Roland Sabra

Gadé an kovinman

— Par Daniel M. Berté —

Sizé anlè balkon an-mwen
Pou palé kon gwadoupéyen
An ka gadé douvan an-mwen
Lé piébwa man ni o jaden

Man ka wè an pié-friyapen
Ki ni fèy akondi lanmen
Epi an bel pié-tomaren
Dontotjèl lé fwui man anmen

Man ni an pié-bannann planten
Biennantandi dé pié-tinen
Ka ba-mwen fig-mi lé maten
Man ka manjé lè mwen a jen

Lè man ka gadé jik o lwen
Lé ti-prin jòn an pié-mouben
Ki ka mennen an lo yenyen
Ki ka rasanblé an lésen

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Attaques contre les Professeurs

Communiqué de presse

Le SNUEP-FSU Martinique apporte son soutien à tous les personnels de l’Éducation, aujourd’hui, cibles de nombreuses attaques rageuses, sur les médias et sur la toile.

Nous assistons à un véritable déferlement de haine contre les Professeurs, remettant en cause notre professionnalisme autant que notre statut.

Ces attaques sont d’autant plus inacceptables quand, insidieuses, elles proviennent de responsables d’associations de parents, parlant au nom de l’Ecole. (Certains d’entre eux n’ont aucun enfant scolarisé).

Et sont dangereuses, quand pourtant hautement nauséabondes, elles sont relayées ostensiblement par des Politiques, Élus censés nous représenter voire même nous défendre.

Le SNUEP-FSU Martinique tient à appeler tout ce beau petit monde à la raison.

Toutes nos énergies doivent converger en un seul but : Continuer à sauver des Vies et nous acheminer vers une reprise des cours, sans incidences pour les élèves, leurs parents et les autres personnels de l’Ecole.

Le SNUEP-FSU Martinique rappelle que les professeurs ne sont pas responsables de cette crise. Bon nombre d’entre eux contribuent à amoindrir ses conséquences, par exemple, en assurant la garde d’enfants de personnels soignants, sans doute au péril de leur vie.

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Le temps des ouvriers (1/4)Le temps de l’usine

Prochaine diffusion le mardi 28 avril à 21h sur Arte

Les films de Stan Neumann « Le temps des ouvriers » sont désormais disponibles du 21/04/2020 au 26/06/2020 sur @ARTEfr.

Sous-titrage malentendant
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.

Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des « damnés de la terre ».

Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie « industrielle et commerciale », portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.

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Épidémie Covid-19 : ce qu’il faut savoir

Informations générales, déplacements et confinement, travail, santé, aides sociales, justice, citoyenneté, initiatives solidaires, garde d’enfants, enseignement, voyages, loisirs… Service-public.fr rassemble dans ce dossier les principales informations et dispositions prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Informations générales

Quelles sont les sources d’information officielles et régulièrement mises à jour à consulter ? Quels sont les numéros utiles ? Où trouver les foires aux questions officielles ? Comment contacter les services publics ? Comment se passe la remise d’une lettre recommandée ? Quand prend fin l’état d’urgence sanitaire ? Où trouver les textes de loi du jour ? Quelles sont les reports des délais échus ?

Coronavirus (Covid-19) : comment vous informer ?

Coronavirus (Covid-19) : numéros utiles

Coronavirus : les foires aux questions (FAQ) officielles

Confinement : comment contacter les services publics ?

Recevoir une lettre recommandée pendant le confinement : comment ça se passe ?

Covid-19 : suivez chaque jour les nouveaux textes de loi

L’état d’urgence sanitaire en pratique

Date limite des délais : report pendant la période d’urgence sanitaire

Déplacements et confinement

Quelles sont les règles pour se déplacer pendant le confinement ? Quels commerces et quels établissements restent ouverts ? Quelles sont les bonnes pratiques pour utiliser l’attestation de déplacement ?

