L’éphéméride du 28 décembre

Début de la 2e guerre séminole en Floride, déclenchée par le chef séminole Osceola le 28 décembre 1835

Portrait du chef séminole Co-ee-há-jo, peint par George Catlin (1837).
Les guerres séminoles (en anglais : Seminole Wars ou Florida Wars), désignent trois conflits qui opposèrent, en Floride, les États-Unis à divers groupes d’Amérindiens, connus sous l’appellation collective de Séminoles. La première guerre séminole eut lieu de 1817 à 1818 ; la seconde guerre séminole de 1835 à 1842 ; et la troisième guerre séminole de 1855 à 1858. La seconde guerre séminole, souvent appelée la guerre séminole, fut la plus coûteuse des guerres indiennes que menèrent les États-Unis et aussi l’une des plus longues.

La seconde guerre séminole, également connue sous le nom de guerre de Floride (en anglais : Second Seminole War ou Florida War), est un conflit qui se déroula de 1835 à 1842 en Floride entre divers groupes d’Amérindiens, connus sous le nom générique de Séminoles, et les États-Unis. Elle fait partie d’une série de conflits appelés les guerres séminoles. La seconde guerre séminole, souvent appelée la Guerre séminole, fut la plus coûteuse des guerres indiennes et l’une des plus longues que menèrent les États-Unis. Elle fut aussi l’une des premières guerres de guérilla, préfigurant sans doute ce qu’allait être les guerres de guérilla au XXe siècle.

Gravure espagnole, représentant un « Negro cimarrón » (esclave en fuite).

À l’origine du conflit, les États-Unis firent l’acquisition de la Floride espagnole en 1819 (traité d’Adams-Onís) et la colonisation de ce nouveau territoire souleva encore une fois le problème des Indiens de Floride, déjà combattus lors de la première guerre séminole. Par le traité de Moultrie Creek, les Séminoles obtinrent tout de même le droit de s’établir dans une réserve au centre de l’État, jusqu’à ce qu’Andrew Jackson, héros des guerres indiennes, devienne le septième président des États-Unis et que le Congrès américain approuve son Indian Removal Act qui prévoyait de résoudre la question indienne par une déportation massive à l’ouest du Mississippi, ce que les Séminoles refusèrent.

La guerre s’enlisa malgré les importants moyens que les États-Unis lui consacrèrent, la construction de forts, le déploiement de près de 10 000 soldats en plus de l’enrôlement de 30 000 miliciens et volontaires. Sans véritable bataille, les affrontements se résumèrent plutôt à des séries d’escarmouches que les Séminoles remportaient le plus souvent, aidés par leur connaissance du terrain et habitués qu’ils étaient au climat subtropical humide de la Floride qui rendit malade et tua de nombreux soldats américains.

Après sept ans, la guerre avait coûté cher et était devenue de plus en plus impopulaire. Beaucoup de Séminoles étaient partis de Floride et les autres obtinrent le droit de demeurer dans une nouvelle réserve, plus au sud de la péninsule, jusqu’à ce que la troisième guerre séminole éclate.