorie était traitée comme une esclave par son mari. Toutes rêvent d’échapper à leur condition et de pouvoir quitter la maison de tolérance…

La presse en parle :
aVoiraLire:
La mise en scène précise, sèche, élégante, freine la surcharge émotionnelle et l’emphase rhétorique pour observer sans ciller, de très près mais avec une espèce de recul, des situations qui invitent à la surenchère,

Les Inrockuptibles par Serge Cauvin
Dans son dernier film, chronique d’un bordel menacé de fermeture, Mizoguchi se surpasse pour dépeindre la brutalité des rapports sociaux avec une crudité inouïe.

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La Ribotte des Petits : Festival jeune public

Du 17 au 23 décembre 2019 à Tropiques-Atrium

Festival Jeune Public

Programmation

Mardi 17 – 18h30 : Alors on a déménagé :
Mercredi 18 – 18h30 : La saison Macaya de Petit-Frère :
Jeudi 19 – 18h30 : Dunes :
Vendredi 20 – 18h30 :Filles & Soie
Samedi 21 – 14h : Ti Kréol fête ses 20 ans !* :
Dimanche 22 – 14h & 17h : Ti Kréol fête ses 20 ans !*
Lundi 23 – 16h30 & 19h :Dunes
saison 2019 _ 2020

Cinéma _ Ciné Goûter
Du 17 au 20 décembre
Cinéma _ Ciné Goûter à La Case à vent
Tarif 7€ avec le spectacle du jour
* (sauf Ti Kréol…)

Du 17 au 21 décembre

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« Made in Bangladesh », le dilemme

— par Janine Bailly —

Cet été, j’ai l’occasion de visiter l’exposition Banksy, superbe, dans les locaux de la l’ancienne Corderie de Lisbonne. Ce matin de décembre, je choisis de porter mon tee-shirt gris acheté à cette occasion, illustré d’un dessin noir de l’artiste susnommé, celui qui montre, comme tombant du ciel, le caddie auquel s’accroche la célèbre petite fille, et dont jaillissent quelques produits de supermarché. Mais l’étiquette du vêtement me gênant, je décide de la découper et d’en prendre connaissance. C’est alors que j’y découvre la mention « Made in Bangladesh » : hasard ou coïncidence ? Récemment je me suis rendue à Madiana voir en version originale le film éponyme, où si on ne le savait pas encore, on peut découvrir comment et à quel point les femmes là-bas — dans ce pays que dirige cependant une des leurs — sont exploitées, humiliées, infériorisées, soumises à la dictature des patrons, des époux, des conventions sociales et religieuses, victimes innocentes, dans notre monde capitaliste, de la mondialisation et du libéralisme économique.

Alors que faire, quand tu as entendu l’une des protagonistes du film dire à l’héroïne Shimu que « le prix de deux ou trois tee-shirt sortis de tes mains équivaut à ta paie mensuelle » ?

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« La puce à l’oreille », le vaudeville de Feydeau m.e.s. par Lilo Baur

Jeudi 12 décembre 2019 à 19h. Madiana

Lilo Baur se saisit de « La Puce à l’oreille », pièce rocambolesque de Feydeau qui n’y a pas été montée depuis puce 1978. Elle rassemble tous les ingrédients qui ont fait la réputation du maître du vaudeville : situations burlesques et quiproquos enchâssés auxquels il ajoute le thème du sosie et un imparable stratagème pour faire disparaître les couples adultères.

« La Puce à l’oreille » signe en 1907 le retour triomphal de Feydeau au vaudeville. D’une construction redoutable assortie d’une incroyable fantaisie, c’est « un feu d’artifice allumé au-dessus d’une fourmilière » comme le souligne la critique de l’époque qui s’emballe également pour l’adresse avec laquelle y est renouvelé le thème du sosie.

L’objet principal de la confusion à venir est un colis ouvert « par mégarde » par l’épouse de M. Chandebise : des bretelles envoyées depuis l’hôtel du Minet-Galant. Piquée, Raymonde se persuade qu’elle est trompée. Elle fait appel à son amie Lucienne pour rédiger une missive donnant rendez-vous à son époux dans ce même hôtel. Bien mal en a pris à la complice car la lettre écrite de sa main tombe dans celles de son propre mari, qui se pense à son tour outragé… Tous se retrouveront au Minet-Galant où le garçon de l’hôtel, Poche, est un sosie du mari de Raymonde.

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Décembre au cinéma : 2ème décade

Made in Bangladesh

un film de Rubaiyat Hossain

Lourdes

un film de Thierry Demaizière, Alban Teurlai

It Must Be Heaven

un film de Elia Suleiman

La rue de la honte

un film de Kenji Mizoguchi

Dates des projections : ci-dessous

Où se trouvent les meilleures places dans une salle de cinéma, celles qui permettent de profiter le mieux du son et de l’image d’un film ? Plusieurs experts interrogés par des médias américains répondent.