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Quand l’eau charrie tout…

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Depuis 2009, nous signalons régulièrement les difficultés politiques, techniques et administratives rencontrées avec le Conseil Général (CG) de l’époque, pour la réparation de la casse du principal tuyau de 800 mm, à Séguineau au Lorrain, qui passe sur plusieurs terrains privés.
Nous avons toujours dénoncé les pratiques consistant à mettre en cause le propriétaire de la parcelle de terrain servant d’assiette à cette importante canalisation, desservant plus de cent mille personnes dans le Sud et le Centre de la Martinique.
Florilège de fausses informations
Nous avons, grâce à nos médias, régulièrement alerté l’opinion publique sur cette déplorable situation, très pénalisante pour la population, prise dans une pitoyable pièce de théâtre politicienne. Excédés par ce mépris caractérisé envers la population, nous avons profité de la présence du virus Covid-19 pour frapper un grand coup.
Depuis, c’est un florilège de fausses informations qui circulent à propos de la question du manque d’eau :
a) Non, la sécheresse n’est pas la seule responsable du manque d’eau dans nos robinets, la Martinique n’a pas de problème de ressource sur les captages en rivière des usines de production d’eau ; nous ne pouvons que regretter le manque d’anticipation pour pallier ces difficultés.

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Coronavirus : au Venezuela, la menace d’une tragédie sanitaire et humanitaire

— Par Marie Delcas —
Les hôpitaux de la République bolivarienne manquent de tout. Le président Maduro affirme que le pays compte peu de cas de Covid-19, ce que conteste l’opposition.

Sur la carte mondiale du coronavirus (élaborée par l’université américaine Johns-Hopkins), le Venezuela est marqué d’un tout petit point rouge. Contre toute attente, le pays semble résister mieux que ses voisins à la pandémie. La République bolivarienne enregistrait, mardi 21 avril, 288 cas de Covid-19 et 10 décès. Masque sur le visage, le président Nicolas Maduro a annoncé lui-même ce nouveau bilan à la télévision, où il multiplie les apparitions, plus souvent entouré de ses généraux que de son ministre de la santé.

« En temps normal, je déteste Maduro, mais là je dois admettre qu’il fait bien les choses », dit Frankin, infirmier dans la ville de San Cristobal, à la frontière avec la Colombie. Médecins et scientifiques ont, eux, reconnu que le gouvernement a pris à temps les dispositions qui s’imposaient. Quelques opposants aussi. « Avec un Jair Bolsonaro aux manettes du Brésil et Donald Trump à Washington, Nicolas Maduro fait figure de véritable d’homme d’Etat », soupire un député d’opposition.

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Remboursement de billets : l’UFC-Que choisir menace de poursuivre 57 compagnies aériennes

Après que certaines compagnies ont fait exploser le prix des billets des Français bloqués à l’étranger au début de la crise, nombre d’entre elles entendent aujourd’hui renier le droit à remboursement des millions de passagers aux vols annulés en leur imposant un bon d’achat. Après avoir fait le constat que près de 80 % des principales compagnies aériennes analysées ne respectent pas la réglementation, l’UFC-Que Choisir met aujourd’hui en demeure 57 d’entre elles de respecter le droit de leurs clients.

La majorité des compagnies aériennes bafouent la réglementation

Après l’annulation en série des vols aériens suite à la crise du Covid-19, les compagnies, après avoir vainement tenté un lobbying pour faire changer la réglementation, mènent aujourd’hui une campagne de désinformation portant sur les modalités de remboursement des consommateurs. Près de 80 % des principales compagnies analysées sont ainsi hors la loi en niant le droit à remboursement des passagers et en imposant un avoir.

Alertée par des milliers de consommateurs qui ne souhaitent pas être contraints d’accepter un avoir qui ne les satisfaits pas, l’UFC-Que Choisir a analysé les modalités de remboursement de 76 compagnies aériennes qui représentent près de 80 % du trafic aérien annuel(1) de passagers.

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Commerces : peut-on vous refuser un paiement en espèces par crainte du virus ?

Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Il sera bientôt possible de payer sans contact pour un montant allant jusqu’à 50 €.

