Catégorie : Arts Plastiques

CES AIRES : rencontres d’art contemporain du 29 novembre au 12 décembre

—Dossier de presse—

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La galerie ODIS 7 sous l’égide du conseil général  présente Ces Aires, Rencontres d’Art Contemporain dédiées au centenaire d’Aimé Césaire du 29 novembre au 12 décembre 2013
L”exposition, Ces aires, s’articule autour des travaux des artistes et des invités de la galerie ODIS 7.
La finalité est de permettre aux exposants de se fédérer à travers un thème: Que sont Ces Aires ?
Ces aires sociales, ces aires naturelles, ces aires du son, ces aires de la poésie, ces aires du regard, ces aires picturales qui amèneront le public à déambuler dans des espaces intimistes où chaque objet artistique propose et aboutit à un questionnement.
L’exposition sera composée de deux espaces:
La résidence Chanteclerc du 30 novembre au 12 décembre

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BIAC 2013 : L’art est affaire de sensibilité et non de raison

— Par Jean José Alpha —

biac_atrium-325Sur la place Eugène Mona devant l’Atrium, ce vendredi 22 novembre à la tombée du soir, lors du lancement de la Biennale internationale des Arts contemporains de la Martinique (BIAC) organisée par Johanna Auguiac- Célénice et la Région Martinique,  j’ai vu apparaitre sur les toiles blanches mises à leur disposition, les manuscrits secrets des artistes invités.
La voix roque de Papa Slam sur les musiques de Jeff Baillard, percutait les spectateurs plantés devant l’estrade sur laquelle évoluaient nerveusement les créateurs face aux rectangles blancs en surbrillance placés au dessus de la mêlée.

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« Art et engagement » les 30 novembre et 1er décembre 2013

Colloque organisé par le CEREAP en lien avec le CRILLASH (Université Antilles-Guyane)
A l’ESPE de Martinique (ex IUFM)

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S A M E D I

Modérateur : Dominique BERTHET

8 h 00 Accueil des participants

8 h 15 Allocutions d’ouverture

Catherine MAURICE, Administratrice provisoire de l’ESPE

Catherine BERTHO-LAVENIR, Rectrice de l’Académie de Martinique

Corinne MENCE-CASTER, Présidente de l’Université Antilles-Guyane

Dominique BERTHET, Responsable du CEREAP

9 h 00 Marc JIMENEZ, L’art de l’engagement

9 h 45 Dominique CHATEAU,L’engagement artistique entre le monde de l’art et le monde de l’oeuvre (sociologie et

ontologie de la création)

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« Imposantes ou Inquiétantes légèretés »

« revivance » des matériaux, EXPOSITION du 15 au 30 novembre 2013
Fort « Fleur d’Epée », GOSIER.

— Par Scarlett Jésus, critique d’art —
revivancePetites mains et des idées à revendre, elles sont quatre « ripppeuses » –Félie Line Lucol la présidente, Laurence Roussas, Ruti Russelli et Christelle Urgin- qui collectent, assemblent et détournent des matériaux au rebut. Au sein d’un collectif : Rip Art.
Mais pourquoi avoir choisi comme titre de leur exposition, « Imposantes légèretés » ?
Une exposition superbe, ludique, drôle au premier abord. A voir absolument. Et à revoir au besoin. De préférence à la tombée du jour. Parce que ce moment est propice à la perception de  cet entre-deux, entre clarté et obscurité, où se niche l’hésitation entre ce qui apparaît comme réel, et ce qui relève de l’imagination. L’exposition devient alors plus « trouble », plus troublante.

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BIAC Martinique du 22 novembre 2013 au 15 janvier 2014 : lancement et déroulé

 

biac_martiniqueJeudi 21 novembre. Fort-de-France

  11h00 : Lancement de la BIAC et conférence de presse à l’Hôtel Impératrice

  Vendredi 22 novembre. Fort-de-France

  10h00 – 13h00 : Conférences à l’Hôtel de Région (salle des délibérations plénières)

·         Dialogue entre Ousmane Sow et le Professeur Edward P. Sullivan

·         Pavillon Martinique / In Flux : échanges entre Holly Bynoe, David Gumbs, Bruno Pédurand et Shirley Ruffin

·         Le surréalisme aux Caraïbes, une intervention du Professeur Edward Sullivan

·         L’art de la guérilla, une intervention de Lucie Touya

17h00 : Pré-ouverture du Pavillon Martinique à l’Atrium (VIP et partenaires)