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Voici comment choisir les meilleures places au cinéma

Où se trouvent les meilleures places dans une salle de cinéma, celles qui permettent de profiter le mieux du son et de l’image d’un film ? Plusieurs experts interrogés par des médias américains répondent.
La place de cinéma parfaite existe-t-elle ? Et si oui, quel fauteuil choisir pour profiter au mieux de l’image et du son du film projeté à l’écran ?

Le magazine américain spécialisé dans l’actualité scientifique Popular Science a tenté de répondre à ces questions. Pour y voir plus clair, les journalistes de la revue ont demandé à Joe Muto, le chef projectionniste des salles de cinéma Nitehawk, à New York, aux États-Unis, son avis sur la question.

Selon lui, les meilleures places sont situées… Au centre de la salle. Pile en face de l’écran.

Une question de confort

En choisissant cet emplacement, « vos yeux se fixent sur le centre de l’écran », résume-t-il. Conséquence, moins de fatigue oculaire, que vous regardiez dans le coin droit ou le coin gauche de celui-ci.

Et puis le centre de la salle, c’est également plus confortable, souligne-t-il. S’y asseoir, c’est avoir l’assurance de ne pas avoir à lever la tête trop haut pour embrasser du regard l’ensemble de l’écran, contrairement aux spectateurs assis au premier rang.

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« Lourdes », un film de Thierry Demaizière, Alban Teurlai

Jeudi 12, dimanche 15 & mardi 17 décembre 2019 à 19h 30 à Madiana

Genre Documentaire
Nationalité français
Date de sortie 8 mai 2019 (1h 31min)

Synopsis :
Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des dizaines de millions de personnes qui y ont laissé l’empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. A Lourdes convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins qui se mettent à nu, au propre – dans les piscines où ils se plongent dévêtus – comme au figuré – dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge.

La presse en parle :

Elle par Françoise Delbecq
Le point fort de ce documentaire repose sur la pudeur dans le traitement des images, des cadrages. La caméra est soucieuse de préserver la dignité de ces hommes et de ces femmes. Lourdes n’est alors plus qu’un berceau d’humanité et nous, spectateurs, sommes submergés par l’émotion.

Le Figaro par Marie-Noëlle Tranchant
Thierry Demaizière et Alban Teurlai révèlent dans leur documentaire les vrais miracles quotidiens. Lumineux.

Le Parisien par Pierre Vavasseur
Un documentaire puissant.

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« Martin Eden », un film de Pietro Marcello d’après l’oeuvre de Jack London

Mercredi 11 décembre 2019 à 19h 30 Madiana.

De Pietro Marcello
Avec Luca Marinelli, Jessica Cressy, Carlo Cecchi 
Genre Drame
Nationalités Italien, Français
Date de sortie 16 octobre 2019 (2h 08min)

Synopsis :
À Naples, au cours du 20ème siècle, le parcours initiatique de Martin Eden, un jeune marin prolétaire, individualiste dans une époque traversée par la montée des grands mouvements politiques. Alors qu’il conquiert l’amour et le monde d’une jeune et belle bourgeoise grâce à la philosophie, la littérature et la culture, il est rongé par le sentiment d’avoir trahi ses origines.

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Mettre en scène l’ouvrage de Jack London relève de la gageure. Pietro Marcello brouille les pistes et les temporalités, et réécrit le récit autobiographique dans un film qui fait figure de chef d’œuvre d’une particulière importance.

Culturopoing.com par Laura Tuffery et Emmanuel Le Gagne
« Martin Eden » est un vibrant réquisitoire contre le narcissisme de la création littéraire – et cinématographique- un réel conte philosophique et politique tout autant qu’une aventure humaine, sombre, qui aurait néanmoins les intonations d’une chanson populaire.

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« It Must Be Heaven », un film de Elia Suleiman

Vendredi 13  & Jeudi 19 décembre 2019 à 19h 30. Madiana

Avec Elia Suleiman, Gael García Bernal, Tarik Kopty 

Genres Comédie, Drame
Nationalités français, qatarien, allemand, canadien, turc, palestinien
Date de sortie 4 décembre 2019 (1h 42min)

Synopsis :
ES fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, avant de réaliser que son pays d’origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d’une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l’absurde. Aussi loin qu’il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie. Un conte burlesque explorant l’identité, la nationalité et l’appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir  » chez soi  » ?

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“L’homme qui trouve sa patrie douce n’est qu’un tendre débutant ;
celui pour qui chaque sol est comme le sien propre est déjà fort ;
mais celui-là seul est parfait pour qui le monde entier est comme un pays étranger.
Le tendre a fixé son amour en un seul point du monde ;
le fort a étendu son amour à tous ;
le parfait a anéanti le sien.”

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