Catégorie : Arts Plastiques

Ouverture des inscriptions aux ateliers du SERMAC les 08 et 15 Septembre

sermac_logoLes inscriptions aux ateliers se dérouleront à l’Espace Camille Darsières (ex palais de justice) les Dimanche 8 septembre de 8h00 à 16h00 inscriptions aux ateliers DANSES, THEATRE, ARTS PLASTIQUES (dessin, poterie, sculpture…), ANGLAIS, YOGA, PHOTO, CREOLE et Dimanche 15 septembre 8h à 16h00 tous les ateliers musique.

Nouveauté pour cette saison 2013, la création de deux ateliers :  L’un dédié à la création graphique et numérique, et l’autre aux masques créoles contemporains.

Les intéressés doivent se munir obligatoirement de :
•    2 photos d’identité
•    1 certificat médical pour les ateliers danse, théâtre et yoga
•    1 attestation d’assurance extra-scolaire (pour les enfants et jeunes scolarisés).

Renseignements :
Espace Camille Darsières ( ex Palais de Justice) : 0596 60 10 67
http://www.fortdefrance.fr

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Atrium – Galerie A. Arsenec : « Sois belle et plais-toi ».

Exposition d’Hélène Raffestin du 14 au 30 septembre 2013

— Dossier de presse —

sois_belle_&_plais-toiCette exposition synthétise avec humour et ironie le regard que je porte sur le rôles des femmes et les attentes des hommes, dans notre société contemporaine. Elle tentera de rendre visible, lisible et audible les mécanismes subversifs de notre éducation afin d’interpeller la sensibilité du visiteur, et de questionner ses certitudes et habitudes.
La scénographie va souligner les oppositions et révéler mon positionnement critique, afin d’amener le spectateur à réfléchir, sur une société où la femme ne trouve pas toujours sa place.

Hélène Raffestin interroge le rôle des femmes dans notre société contemporaine. Elle révèle les ancrages inconscients de notre éducation et souligne les comportements qui en découlent. Les femmes et les jeunes filles occidentales du 21ème siècles sont-elles libres ou sont-elles encore assujetties aux attentes sociétales, dont les racines et la légitimité se retrouvent dans la religion catholique ?
Ainsi pour souligner cette aliénation inconsciente, l’artiste met en lumière cette dialectique entre l’image de la femme moderne dans notre société et l’origine de cette construction dogmatique.

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Exposition « La souffrance l’égalité » de Jean-Marc Andrieu à la galerie ODIS’7

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Du 14 au 29 septembre 2013

La dernière installation intitulée de Jean-Marc Andrieu « LA SOUFFRANCE L’EGALITE » se tiendra du 14 au 29 septembre 2013 à L’Espace d’Art Contemporain ÔDIS7 du Port de Plaisance Bassin Tortue du Marin. A travers une déclinaison de tableaux savamment mis en scène, il parle de la souffrance comme lieu où l’humain (voire l’être) peu importe qui il est, rejoint ses semblables. Les couleurs, les formes, les lignes convergent  en une succession de styles comme métaphore de la diversité. Superpositions, accidents réussis, mises en abyme. L’art ici est bien contemporain et même interdisciplinaire avec son espèce de clin d’oeil au théâtre. Ce n’est pas une exposition classique de peintures mais une histoire qu’il raconte avec la peinture pour prétexte. Tour à tour abstrait, tour à tour figuratif; lumineux, sombre, beau, laid, la dualité devient l’espace politique où il tente de rappeler l’égalité.

 

Le vernissage de l’exposition « LA SOUFFRANCE L’EGALITE » de JEAN-MARC ANDRIEU à la galerie ODIS’7 aura lieu

Le samedi 14 septembre 2013 à 19H00

 

Nouveau port de plaisance Bassin tortue au Marin

Expo du 14 au 29 septembre 2013

Horaires:
jeudi et vendredi de 16H à 19H
samedi 10H-13H et 16H-19H
dimanche 10H-13H

 

 

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« Palimpseste » : Alain Dumbardon

 

palimpseste

Fondation Clément

 Exposition individuelle

 19 juillet – 25 août 2013

 Dimanche – découverte : 21 juillet – 10h

 Soirée – rencontre : 25 juillet – 19h

 

« Alain Dumbardon, d’emblée, nous ouvre la voie, nous révélant le choix d’une esthétique : celle du Palimpseste qui, nous rappelle Gérard Genette, est « un parchemin dont on a gratté la première inscription pour en tracer une autre, qui ne la cache pas tout à fait, en sorte qu’on peut y lire , par transparence, l’ancien sous le nouveau « .