Ce n’est pas permis

Le paiement en espèces est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l’obligation d’accepter. S’il refuse, il est passible d’une amende de 150 € (2e classe). Par ailleurs, cette attitude pourrait être qualifiée de « refus de vente » qui est une pratique interdite par le Code de la consommation.

Toutefois, le refus est possible dans certains cas. Par exemple :

  • le nombre de pièces utilisées par le consommateur pour payer est supérieur à 50 € ;
  • le commerçant n’a pas assez de pièces pour rendre la monnaie. C’est le consommateur qui doit faire l’appoint ;
  • la pièce ou le billet est trop abîmé et pourrait être rejeté par la Banque de France ;
  • la pièce ou le billet est suspecté d’être faux ;
  • il s’agit d’une pièce ou d’un billet retiré de la circulation ;
  • la pièce ou le billet est une devise étrangère ;
  • pour des raisons d’ordre public ou techniques : par mesure de sécurité pour des commerçants en horaires de nuit, par mesure de protection contre des actes de vandalisme envers les horodateurs.

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Coronavirus : « Il y aura une aide financière pour les étudiants ultramarins », affirme Annick Girardin

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précise que le montant de cette aide ainsi que ses critères d’attribution font l’objet de finalisations avec le ministère de l’Enseignement supérieur

D’autant plus isolés que, pour certains, leurs proches se situent à des milliers de kilomètres, et que, parfois, ils sont arrivés il y a si peu dans l’Hexagone qu’ils n’ont pas eu le temps de prendre leurs repères. Les étudiants ultramarins installés en métropole en bavent plus que d’habitude depuis le début du confinement instauré pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. A quelles aides ont-ils droit ? Quand pourront-ils rentrer chez eux ? Les compagnies aériennes maintiendront-elles des tarifs accessibles lorsque les liaisons pourront reprendre ? Ces questions qui les tenaillent, nous les avons posées à Annick Girardin, ministre des Outre-mer.

Tout d’abord, pouvez-vous nous dire à combien est estimé le nombre d’étudiants ultramarins en métropole, y compris les primo-arrivants ?

Il n’existe pas de liste officielle des étudiants ultramarins dans l’Hexagone, parce que, en France, on ne recense pas les étudiants selon leur région d’origine. L’estimation moyenne tourne autour de 40.000 étudiants ultramarins résidents en métropole. Cette estimation se base à la fois sur les 12.000 étudiants bénéficiaires du passeport mobilité études de l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom) et sur les remontées des différentes collectivités.

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Les dettes publiques au temps du coronavirus

— Par Henri Sterdyniak —

La crise sanitaire va accentuer deux tendances fortes de l’évolution monétaire de ces dix dernières années : le gonflement des dettes publiques et le bas niveau des taux d’intérêt. Dans tous les pays développés, les Etats ont pris des mesures massives de soutien de la population ou de l’activité ; les déficits publics qui en ont résulté ont été financés sans difficultés à des taux d’intérêt très faibles pour la plupart des pays, sauf pour certains pays de la zone euro. Le gonflement des dettes publiques posera-t-il problème pour l’avenir ? La mise en œuvre de politiques d’austérité pour réduire ces dettes publiques serait économiquement et socialement désastreuse. Plusieurs propositions ont été faites pour annuler ou monétiser les dettes publiques. Sont-elles réalistes ?(1)

* * *

La hausse des déficits publics a été financée

La crise sanitaire se traduira obligatoirement par une forte hausse des déficits et des dettes publics dans l’ensemble des pays développés. Celle-ci dépendra essentiellement de la longueur des arrêts d’activité induits par la pandémie, puis de la force de la reprise une fois la pandémie enrayée.

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Ouverture des écoles: Le Maire du Prêcheur Marcellin Nadeau dit Non!

Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Monsieur le Président, Cher Collègue.