19h30 : Ouverture du Pavillon au grand public

22h00 : Show musical sur le parvis de l’Atrium : carte blanche à Jeff Baillard et ses invités

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14°N 61°W : Norville Guirouard-Aizée « Rêves piégés »

16 Novembre – 28 Décembre 2013

— Par Sonia Tourville—

norville— Photo de JB Barret —“Norville Guirouard-Aizée, artiste en mythologies, rare, discret, nous présente un condensé de ses réflexions sur le Monde, puisé dans l’espace de méditation de son jardin. Bien qu’il soit furtif, voire clandestin, son regard et sa vision de la société revêtent un aspect fortement actuel et critique. Avec Norville Guirouard-Aizée, nous ne sommes pas dans l’espace de la peinture, de la toile, mais dans la matérialité, dans la formalisation de l’expression par le biais d’objets. À travers des objets, des artefacts créés par lui-même, symbolisant l’exécution de formes ou sortes de drames rituels contemporains, ou étayant et affermissant des conduites contra-phobiques, il nous donne à voir l’état du monde.

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« Pour une critique d’art engagée » de Dominique Berthet

 — Par Pierre Juhasz—

Présentation de l’ouvrage de Dominique Berthet : « Pour une critique d’art engagée » Paris, L’Harmattan, coll. « Ouverture philosophique », 2013

 berthet_pour_une_critique_eComme l’indique le titre, l’ouvrage porte sur la critique d’art, plus précisément, sur la nature de l’engagement du critique d’art. Dominique Berthet y questionne « la relation particulière qu’entretient celui qui projette de parler d’une œuvre avec l’œuvre elle-même (…). Qui est le critique ? Quelle est la nature de sa relation avec l’œuvre ? Quelle est l’utilité de la critique ? Quel est le projet de la critique ? Quelle est sa méthode ? Quel discours développe-t-il ? Qu’advient-il de l’œuvre ? »1.

 Cette constellation de questions en convoque une autre : « Qu’en est-il du discours critique ? En quoi consiste le fait d’écrire sur une œuvre ? Comment analyser une œuvre ? Que dire d’une œuvre et comment le dire ? »2.

 C’est là qu’apparaît une hypothèse pour l’auteur : l’idée que « le discours critique prend place lui aussi dans un processus créateur »3.

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« L’art singulier » s’expose à Paris

—Par Selim Lander —

Alex Grey La Halle Saint-Pierre, musée parisien dédié avant tout à l’art naïf, accueille en ce moment les œuvres de quatre vingt créateurs qui se rattachent plutôt, à un degré ou à un autre, à la catégorie de l’art brut. Une catégorie prise ici dans un sens très extensif, avec l’inclusion de quelques peintres passés par des écoles d’art. C’est par exemple le cas de quelqu’un comme Alex Grey, peintre psychédélique, ancien élève du Columbus College of Art and Design puis de la School of the Museum of Fine Arts de Boston. Et que faut-il penser, par ailleurs, de tous ces dessinateurs abonnés aux ateliers des institutions psychiatriques, à l’instar d’un Johann Garber pensionnaire de la « Maison des artistes » de l’hôpital de Klosterneuburg (Autriche) ? Comment évaluer dans leur cas la part qui revient aux art-thérapeutes dans leurs œuvres, sachant que, à côté de celles qui se résument à un geste dénué de toute sophistication, d’autres font preuve d’une étonnante maîtrise.

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Bourdieu au miroir de Manet

Comment rompre avec l’académisme ? Qu’est-ce qu’une révolution en art ? Le sociologue a cherché des réponses lors de ses cours au Collège de France, de 1998 à 2000

— Par Roger Chartier historien, professeur au Collège de France —

manet_-execution_maximilienEn 2001, un an avant sa mort, Pierre Bourdieu conclut son enseignement au Collège de France par une  » esquisse d’auto-analyse « . Dans ce texte, pour éviter les pièges de l’illusion biographique, il appliqua à lui-même les catégories d’analyse qu’il avait mobilisées pour comprendre les autres, et en particulier Edouard Manet (1832-1883) auquel il avait consacré les cours des deux années précédentes (en librairie le 7 novembre). Entre la réflexivité de l' » auto-analyse  » et l’étude de la révolution symbolique opérée par le peintre, la différence semble évidente. Pourtant, ne peut-on pas penser, avec Pascale Casanova, l’une des responsables de cette édition, que les cours sur Manet sont déjà un essai d' » autoportrait  » par délégation ? Non pas que Bourdieu se compare à l’artiste qu’il admirait tant mais, peut-être, parce qu’il reconnaissait quelque chose de la tâche qu’il s’était donnée dans le geste d’un peintre qui retourna contre le système académique la maîtrise qu’il en avait acquise.