 Une telle opération (persistance et surgissement de l’enfoui) nous place au coeur même de l’oeuvre de l’Artiste, en son cheminement le plus secret et le plus essentiel : la remontée du sillage silencieux des effacements pour retrouver la trace, réinvestir l’Empreinte : ouvrir ce Sens du chemin, que l’Art du Palimpseste saura conduire à la lumière. »

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« BRASSAGE & AGORA MUNDO » à la Cité Internationale des Arts

 Exposition du 10 au 27 juillet 2013 (du lundi au samedi de 14h à 19h)

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L’association Yehkri.com, expose 13 artistes emblématiques de la Martinique regroupés sous le titre évocateur d’ « Agora Mundo ».

Pour cette troisième exposition, les artistes font le déplacement et présentent le fruit de leurs recherches picturales, sculpturales et photographiques. A travers un regard syncrétique de l’art, ils invitent au voyage qui court de la négritude à la contemporanéité. L’objectif de cette exposition itinérante avec le soutien du Conseil Régional et de la Direction des Affaires culturelles de la Martinique et de l’Institut du Tout-Monde est d’illustrer leurs racines multiples, la richesse et surtout l’effervescence des pratiques artistiques contemporaines de la Caraïbe.

 

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  De Claude Cauquil et Mickaël Caruge :

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art press : l’album des quarante ans

« Et fallait-il qu’un luxe innocent
Allât finir la fureur de nos sens ? »
Supervielle (cité p. 251)

art_press_album—Par Selim Lander –

Le premier numéro de la revue art press (sans majuscules) est daté de décembre [1972]-janvier 1973. Le Centre Pompidou (Beaubourg) n’existe pas encore mais une exposition consacrée à l’art contemporain français a été organisée, à l’initiative du président, au Grand Palais en 1972. Les courants désormais emblématiques du second XXe siècle sont en train de se structurer : hyperréalisme, pop art, land art, arte povera, antiform, art corporel, art conceptuel (1)… À Paris, encore, le collectif Support-Surface est sorti des limbes. Toute cette effervescence artistique avait un besoin particulier d’être montrée mais aussi commentée, expliquée : art press est arrivée à point nommé et sa longévité atteste qu’il y avait non seulement un besoin à combler mais que la formule adoptée – qui fait appel à des écrivains et des philosophes à côté des spécialistes de la critique et qui accorde une place conséquente à la littérature – était celle du succès.

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« Le grand cri nègre » du 29 juin au 20 juillet 2013 à Fonds Saint-Jacques

grd_cri_negreExposition du Centre Césairien d’Etudes et de Recherches

« … et je pousserai d’une telle raideur le grand cri nègre que les assises du monde en seront ébranlées ».
Tels sont les mots d’Aimé Césaire par la bouche du Rebelle, dans « Et les chiens se taisaient. »
Né le 26 juin 1913, si Aimé Césaire était encore vivant, il aurait 100 ans le 26 juin 2013. Il est décédé le 17 avril 2008, à l’âge de 95 ans. Le Poète Volcan a été résolumment un témoin et un acteur déterminant du XXe siècle. « Nègre inconsolé(1) » dont la traversée du siècle a pu sembler « paradoxale(2) » tel apparaissait Césaire au soir de sa vie.
Homme libre, poète de la liberté, tel et demeure en définitive Aimé Césaire. Son oeuvre suit ce fil unique par-delà les vicissitudes de sa position d’homme antillais au carrefour des contraires(3).
Le poète rappelle, dans son recueil, Moi Laminaire, ce qui a toujours formé l’essentiel de sa vie d’homme : la lutte entre les forces contraires. « Dans toute vie il y a un nord et un sud, et l’orient et l’occident.

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Quels nouveaux modèles économiques pour les arts et la culture ?

adceiEn préambule, il faut souligner que, sur le fonds, le ARTS FORUM a été organisé selon plusieurs moments différents alliant sessions plénières et ateliers de travail et de réflexions dont les sujets étaient laissés libres à définir par les participants. Les ateliers avaient pour objectif de produire recommandations et idées de projets de coopération.
Le sujet principal proposé aux participants correspond à une réalité vécue par tous les acteurs des arts et de la culture en Europe et en Méditerranée. D’un côté, la crise économique impactant directement sur les budgets alloués aux activités et équipements culturels, d’un autre, la situation dans les pays arabes où crises sociales et conflits sont légions et influent bien évidemment sur le monde des arts et de la culture. L’idée était de, progressivement, partir des modèles existants pour évoquer de nouvelles expériences puis d’évoquer la question de la responsabilité des différents interlocuteurs.