Depuis l’annonce, par le Président de la République, de la fin du confinement et de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai, les élus mais aussi les syndicats de personnels enseignants, non-enseignants ainsi que les associations de parents d’élèves s’interrogent sur l’opportunité d’une telle décision.

Pour beaucoup de maires, dont je suis, de nombreuses questions restent sans réponses notamment celles ayant trait, au respect des gestes barrières, à la distanciation physique, dite sociale ; mais aussi la question de l’approvisionnement en masques, en gel hydroalcoolique la généralisation des tests les modalités d’organisation et de fonctionnement de la restauration scolaire, du transport scolaire.
Dans ce contexte d’incertitude quant à la maîtrise de cette pandémie du Covid-19, et estimant que les conditions de réouverture de l’école communale à la date du 11 mai, ne peuvent pas être réunies, j’opte donc pour le maintien de sa fermeture.

Toutefois, il me semble essentiel que les maires de Martinique se réunissent afin d’élaborer une stratégie commune et d’apporter une réponse concertée et efficace face aux nombreuses problématiques qui découlent de la gestion de la crise liées au Covid-19 et notamment la question de la reprise des activités des activités scolaires.

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Covid-19 : le confinement, catalyseur des inégalités scolaires

Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.

Le nouveau coronavirus accentue les inégalités scolaires en France. En métropole, le taux de décrochage scolaire s’élève à 4 %, a ainsi indiqué, mardi 21 avril devant les députés, le ministre de l’Éducation nationale. Il s’établit par ailleurs « entre 15 % et 25 % » pour l’Outre-mer, a estimé Jean-Michel Blanquer.

Pour les enfants dont les parents ne maîtrisent pas le français, le travail à la maison relève du chemin de croix. Heureusement, des structures sociales locales viennent en aide à ces élèves.

Outre la barrière de la langue, des problèmes de ressources matérielles se posent. Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à une connexion Internet ni à un ordinateur.

Dans ces conditions, certains parents et enseignants s’inquiètent de découvrir de grandes disparités entre les élèves à la rentrée.

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Chômage partiel : quels seront mes revenus ?

Afin d’éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été modifié. Désormais l’allocation versée par l’État est proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle, dans la limite de 4,5 le Smic. Elle s’établit à 84 % du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,03 € par heure. Des salariés qui en étaient exclus peuvent désormais bénéficier du chômage partiel.

Qui peut bénéficier du dispositif exceptionnel ?

  • les salariés en temps plein ou partiel ;
  • les salariés au forfait annuel heure/jour ;
  • les intérimaires ou les salariés en CDD ;
  • les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation  ;
  • les salariés employés à domicile par des particuliers ;
  • les assistants maternels ;
  • les salariés de droit privé dans les entreprises publiques s’assurant elles-mêmes contre le risque chômage ;
  • certains salariés saisonniers ;
  • les salariés travaillant en France employés par des entreprises étrangères ne comportant pas d’établissement en France.

Dans certaines conditions, peuvent également en bénéficier :

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Liste rouge des espèces menacées en France : une situation préoccupante pour la faune de Martinique

Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.

Les analyses réalisées concernent en particulier les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les libellules, les papillons de jour et une partie des coléoptères. Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées.

La destruction des habitats et leur fragmentation par l’urbanisation et les aménagements représentent les premières menaces pour les espèces animales de Martinique. Ce sont les milieux forestiers qui sont les plus touchés, en particulier les forêts semi-humides du Sud, qui représentent l’unique habitat et des ressources essentielles pour nombre d’espèces.

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Covid-19 : en Outre-mer, un taux de décrochage scolaire bien plus élevé qu’en métropole

Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.

En Outre-mer, le taux de décrochage scolaire lié à la fermeture des écoles pour lutter contre le coronavirus s’établit « entre 15 et 25% », contre 4% dans l’Hexagone, a indiqué mardi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, devant les députés. 

En Outre-mer, « l’impact social du confinement, sur l’aggravation des différences sociales, est plus grand », a expliqué le ministre, lors des questions au gouvernement. « C’est entre 15 et 25% de décrochage scolaire, là où nous réussissons à être à 4% en métropole », a-t-il poursuivi. 