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« quatre/mains : habdaphaï – martine baker » au Robert du 8 au 22 novembre

quatre-mains—Dossier de presse —

Portrait d’une femme faite de terre et de feu

— Par Maïté Marque —
Elle vit au bout d’un long chemin défoncé, cahoteux, aux ornières profondes, à la pointe Hyacinthe au bord des rives de la baie du Robert.
La terre de la Martinique ne l’a pas engendrée, mais l’a façonnée, forgée au gré des vents, des vagues et des accidents de la vie.
Pour parler de l’artiste, faut il parler de son art ? L’art et l’artiste font corps, l’une ne va pas sans l’autre. Le style ? Les inspirations ? Je dirais plutôt la respiration. Elle crée comme elle respire, elle donne et se donne, généreuse, comme ses doudou colorées, ses fruits à pain sucrés et rassasiants, élégante comme ses réceptacles de l’univers simplissimes et minimalistes, puissante comme ses structures articulées, partagées entre le vide et le plein, déchirante comme ses cris d’ébène, bouches béantes invitant aux murmures « tumultueuses ».

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Kissewon : Trenelle au coeur

La Belle faconde
— Par Christian Antourel —

kissewon-1Au cœur du quartier des plus populaires de Trenelle, Kissewon ouvre une parenthèse enchanteresse dans la tradition figurative  contemporaine qui est la sienne, en proposant de redécouvrir une  peinture  épurée au travers de l’œuvre  d’un talent qui  ne nous ménage pas ses surprises.
Kissewon. Un nom aux sonorités chantantes pour un artiste…bien de chez nous. Avec « Trénelle au cœur » comme il a si bien  intitulé son exposition, c’est tout en nuances que s’offre à nous le souvenir qu’il a de ce quartier  tellement riche de sens à ses yeux : ces enfants jouant sur le seuil de leur maison. Le regard attentif de ce père sur son enfant qui progresse à ses pieds. Toutes ces maisons comme un gigantesque Lego, que la nature repeint. Les nombreuses scènes de  vie quotidienne saisies,  immobilisées  par  l’image. Dans un style vivant et coloré l’artiste sait  nous inviter dans sa bulle. La pertinence des tons où prédomine un bleu, pas outremer mais tellement  azuré comme le ciel des anges, captive  instinctivement. La renommée de cet artiste qui peint autant sur les murs, le fer, sur toile, que sur tout type de matières qui utilise des médiums divers, huile, aquarelle, acrylique, est aujourd’hui importante dans bien des recoins du monde de l’art.

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Exposition Espace Aimé Césaire : l’insulte faite au poète

— Par  Jean-Luc de Laguarique – Photographe —
espace_aime-cesaire_lamenti En 2013, un nombre important de manifestations célébrant le centenaire du grand poète disparu ont eu lieu à la Martinique. Il serait vain d’en faire ici un inventaire exhaustif : ont-elles toutes été à la mesure de la pertinence de l’homme et de son legs littéraire ? On peut en discuter, tant celui-ci est novateur, immense, inégalé. Toutefois, si ne serait-ce que quelques unes d’entre elles ont pu donner au public envie de le lire, de le (re)découvrir, ou de simplement suggérer des pistes pour aborder une œuvre aussi complexe, elles auront — du moins en partie — atteint leur objectif et l’on tendrait alors à s’en satisfaire.

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La Tour 13, la tour de Babel du street art

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 La Tour 13 est située 5, rue Fulton, Paris 13. Ouvert jusqu’au 31 octobre du mardi au dimanche, de 12 h à 20 h.

Une centaine de graffeurs venus du monde entier ont investi un immeuble parisien voué à la démolition, dans le treizième arrondissement, pour le repeindre de mille couleurs. Du sous-sol au neuvième étage, leur oeuvre éphémère est visible jusqu’à fin octobre.