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Villa Chanteclerc : « Life (under the shade of palm trees) »

catmira

—C    A    T    M    I    R    A—

Avec la collaboration de Joel Zobel

Résidence Départementale Chanteclerc,

route de Didier, Fort de France

8 au 16 juin

Tous les jours 11h-13h  et 15h-19h

en présence de l’artiste

CATMIRA se consacre à la peinture depuis son arrivée sur l’île en 1998. En tant qu’autodidacte, elle s’inspire de son environnement naturel et culturel.

  Son parcours est marqué par ses premières années en Martinique, période durant laquelle son travail est axé sur l’étude du signe. Elle expose alors au Chô’rum, à l’habitation Clément et à la galerie Arsenec. Cette dernière exposition a lieu alors qu’elle est rentrée en métropole quelques années, période où elle se consacre à la recherche en atelier.

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Max Ernst, le goût démesuré de l’énigme

La Fondation Beyeler à Bâle présente l’œuvre stimulante d’une des figures majeures du surréalisme.

Se laisser bousculer par cet adepte des ruptures ! Voilà une bonne raison de traverser le Rhin et de découvrir à Bâle la rétrospective stimulante de l’œuvre de Max Ernst. Collage, grattage, décalcomanie, sculpture, peinture par oscillation : ce nomade dans sa vie et dans son art a toujours expérimenté de nouvelles techniques et pris de nouveaux départs. « Un peintre est perdu quand il se trouve », déclarait-il dans un film qui lui était consacré. La Fondation Beyeler, qui présente plus de 160 de ses œuvres depuis 1915 aux années 1970, célèbre ce pionnier du surréalisme moins populaire que Dali ou Magritte. Moins identifiable à un style aussi. « Il se cherchait de façon permanente, ce qui le rend difficilement saisissable du grand public », reconnaît Raphaël Bouvier, commissaire de l’exposition, avec Werner Spies, spécialiste de Max Ernst.

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Le MuCEM, nouveau phare de Marseille

Le musée inauguré le mardi 4 juin François Hollande est investi d’une lourde mission : attirer 300.000 visiteurs par an, changer l’image d’une ville et rapprocher les deux rives de la Méditerranée.

mucem-1Après douze ans de discussions, d’hésitations, de changement de ligne puis de directeur, le MuCEM va enfin être inauguré, aujourd’hui, par le président de la République. François Hollande avait annulé une première visite, en début d’année, à cause de la guerre au Mali. Mais il avait promis de revenir, tant l’occasion était belle: le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) est l’un des derniers grands chantiers culturels de la décennie. D’un coût de 167 millions d’euros, c’est un projet financé à 65 % par l’État et à 35 % par les collectivités locales, le département et la région. Qui sait quand la France disposera à nouveau d’un tel budget pour promouvoir l’art? Le nouveau musée ouvrira ses portes au public ce vendredi 7 juin, soit au beau milieu de l’année célébrant Marseille et la Provence, en tant que capitale européenne de la culture: c’est l’un des faits marquant de la manifestation, qui elle aussi, est née dans la douleur.

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Le mois des Arts à Fonds Saint-Jacques

fonds_st-jacques-300Le mois des Arts ouvre à nouveau ses portes au Centre Culturel de Rencontre Domaine de Fonds Saint-Jacques. Action artistique & éducative annuelle menée tout au long de l’année  auprès des scolaires du premier et du second degré elle permet d’inscrire les pratiques culturelles au sein des cursus du primaire & du secondaire. Cette action menée conjointement avec
la Délégation Académique aux Arts et à la Culture de la Martinique permet aux élèves des établissements scolaires de rendre compte du travail artistique mené à travers plusieurs disciplines et pratiques : danse, musique, théâtre & arts plastiques.

