Le président de l’association PUMA (Pour Une Martinique Autrement) est revenu pour [le journal Antilla] sur un sujet qui semble ne cesser d’inquiéter une frange (grandissante ?) de notre population : la qualité de l’eau potable. Des propos qui interpellent fortement. Et créent certaines attentes…
Antilla : Quels mots mettez-vous, spontanément, sur la problématique de l’eau potable sous nos cieux ?
Florent Grabin : Le problème de l’eau en Martinique est éminemment complexe. La plus grosse production appartient à la CTM, tout comme une bonne partie du réseau, le contrôle de la qualité de l’eau revient à l’Etat, via l’ARS (Agence Régionale de Santé), et la distribution de l’eau est assurée par ce qu’on appelle les ‘fermiers’ : la SME (Société Martiniquaise des Eaux) et la SMDS (Société Martiniquaise de Distribution et de Services), Odyssi étant une régie des eaux – quand par exemple il y a un manque d’eau sur le territoire de la Cacem, cet EPCI (communauté d’agglomération, ndr) achète de l’eau chez la SME, eau venant du Lorrain et de l’usine de Vivé, pour la faire ‘entrer’ dans le réseau.