« C’est la plus grande exposition collective de street art, expérience en totale cohérence avec l’essence même du mouvement, explique Mehdi Ben Cheikh, responsable de la galerie parisienne Itinerrance, à l’origine du projet. Les visites sont gratuites et il n’y a rien à vendre. »

L’immeuble bientôt détruit

Brésiliens, Saoudiens, Tunisiens, Iraniens, Espagnols, Australiens ou Français, les artistes enthousiastes se sont partagés les 36 appartements parfois encore meublés. En tout, une gigantesque toile de 4 500 m² formée par les murs, les sols et les plafonds, jusque dans les placards.

Dépêchez-vous ! La tour, érigée dans les années 1960, sera détruite en novembre et les graffs avec. Les occupants, eux ont déjà été relogés.

Tour 13 est située 5, rue Fulton, Paris 13.

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Ancestral art kanak au Musée Branly

Le musée du Quai Branly présente 300 témoignages de cette culture ancestrale de Nouvelle-Calédonie.

—Par Stéphanie Belpêche, leJDD—

expo_kanak_branlyLe musée du Quai Branly n’a pas fini de nous éblouir. Fidèle à sa mission de défricheur de civilisations méconnues, sa nouvelle exposition événement se consacre aux Kanak. Dans une scénographie classieuse s’égrènent 300 pièces, qui proviennent en majeure partie de collections publiques européennes. Seulement 60 ont fait le voyage depuis la Nouvelle-Calédonie. Le leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou (1936-1989) avait initié de son vivant un inventaire du patrimoine dispersé. « On estime entre 15 et 20.000 œuvres kanaks disséminées dans 160 musées dans le monde, dont 80 en France, note Emmanuel Kasarhérou, le commissaire. Cela remonte à 1850, quand l’anthropologie était en vogue. À l’époque, on moulait les visages, on mesurait les individus sous toutes les coutures, on pillait les cimetières. Et on rassemblait des ustensiles, des haches, des masques… Pour acquérir une meilleure compréhension de l’homme. »

Aujourd’hui, une délégation de trente chefs kanak va inaugurer cet espace qui abrite les prestigieux témoignages de leur culture ancestrale. À l’entrée, ils procéderont à des salutations rituelles.

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Nou Touttt Fou

—Par Scarlett JESUS, critique d’art—
nou_touttt_fouExposition de Peintures et Film
Christian SABAS et l’Atelier du non faire
Mardi 15 octobre, 19 à 21h, et jusqu’au 22 octobre. Médiathèque du GOSIER

« Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir, en fait, de l’enfer ».
Antonin Artaud, Van Gogh, le suicidé de la société, 1956

Est-ce le fait de vivre en contact avec la folie qui a fait de Christian Sabas un révolté ?
A moins que le fou ne soit que le nom donné par la société à celui qui en refuse les codes ?
Et si les fous, c’étaient nous. Nous qui nous croyons sages, refusant d’admettre que nos certitudes ne sont qu’illusions trompeuses.
Dans une annexe de l’hôpital Maison Blanche, Pavillon 53, Christian Sabas tournant le dos aux soins psychiatriques traditionnels, ouvrit un atelier artistique destiné aux personnes en souffrance.  C’était en 1983.

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Arts & Urbanité 2013 à Foyal du 12 Oct. au 22 Nov.

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 —Dossier de presse—

Entre 2007 et 2009, la première édition d’« Arts et Urbanité » a permis la réalisation de plusieurs fresques créées par des artistes locaux et nationaux à Fort-de-France.
L’anniversaire du centenaire de la naissance d’Aimé Césaire marque cette année 2013. Il représente une occasion idéale de rééditer cette manifestation culturelle valorisant, à l’image de l’oeuvre d’Aimé Césaire, les arts et la culture dans les quartiers de Fort-de-France.
Pour sa seconde édition, « Arts et Urbanité » met en exergue deux dimensions qui se veulent ici complémentaires : le « Street-art » et le « Théâtre de Rue ».
Cette orientation résolument urbaine, trouve écho dans le Programme de Développement et de Rénovation Urbaine (PDRU) de Fort-de-France, à travers des œuvres et des artistes qui vont imprégner et animer les quartiers. L’occasion aussi, pour chaque citoyen de découvrir, d’apprécier et mieux encore, de participer à ce temps fort de la ville.