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« GlobalCaribbean IV » : L’art aux Antilles et en Guyane

 — Par Gerry L’Etang —global_caribbean-4

 

Les pratiques artistiques officielles qui se développèrent aux Antilles et en Guyane françaises furent durablement marquées par l’influence de leur métropole. Pendant une longue période, les artistes venaient pour l’essentiel d’ailleurs. Ce n’est que vers la fin de la première moitié du XXe siècle , et malgré quelques réussites antérieures notables , que les artistes locaux s’emparèrent véritablement des arts conventionnels.

 Dans la logique de l’assimilation, doctrine qui n’accordait de valeur qu’aux formes et expressions issues de l’académisme parisien, les premiers formateurs des artistes antillo-guyanais furent pour la plupart des Français. Ainsi, à l’ouverture à Fort-de-France (Martinique) en 1943 de l’école des Arts Appliqués, l’essentiel des enseignants venait de France. Par la suite, les artistes qui acquirent une formation académique, l’obtinrent dans des écoles françaises où ils furent influencés par les canons qui y régnaient.

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14°N_61°W : « résidences informelles » du 01-06-13 au 31-07-13

14_61Association Martiniquaise pour l’art contemporain avec / with Michel Blazy, Rafal Bujnowski, Alexandre Da Cunha, Tue Greenfort, Henrik Hakansson, Sophie von Hellermann, Noritoshi Hirakawa, Alicja Kwade, Aleksandra Mir, Michael Sailstorfer & Johannes Wohnseifer

Caryl* Ivrisse-Crochemar, [créative renegades society] et Frédéric Guilbaud, Président de l’Association Martiniquaise pour l’Art Contemporain (AMAC) sont heureux de vous présenter Résidences Informelles, une exposition de groupe avec les artistes suivants:

Michel Blazy, Rafal Bujnowski, Alexandre Da Cunha, Tue Greenfort, Henrik Hakansson, Sophie von Hellermann, Noritoshi Hirakawa, Alicja Kwade, Aleksandra Mir, Michael Sailstorfer & Johannes Wohnseifer.

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L’Enigme du silence : Béatrice CLERC, peintre de la Figuration poétique

par Scarlett JESUS, critique d’art.—

 beatrice_clerc« Là où tu n’arrives plus à t’exprimer avec la langue commence la peinture. Quand tu peins tu chasses les mots et les concepts. Une fois la peinture achevée, tu l’accroches et tu la regardes longuement. Quand tu en es satisfait tu lui donnes un titre. »

Gao XINGJIAN. Pour une autre esthétique

L’ensemble de toiles réalisées par Béatrice CLERC entre 2009-2011 a de fortes chances de dérouter le spectateur par le caractère insolite d’une démarche plastique apparemment très éloignée des préoccupations et productions contemporaines guadeloupéennes. Chercher la singularité d’un artiste impose au critique de procéder par empathie. Il se doit, pour s’approcher au plus près de l’univers personnel d’un peintre, de chercher à identifier et comprendre la « langue » de l’autre.

  « Trouver une langue » pour exprimer ce que les mots ne peuvent dire, l’indicible, fut la préoccupation majeure de RIMBAUD. Le poète qui se voulait « voyant » tenta d’inventer, avec « Voyelles », un système de correspondances entre les sons et les couleurs.  Le travail plastique de Béatrice CLERC relève d’une démarche similaire, si ce n’est qu’il s’agit plutôt de rendre compte de ses sensations et émotions par des couleurs.

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Recherches en Esthétique n° 18 : « Transgression(s) »

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— Par Sentier—

Chaque numéro de Recherches en Esthétique est une petite victoire dans cette guerre qui n’en finira jamais contre le silence et l’étroitesse de vue, contre la haine de la création, contre la bureaucratie neutralisante. D’ailleurs, le combat continue et le prochain numéro est en préparation. Malgré ses dehors sérieux, avec sa mise en page assez classique, Recherches en Esthétique est en résistance, en transgression des règles qui veulent que ce genre de publication expérimentale et en fait marginale, n’ait pas une durée de vie trop longue, puisqu’elle approche bientôt de ses vingt ans. Aujourd’hui, à l’heure de l’accélération généralisée des modes de vie et des échanges, ce qui ne nous empêche pas de trouver que nous n’avons jamais assez de temps, au moment où il est de bon ton de passer frénétiquement d’un projet à l’autre, d’accumuler les réalisations en prenant le risque de la superficialité, il paraît vieux jeu d’être ainsi constant dans une pratique de longue haleine. Car je comprends que ce qui se passe avec Recherches en Esthétique, dans cette création, c’est une contribution rare, à partir de toutes ces pistes accumulées tout au long de ces années, à ce qu’on pourrait appeler une poïétique de la résistance, promesse de refondations et d’ouvertures.