« Inégalité sociale »

Il a insisté sur la capacité « de faire de la différenciation territoriale », « pour mettre fin à ces problèmes d’inégalité sociale ». Pour la prochaine rentrée scolaire de septembre, il a rappelé qu’il y aurait « des créations de postes à Mayotte et en Guyane », pour « des raisons démographiques », tout comme à La Réunion. 

Quant à la Martinique et la Guadeloupe, il souligne avoir « pris en compte » la situation de ces deux territoires « avant même la crise sanitaire » (à la suite de blocages d’établissements par les syndicats pendant plusieurs semaines en début d’année, ndlr), et que les territoires antillais « vont être les départements ayant le meilleur taux d’encadrement de France à la rentrée prochaine ». 

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Covid-19 : « Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », avertit l’ONU

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU lance un un cri d’alarme sur les conséquences du Covid-19 en termes d’alimentation. La famine pourrait menacer deux fois plus de personnes fragilisées, à cause des répercussions économiques de la crise sanitaire mondiale.

Le nombre de personnes souffrant de faim dans le monde pourrait doubler, « atteignant plus de 250 millions d’ici la fin de 2020 », a prévenu mardi 21 avril le Programme alimentaire mondial (PAM). La pandémie de coronavirus risque de provoquer, en raison de ses répercussions économiques dévastatrices une « catastrophe humanitaire » à l’échelle planétaire, d’après cette agence de l’ONU.

Alors que le Covid-19 a fait plus de 174 000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre, selon un bilan établi mardi par l’AFP, le PAM a lancé un cri d’alarme sur ses conséquences en termes d’alimentation.

Une trentaine de pays menacés par la famine

« Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », a précisé David Beasley, le patron du PAM,. « Nous sommes non seulement confrontés à une pandémie de santé mondiale, mais aussi à une catastrophe humanitaire mondiale.

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Covid-19 : en estimant à 5,7% le nombre d’infectés, l’Institut Pasteur enterre l’immunité collective

Seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai, selon des estimations publiées mardi par l’Institut Pasteur. Le défi du déconfinement sera immense.

Après le confinement, retour à la case départ? Telle est la crainte des experts de l’Institut Pasteur. Ces spécialistes ont détaillé devant la presse mardi après-midi les résultats de l’étude de modélisation publiée ce matin sur le site de l’institut Pasteur* (réalisée à partir des données d’hospitalisation et de décès) qui conclut que seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai. 3,7 millions de Français ont contracté le Covid-19, affirme cette étude. La fourchette de contaminations est estimée entre 2.3 et 6.7 millions. Très loin, donc, du chiffre de 70% permettant d’atteindre l’immunité collective.

« En termes d’immunité, on est quasiment comme au début de l’épidémie », a commenté Simon Cauchemez, l’auteur principal de l’étude, responsable de l’unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur, selon qui la situation reste « difficile ». « Pour que l’immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées.

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Le monde à l’aube d’une «décennie décisive» pour la liberté de la presse, selon RSF

L’organisation publie ce mardi l’édition 2020 de son classement mondial de la liberté de la presse, qui étudie 180 pays et territoires.

Les dix prochaines années seront sans doute «une décennie décisive» pour la liberté de la presse, alerte RSF, la crise sanitaire actuelle amplifiant les nombreuses difficultés économiques, politiques ainsi que le défaut de confiance dont souffre le secteur.

«L’épidémie est l’occasion pour les États les plus mal classés d’appliquer la ‘stratégie du choc’, théorisée par Naomie Kein : ils profitent de la sidération du public et de l’affaiblissement de la mobilisation pour imposer des mesures impossibles à adopter en temps normal», déplore auprès de l’AFP Christophe Deloire, secrétaire général de l’organisation qui publie mardi l’édition 2020 de son classement mondial de la liberté de la presse.