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Marseille-Provence, capitale européenne de la culture en 2013. Le MUCEM. Van Lieshout

—Par Selim Lander –

Copie de Marseille - MUCEM (11)L’Union européenne ne fait pas que des mauvaises choses. Au compte des bonnes, on peut mettre l’invention du concept de « capitale européenne de la culture ». Il en résulte une saine émulation entre les villes du continent pour obtenir le label (qui tourne chaque année). La ville qui sort du lot est tenue, comme celle qui obtient les jeux olympiques, de réaliser un programme de nouveaux équipements et de rénovation des anciens, à ceci près qu’il s’agit non pas d’endormir les esprits avec des jeux mais de les éveiller à l’intelligence et à la beauté grâce aux diverses manifestations culturelles qui ponctuent l’année pendant laquelle la ville porte la couronne.

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32 totems de l’entrée sud de Saint-Pierre

— Par Roland Sabra—

totems_cauquil-1On peut faire confiance à Patrick Chamoiseau pour ne pas livrer la réalisation du Grand Saint-Pierre aux seuls architectes, sociologues, économistes et tutti quanti. Démonstration avec l’inauguration des trente-deux totems à l’entrée sud de la ville. Le projet d’embellissement des entrées de la ville de Saint-Pierre a été confié  à l’agence « « Interscène » fondée par le paysagiste, urbaniste et ethno-botaniste Thierry Huau qui a déjà réalisé de nombreux aménagements paysagers à travers le monde ( Liban, Madagascar, Nouvelle Zélande, Vietnam…) et dans l’hexagone. Son parti-pris pour Saint-Pierre ancienne capitale, détruite et renaissante à été de retenir un objet typique des cultures amérindiennes et africaines, le Totem en mahogany, qu’il a imposé dans le cahier des charges de l’appel d’offres. La charge symbolique est forte. L’arbre vivant a été coupé, séché pour renaître à la vie sous forme de Totem, être mythique fondateur d’une lignée qui survivra à la mort des éléments qui la composent.

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Héloïse Poli expose à la Galerie ODIS 7

heloise_poli_portrait— Dossier de presse —

Héloïse Poli, est actuellement étudiante aux Beaux-Arts en Martinique, elle entame sa troisième année en section graphisme. Entourée par l’Art depuis son enfance, elle baigne, manipule, s’essaie à tous les médiums : peinture, dessin, modelage, histoire de l’art.. Très vite passionnée, l’appareil photo s’incrit instinctivment dans son patrimoine intérieur. Ainsi il en devient un des médiums les plus important. C’est sans suivre de cours spécifique elle photographie naissent au grés de ses inspirations. De plus avec son cursus graphique, elle manipule le collage numérique en travaillant avec les logiciels et exclusivement ses photographies. Elle vit et travail en Martinique.
Elle expose aujourd’hui à la Galerie ODIS 7.
Son intention? Faire parcourir au spectateur une histoire, une curiosité, une envie de savoir, de comprendre, de se laisser aller, de guetter, de divaguer, de surprendre…

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« Sois belle et plais-toi » : question existentielle … question essentielle

sois_belle_&_plais-toi-2Un zeste de mystère enveloppe cette exposition d’Hélène Raffestin.  Le thème abordé : « La Femme, moderne, indépendante, libre…de toutes contingences religieuses, libre de choisir sa vie, sa sexualité, sa carrière…. La femme libre est celle qui refuse tout dogme ou autorité pouvant l’empêcher d’être ce qu’elle désire être. »Ses collages hypnotiques promettent un choc visuel intense.

Sa démarche nait des convulsions d’une époque contrariée. «  Nous portons   presque tous en nous un échec initial » Plus une révolte intellectuelle, qu’un style. Cet instant arrêté par l’artiste, est celui de la création, celui qui précède la connaissance d’avant toute idéologie et de toute soumission. Son œuvre accomplit le voyage intérieur qui la rend a une virginité d’avant la naissance. 

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L’activité artistique au miroir marxien

—Par Florian Gulli, philosophe —

isabelle_garoÀ l’appui d’une relecture très documentée de l’histoire de l’art, Isabelle Garo montre comment la création artistique peut s’intégrer et échapper à la logique économique capitaliste.

L’or des images, d’Isabelle Garo. Éditions La Ville brûle, 2013, 
320 pages, 25 euros.  Isabelle Garo propose dans son dernier livre une approche marxiste de l’activité artistique, question à la fois difficile et centrale pour qui se réclame de cette tradition. Difficile, car on connaît la résistance de cet objet aux analyses de type matérialiste. Centrale, car déjà chez Marx, et malgré l’absence de théorie esthétique explicite, la référence à l’art est constante et sert de contrepoint à la critique de l’économie politique.