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Karine Taïlamé Madinina beauty à la fondation Clément

Madinina Beauty est une « installation-jardin », composée de fragments, de dessins, de peintures organisées.
L’artiste propose un espace aménagé dans un souci esthétique s’inspirant des jardins martiniquais miroir de la société qui les crée. Jardin d’intuition et de vécu, porteur d’une culture originale en opposition au jardin savant occidental, les oeuvres s’organisent les unes par rapport aux autres dans un ensemble de différents assemblages.
Le visiteur se retrouve plongé dans un paysage d’expérimentation, où se posent la question et la direction du regard. Le public devient acteur de l’oeuvre en découvrant le parcours de l’exposition. Par un chatoiement de formes et de couleurs, « l’installation-jardin », est un clin d’oeil à la Martinique d’aujourd’hui.
26 avril au 2 juin 2013
Case à Léo, Habitation Clément
9h-17h
L’entrée à l’exposition et aux activités de la Fondation Clément est gratuite.

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Et toujours, la magie Monet

— Par Nicole Duault —

Le seconde édition du festival Normandie impressionniste réhabilite Pissarro, redécouvre Dufy et met Monet à l’honneur… En plus de sept cents manifestations de Rouen à Caen, de Giverny à Dieppe.

Voilà mon atelier », disait Monet en montrant la Seine. C’est au fil de l’eau que se déroule, à partir d’aujourd’hui, le second festival Normandie impressionniste. Sur 600 km de côtes, le long du fleuve, des rivières, des étangs et des bassins de cinq départements, il propose quelque 700 manifestations. Elles étaient 600 la semaine dernière, et chaque jour apporte de nouvelles contributions. En 2010, la première édition avait accueilli plus d’un million de visiteurs. Comme en écho, en 2011, l’exposition Monet en avait reçu plus de 900.000 au Grand Palais à Paris. Preuve que l’engouement pour les impressionnistes reste passionnément intact.

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Street art, le mur de l’argent

— Par Frédéric Joignot

Slave Labour », de Banksy. L’artiste britannique a peint ce pochoir sur un mur de Londres en juin 2012. | AFP

 

C’est un garçonnet pieds nus, en chemise déchirée, cousant à la machine une guirlande de petits drapeaux anglais. Le pochoir s’appelle Slave Labour (« travail d’esclave »). D’un mètre carré environ, il a été peint en juin 2012 sur un mur de Haringey, dans le nord de Londres, pour se moquer des festivités du Jubilé de diamant de la reine.

Les médias britanniques l’ont beaucoup montré. Son auteur est le plus coté et le plus célèbre des artistes de rue du Royaume-Uni, l’invisible Banksy. On retrouve sa patte : de l’émotion et un humour noir très politique.

Au cours du week-end des 16 et 17 février, Slave Labour disparaît, découpé dans le mur, à la grande surprise des habitants. Quelques jours plus tard, il est mis aux enchères pour 500 000 dollars (375 000 euros) sur le catalogue de la salle de ventes Fine Art Auctions Miami, aux Etats-Unis.

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L’art pervers

— Par Eric Albert —

Attention, sujet tabou. Pour cet article, plusieurs commentateurs de la scène artistique britannique ont refusé de nous répondre. La Tate Gallery n’a pas donné suite à nos demandes répétées d’entretien. Et nous avons hésité sur l’attitude à adopter : fallait-il ou non montrer les oeuvres de Graham Ovenden ?
Né en 1943, l’artiste britannique s’est fait connaître par ses photographies d’enfants de rue, avant de devenir une figure contestée de la peinture pop art. Le 2 avril, il a été reconnu coupable de pédophilie pour six chefs d’accusation concernant l’indécence envers un mineur et un chef d’accusation concernant la molestation sexuelle de mineur.
Quatre femmes, qui avaient posé pour lui enfants, l’accusaient d’avoir abusé d’elles entre 1972 et 1985. Elles ont raconté notamment qu’il leur mettait un foulard sur les yeux pour organiser des « jeux de dégustation » menant à des abus sexuels oraux.