» LIRE AUSSI – Olivier Royant: «La France est convalescente en matière de liberté de la presse»

C’est le cas de la Chine (177e) et de l’Iran (173e, – 3), «qui ont mis en place des dispositifs de censure massifs» ou de la Hongrie (89e, – 2), où le Premier ministre a fait voter une loi «coronavirus» qui prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour la diffusion de fausses informations.

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De la croyance…

Grandir c’est croire

Marie Rose Moro et Julia Kristeva proposent, en coécrivant ce livre, une réflexion sur un sujet encore peu pensé : le besoin de croire.
Les deux auteures affirment que La question du besoin de croire éclaire et nourrit la crise sociale que nous traversons aujourd’hui. Resté en suspens depuis 1968, ce phénomène social profond a été ranimé par le retour des religions. L’islam, pour différentes raisons, a réveillé cette question qui sommeillait.
Aujourd’hui, il nous faut comprendre la radicalisation, l’interpréter, pour établir un dialogue avec les jeunes qui « choisissent » cette option, et leur montrer qu’il existe d’autres chemins pour exprimer ou sublimer ce besoin de croire.
Si « liberté, égalité, fraternité » ne sont que des mots, s’ils ne sont pas soutenus par un récit, par des personnes qui les incarnent, par des expériences, qui amènent à trouver une place dans la société, alors ces mots sont morts et il reste un état de mal-être. C’est pourquoi nous pouvons dire que la crise sociale que nous vivons aujourd’hui est la manifestation même du besoin de croire.

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Nos vies confinées : « Les femmes accomplissent 70 %, en moyenne, du travail familial et domestique »

La présidente de l’association Parents et féministes, Amandine Hancewicz, a répondu à vos questions.

Amandine Hancewicz, présidente de l’association Parents et féministes et consultante sur l’égalité femmes-hommes pour les collectivités territoriales, rappelle l’influence sociale et la charge mentale qui pèsent sur les femmes au quotidien.

KJR : Comment faire pour avoir une vraie répartition égalitaire des tâches à la maison durant le confinement ?
La question n’est pas si simple. Si on prend un couple hétérosexuel, statistiquement, on a de très fortes chances pour que la personne de sexe féminin fasse 70 % du travail familial et domestique. Pour que cela change et obtenir un 50-50, on doit réunir plusieurs conditions :

un travail intellectuel et émotionnel de la part de la personne qui se trouve lésée : réfléchir, constater une insatisfaction, négocier ;
de l’écoute de la part des deux personnes. Or, on a un double problème avec cela : les hommes ne sont généralement pas éduqués à être dans l’écoute et la parole des femmes est décrédibilisée depuis des siècles ;
pour l’homme, un travail de déconstruction qui implique : primo, un minimum de volonté – il doit accepter de prendre conscience qu’il est privilégié, tout en vivant dans une société qui lui envoie des tonnes de messages qui normalisent ses privilèges – ; secundo, une remise en question de schémas de vie, qui ramène à sa propre histoire d’enfant, celle de ses parents.

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Comment sauver la culture ?

Jamais la demande n’a été aussi forte qu’en ces temps d’isolement social. Des étudiantes, futurs professionnelles du secteur, appellent à un plan massif de sauvetage.

— Par Un groupe d’étudiantes dans le secteur culturel

Tribune. Le Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur culturel. L’inquiétude était déjà grande avec la fermeture de l’ensemble des lieux culturels, mais l’annonce de l’annulation de l’ensemble des festivals et évènements rassemblant du public jusqu’à mi-juillet est venue porter le coup de grâce. Les tableaux vont s’ennuyer un petit moment dans les couloirs du Louvre, les escalators de Pompidou vont rester un temps à l’arrêt, mais le vrai désastre n’est pas seulement là. Futurs professionnelles de la culture, nous souhaitons exprimer tout notre soutien aux associatifs, intermittent·e·s, créateur·trice·s, auteur·rice·s, précaires, militant·e·s et à tous les acteurs·trices qui mènent par la culture un combat éminemment politique, en se faisant rencontrer et discuter les publics et l’art.

