Trois films dont un chef d’oeuvre !

Vendredi 1er septembre
Soirée Ciné 😀
Sur France 3
21h 10 : Les 7 mercenaires ⭐⭐
De Antoine Fuqua
Par Richard Wenk, Nic Pizzolatto
Avec Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke
Titre original The Magnificent Seven
28 septembre 2016 en salle / 2h 13min / Western, Action, Aventure
Synopsis :
L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…

23h15 : Mr Wolf⭐⭐
De Gavin O’Connor
Par Bill Dubuque
Avec Ben Affleck, Anna Kendrick, J.K. Simmons
Titre original The Accountant
1 novembre 2016 en salle / 2h 10min / Action, Thriller, Drame
Synopsis :
L’histoire de Christian Wolff, un expert-comptable dans le civil qui est en réalité à la solde de la mafia.
Petit génie des mathématiques, Christian Wolff est plus à l’aise avec les chiffres qu’avec les gens. Expert-comptable dans le civil, il travaille en réalité pour plusieurs organisations mafieuses parmi les plus dangereuses au monde. Lorsque la brigade anti-criminalité du ministère des Finances s’intéresse d’un peu trop près à ses affaires, Christian cherche à faire diversion : il accepte de vérifier les comptes d’une entreprise de robotique ayant pignon sur rue. Problème : la comptable de la société a décelé un détournement de fonds de plusieurs millions de dollars. Tandis que Christian épluche les comptes et découvre les rouages de l’escroquerie, les cadavres s’accumulent…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

01h30 : Lettre d’une inconnue⭐⭐⭐
Chef-d’oeuvre de Max Ophuls
D’après Stefan Zweig. Avec : Joan Fontaine (Liza Berndle), Louis Jourdan (Stefan Brand), Mady Christians (Mme. Berndle), Marcel Journet (Johann Stauffer), John Good (Leopold von Kaltnegger), Carol Yorke (Marie), Art Smith (John), Howard Freeman (Kastner). 1h26.
Synopsis :
De retour chez lui après une présentation de son dernier roman, l’écrivain Stefan Brand trouve une très longue lettre qui commence par cette phrase : « Mon enfant est mort avant hier ». Ce grand séducteur découvre en la lisant que cette femme inconnue est tombée éperdument amoureuse de lui alors qu’elle n’était qu’une adolescente, que toute sa vie a été tendue vers lui, qu’ils se sont croisés à plusieurs reprises et même intimement sans qu’il la reconnaisse, qu’il est le père de son enfant. lui, l’écrivain qui perce le mystère des âmes, n’a pas vu ! Que faire ? Plus rien.

La presse en parle :
Parmi les quatre films réalisés par Max Ophuls durant son exil américain, Lettre d’une inconnue constitue un des accomplissements les plus remarquables de l’œuvre du cinéaste. Autant que l’entièreté d’une héroïne portée par un amour qui paradoxalement va la désintégrer, ce mélodrame ophulsien doit être regardé pour le génie du cinéaste à détourner la machine hollywoodienne au profit de retrouvailles avec une Vienne mythique, dont Ophuls dispose comme un imaginaire fondateur et cher à plusieurs de ces films. Ici, le terme « flash-back » recouvre des significations ultimes, un point d’incandescence incomparable.

Les Inrockuptibles, par Hélène Frappat,
« Lettre d’une inconnue est un chef-d’œuvre paradoxal sur les pièges du refoulement et de la mémoire, puisque l’exilé juif y reconstitue à Hollywood la ville que le nazisme l’a contraint à fuir. Vienne devient le territoire fantomatique de lieux et d’époques qui, sans cesse, se dérobent, telles les toiles peintes, figurant de faux voyages, qui défilent derrière les vitres du faux compartiment de train où un homme et une femme échangent des sentiments truqués, destinés à devenir des illusions de souvenirs. »

Télérama par Pierre Murat,
« Avec sa mise en scène d’une élégance et d’une précision extrêmes, Ophuls filme alors un grand amour malade, totalement fantasmé, peut-être même rêvé par l’héroïne. De nombreuses scènes évoquent ses films ultérieurs, notamment l’orchestre, furieux de voir les héros danser sans fin. Joan Fontaine, jamais mièvre, toujours ardente, est, avec Danielle Darrieux de Madame de…, la plus belle héroïne du grand Max. »

Arte par Olivier Père
« C’est sans doute l’un des plus beaux films jamais réalisés sur la passion amoureuse, à travers le bouleversant destin d’une femme secrètement amoureuse toute sa vie d’un homme brillant, séducteur et volage. »

Le Monde par Noémie Luciani
« Dans les quelques heures qui séparent cet homme du lever du jour, la vie entière d’une femme se déploie. Tout le talent, toute la finesse de lecture de Max Ophuls tiennent à cette expansion admirablement construite, laissant deviner sans la dire l’ampleur des émotions qui viennent assaillir le cœur atrophié de Stefan. Ce n’est qu’un filet de voix d’abord, puis un flux d’images et de souvenirs qui auraient pu être ceux du pianiste, et ne sont que le trésor de l’inconnue. La parole s’estompe à mesure que le réalisateur nous ramène dans le présent du souvenir, mais l’écho de la voix, un timbre juvénile à peine voilé par l’âge ou la tristesse, demeure. »