L’Iran est en deuil suite au double assassinat du célèbre cinéaste Dariush Mehrjui et de son épouse, Vahideh Mohammadifar, dans leur domicile de Karaj, près de Téhéran. Cette tragédie a plongé le pays dans la perplexité, alimentant les spéculations sur les circonstances entourant leur mort. L’enquête est toujours en cours, mais les signes d’un possible meurtre politique ne peuvent être ignorés.
La vie et la carrière de Dariush Mehrjui
Dariush Mehrjui était une icône du cinéma iranien, reconnu pour ses réalisations en tant que cinéaste, producteur et scénariste, s’étalant sur six décennies. Né à Téhéran en 1939, il a étudié la philosophie aux États-Unis avant de retourner en Iran, où il a lancé une revue littéraire et a réalisé son premier film, « Diamant 33 », en 1966, une parodie des films de James Bond. Cependant, c’est « La Vache », en 1969, qui le propulsa sur la scène internationale. Ce film, pionnier de la Nouvelle Vague iranienne, remporta le prix du jury à la Mostra de Venise en 1971.
L’œuvre de Mehrjui a souvent été marquée par une forte dimension sociale, abordant des thèmes tels que la vie des villageois iraniens (« La Vache »), les problèmes sociaux (« Monsieur le naïf », « Le Cycle », « Les Locataires »), et des portraits de femmes (« Sara », « Pari », « Leila »).


La 18e édition du Cinémartinique Festival, organisée par Tropiques Atrium, se déroulera du vendredi 13 au samedi 21 octobre, offrant une semaine riche en événements cinématographiques.
Par Léa Domenach, Clémence Dargent
Angélique Kidjo, l’artiste béninoise « 4 étoiles » comme le nombre de ses Grammy Awards, fait danser et chanter la planète depuis plus de trente ans. Classée parmi les 100 femmes les plus influentes du monde, la chanteuse est une activiste internationalement reconnue vivant entre Brooklyn et Paris. Indépendante et féministe, elle revendique l’héritage de la Sud-Africaine Miriam Makeba et de la reine de la salsa cubaine Celia Cruz qui lui ont ouvert la voie et montré comment faire sa place dans un monde d’hommes. La soixantaine énergique, Angélique Kidjo endosse à son tour ce rôle de figure tutélaire pour la nouvelle génération d’artistes africains comme Yemi Alade et Burna Boy. Des Indépendances Africaines qui l’ont vue naître en 1960 à son exil en France en 1983 jusqu’au succès international de sa musique, des routes de l’esclavage à la playlist de Barak Obama, des rythmes traditionnels yoruba de son enfance à l’avènement de ce qu’on a appelé la World Musique dans les années 90, en passant par ses reprises de l’album Remain in Lights des Talking Heads et du Boléro de Ravel, ses duos prestigieux avec Alicia Keys, Ziggy Marley, Bono, Peter Gabriel, ses créations originales avec Philip Glass et Ibrahim Maalouf…Queen Kidjo, le rythme absolu raconte le voyage de l’artiste à travers la vie et ses choix artistiques qui l’ont menée à devenir cette voix puissante et engagée qui brise les murs de l’indifférence et érige des ponts musicaux sur lesquels personne n’a encore marché.

« La Petite », u, film de Guillaume Nicloux
Un groupe de vingt comédiens bénéficie actuellement d’une formation intensive dans le domaine du cinéma, entièrement financée par l’AFDAS (Opérateur de compétences pour les secteurs culturels, créatifs, médiatiques, etc.) et Pôle emploi. Cette initiative vise à préparer ces comédiens, sélectionnés pour leur engagement à suivre la formation sur une période de onze semaines, à devenir des acteurs et actrices professionnels capables de participer à des séries, des films, des publicités, et bien plus encore.
Christian Lara, le cinéaste guadeloupéen né en 1939 à Basse-Terre, a mené une carrière riche et diversifiée dans le monde du cinéma. Avant de se lancer dans le cinéma, il travaille comme journaliste pour Le Figaro à Paris. Cependant, il trouve rapidement sa vocation dans le cinéma et devient l’un des cinéastes les plus influents et prolifiques de la Guadeloupe et des Antilles.
Par Michel Gondry
Par Quentin Dupieux
Par Aje Brücken
Vendredi 15 septembre – 14h
Lundi 18 septembre – 19h
Mardi 19 septembre – 19h
Déjà programmé sur Martinique 1ère » le 15/03/23. le superbe documentaire de Sonia Medina et Stéphane Krausz est de nouveau à l’affiche sur France 4. Si l’horaire vous semble un peu tardif il est toujours disponible en replay sur
Réalisation : Sam Mendes
Vendredi 1er septembre
Réalisation : Cyril Dion, Laure Noualhat
Mythique s’il en est, le film de Barry Levinson vous est proposé sur France 5 ce vendredi 25 août 2023 à partir de 21H00 dans le cadre du magazine « Place au cinéma ».
La Mort de Staline (The Death of Stalin) est une comédie satirique britannico-franco-belge coécrite et réalisée par Armando Iannucci, sortie en 2017. Il s’agit de l’adaptation de la bande dessinée française homonyme de Thierry Robin et Fabien Nury.