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« Artocarpe » recherche des bénévoles

artocarpe-360Rejoignez  notre équipe ! Devenez Bénévoles de L’Artocarpe, et rentrez dans le monde de l’art contemporain !

 L’Artocarpe est une structure gérée par et pour les artistes. Basée au Moule, cette plateforme internationale œuvre depuis 2009 à la promotion de l’art contemporain à travers des nombreuses activités envers ses membres répartis sur toute la Guadeloupe, la Martinique, au Brésil, en Haïti, St Martin, Dominique, Espagne et ailleurs.

 La mission de L’Artocarpe est d’accompagner les artistes afin qu’ils se positionnent sur les grandes manifestations d’art contemporain qui existent dans le monde (biennales, foires, expositions en galerie et en musée). Grâce à cette visibilité, la notion d’art contemporain s’étend également aux pratiques d’artistes dits « du Sud » et permet alors de sortir d’une forme d’exclusion encore fortement pratiquée au sein des instances professionnelles.

 

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Ronald Cyrille au « 14°N 61°W »

ronald_cyrilleQue ce soit à l’acrylique sur toile, papier, ou à la bombe sur les murs de nos villes, Ronald Cyrille développe des formes irrespectueuses des critères logiques, basées uniquement sur des associations subjectives et des parallèles formels, qui inspirent le spectateur et suscitent son interrogation, voire le déstabilisent.
Sa peinture ouvre une veine poétique unique.
Images multicouches, elles se posent dans la fragilité et l’instabilité de notre apparence, par lesquelles une certaine réalité est mise en doute.
En démontrant la récurrence de métaphores ou de questionnements sur les maux des sociétés caribéennes, il crée des moments personnels intenses – magistralement faits de règles, d’omissions, d’acceptation et de refus, leurrant ainsi le spectateur, le désorientant à l’instar de ses chiens bicéphales.
Ses œuvres ne référencent pas une forme reconnaissable.
Les résultats sont déconstruits dans la mesure où le sens est déplacé et l’interprétation possible, multiforme.

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« L’insolite dans l’art » de Dominique Berthet

insolite_artSous la direction de
Ouverture Philosophique
PHILOSOPHIE

L’insolite ne manque pas de se manifester dans les pratiques artistiques de façon souvent salutaire. En effet, quel serait l’intérêt d’un art qui ne chercherait pas à s’extraire de la répétition, du connu ou du déjà vu ? L’insolite dans l’oeuvre peut se manifester au travers d’un détail curieux, anachronique, ou de manière plus visible et transgressive. La présence de l’insolite dans l’art est souvent la marque d’une originalité voire d’une audace.

ISBN : 978-2-343-01068-7 • septembre 2013 • 188 pages

Prix éditeur : 19 € 18,05 € / 118 FF

Commander la version numérique (Pdf texte) : Commander la version numérique au format Pdf (-25%) 14,25 € | 10 502 Ko
EAN Ebook format Pdf : 9782336322421

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Street art et Web en étroite connexion

— Par Marie LECHNER —

street_artLa frontière s’estompe entre artistes urbains et numériques, dont les pratiques se complètent et se répondent de plus en plus. Un dialogue fructueux entre deux contre-cultures qui partagent une même revendication de l’espace public.

L’artiste urbain parisien Invader est sans doute l’un des premiers à avoir extrait un élément de jeu vidéo pour le disséminer dans l’espace public. Ses petits vaisseaux carrelés à l’effigie du mythique jeu vidéo Space Invaders (1978) prolifèrent aux angles des rues, sous les ponts et sur les trottoirs, de Paris à New York, de Katmandou à São Paulo. Le 20 août 2012, il a même envoyé l’une de ses créatures en mosaïque dans la stratosphère, accrochée à un ballon. «Tout mon programme se résume dans ces deux mots : envahisseurs de l’espace ou d’espace», expliquait à Libération l’artiste né en 1969, qui se revendique «enfant du computer» plutôt que de la télévision. Ses vaisseaux reproduisent l’esthétique des aliens en gros pixels inspiré du jeu de tir japonais Taito, l’un des premiers hits sur borne d’arcade. Mais contrairement à leurs homologues électroniques, ceux d’Invader sont faits de matériaux basiques, des mosaïques de salle de bain préassemblées prêtes à être collées avec une glu faite maison.

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