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Manifeste pour un Art Achipélagique

Une exposition collective qui s’est déroulée du 12 au 23 avril 2013 à l’occasion du Terra Festival.
— par Scarlett Jesus, critique d’art —

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Le Terra Festival est un festival cinématographique consacré aux interactions que l’homme entretient avec son milieu naturel. Ce festival qui se déroule chaque année depuis dix ans en Guadeloupe évoque les nombreuses menaces qui planent sur notre planète, la Terre. Mais il renvoie également à une Terra particulière. A un espace géographique discontinu, fragmenté mais néanmoins en réseau, un espace dont la Guadeloupe fait partie et qui se compose d’un ensemble d’îles. A travers la diversité des langues et des cultures de chacune de ces îles peut se lire, en raison d’une histoire qui leur fut commune, l’appartenance à une même famille, la Caraïbe. Un espace de terres émergées, délimitées par la mer, qui s’oppose à d’autres terres, continentales. Ces territoires, isolés et longtemps sans rapports directs les uns avec les autres, sont restés longtemps un espace flottant dans l’imaginaire de populations qui, en raison des origines de leurs ancêtres, se sont tournés plus spontanément vers l’Europe l’Afrique, ou même l’Asie que vers leurs voisins immédiats.

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La collection d´art français du Musée des Beaux-arts de Cuba

 

L´ensemble des œuvres françaises est l´une des collections les plus attrayantes et équilibrées des écoles européennes. Elle est composée de trois cent trente tableaux et près de cinq cents dessins et estampes, où prédominent les paysages, les portraits et des scènes de genre, couvrant une longue période de l´art français : depuis la formation d´une École Nationale de Fontainebleau, en 1600, ayant des accents de la Renaissance, jusqu’aux solides partisans des mouvements anti-académique de la fin du XIXe siècle.

Provenant généralement de collections privées conformées avec des profils plus ou moins définis et de hauts standards de sélection, les œuvres démontrent l´émergence et l´évolution des canons académiques, leurs modifications successives des esthétiques à l´usage et leur enchevêtrement et influences mutuelles, même avec les « ismes » destinés à provoquer des ruptures dans leurs mécanismes de création vers la fin du XIXe siècle.

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Comment Ron Mueck donne vie à la sculpture

Un autoportrait de l’artiste, « Mask II », 2001. Matériaux divers.

A ce jour, Ron Mueck n’a réalisé, au total, que 38 sculptures. C’est peu. Et pourtant, l’artiste crée l’événement partout où il expose. Son dernier accrochage en date, au Museo de Arte Contemporaneo de Monterrey, au Mexique, en 2011, a attiré plus de 416 000 visiteurs ! Jusqu’au 29 septembre, c’est à la Fondation Cartier, à Paris, qu’il est invité. Au programme, seulement neuf œuvres, mais jamais vues en France (trois ont été créées spécialement pour l’expo) et qui atteignent parfois des tailles colossales.

Né à Melbourne, en Australie, en 1958, Ron Mueck est un sculpteur plutôt atypique. Autodidacte, il n’a pas fait d’école d’art, mais a d’abord travaillé comme décorateur de vitrine, et a perfectionné sa technique en créant des poupées pour la publicité, le cinéma ou la télé (notamment au « Muppet Show »).

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«Mémoires de la table : jalons pour une histoire de l’alimentation à la Martinique »

A travers cette exposition, les Archives départementales mettent en scène une histoire de l’alimentation en Martinique depuis l’époque amérindienne jusqu’au début des années 1980. A partir de documents d’archives et d’objets muséographiques, il s’agit de montrer l’évolution des composantes d’une cuisine métissée qui, à partir de l’héritage amérindien, s’est enrichie au gré des migrations successives (européennes, africaines et indiennes) : cartographie des ingrédients, présentation des modes de préparation et des lieux de la cuisine. Il est aussi question d’appréhender le rapport des Martiniquais à l’alimentation et à la table, véritable marqueur d’une appartenance sociale, où coexistent dès le XVIIIème siècle une alimentation « rationnée » destinée à l’esclave, une cuisine « gastronomique », véritable art de vivre développé dans les milieux bourgeois, et une cuisine simple, propres aux milieux populaires (à partir de la seconde moitié du XIXème siècle). Ce rapport à l’alimentation a par ailleurs été profondément modifié pendant les périodes de disette, comme celle vécue « an tan Robè », ou encore avec l’uniformisation des modes alimentaires dictée par la société de consommation (à partir des années 1980).

aux Archives Départementales de la Martinique
19, avenue Saint-John Perse – Morne Tartenson à Fort de France

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