A lire aussi Festivals : «Quand ça s’arrête, t’es à poil»

Samuel Churin, porte-parole de la coordination des précaires et intermittents décrit l’annulation des festivals comme «une véritable déflagration» et appelle «à un grand plan social où l’on assure une continuité de revenus pour tous» (1).

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L’être, l’avoir et le pouvoir dans la crise

Article de Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Économie et des Finances, Ancien directeur-général du FMI

Le 5 avril
 Une exclusivité Politique Internationale : voici, en avant-première, l’article que Dominique Strauss-Kahn vient de consacrer à la crise actuelle et à ses conséquences. Article qui paraîtra dans le numéro de printemps de Politique Internationale.

La crise sanitaire que nous vivons est différente de toutes celles que les générations précédentes ont pu connaître. Les convocations de la grande peste noire de 1348 ou de la grippe espagnole de 1918-1919 sont intéressantes en ce qu’elles nous permettent de repenser les conséquences des pandémies. Mais elles ne disent rien, pour autant, de la capacité de résilience d’une société dont l’économie est mondialement intégrée, et qui avait perdu presque toute mémoire du risque infectieux.

Si la crise actuelle est de prime abord différente, ce serait par la vitesse de propagation de cette maladie. Trois mois après le début de la crise sanitaire, près de la moitié de la population de la planète est appelée au confinement. Même si la contagiosité du virus a vraisemblablement joué un rôle dans ce basculement, du stade épidémique à celui de pandémie, la mondialisation marquée par l’accélération de la circulation des personnes est au cœur du processus de propagation (1).

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Marches vers Compostelle, astrologie 2.0, yoga : le renouveau de la croyance au XXIème siècle

Malgré le confinement ce mois d’avril sera très religieux, entre les pâques juive, catholique et orthodoxe, ainsi que le ramadan pour les musulmans. Des siècles de matérialisme n’ont pas fait disparaître un besoin qui apparait fondamental à l’être humain. Mais quand chacun a sa croyance, finit-on par croire n’importe quoi ?

Nous habitant depuis la nuit des temps, plus ou moins consciemment, la croyance ne peut être ignorée, « même par le plus sceptique des sceptiques ou le plus fort des esprits forts », assure le philosophe des sciences Claude Debru dans un dialogue avec le psychanalyste Frédéric-Pierre Isoz : Pourquoi croyons-nous ? Partageant le constat d’une « dimension fondamentale de l’être humain », ils nous ramènent à cette question intemporelle se posant dans la singularité de ce début de millénaire. Une époque désorientée où Nous ne savons plus croire, alerte Camille Riquier, l’auteur des Mémoires d’un imbécile, qui nous voit disposés à croire n’importe comment après des siècles de méfiance dictée par une raison devenue moins convaincante. S’en suivrait « une crise de la vérité » dans laquelle toutes les croyances deviennent possible.

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Éric Cantona, chômeur au bout du rouleau dans « Dérapages »

La série est diffusée les 23 et 30 avril sur Arte et déjà entièrement disponible sur arte.tv.

Éric Cantona est le héros malgré lui de « Dérapages », la nouvelle série sociale de Arte inspirée de « Cadres Noirs » de Pierre Lemaître. Elle est diffusée les 23 et 30 avril sur Arte, et déjà entièrement disponible sur arte.tv.

Dérapages, la nouvelle série d’Arte, avec Éric Cantona est un portrait vif et sans faille d’une société qui vire sans états d’âme ses cadres et employés de plus de 50 ans. Un thriller social signé Ziad Doueiri, le réalisateur de la première saison de Baron Noir.

Éric Cantona incarne Alain Delorme, un directeur RH

C’est au Portugal où il vit à l’année, que nous avons joint Éric Cantona. Lui aussi en confinement. Même si le Portugal est plutôt épargné par l’épidémie : « C’est un moment très difficile, où tout le monde doit être très solidaire, discipliné. Il ne peut pas y avoir d’autre solution aujourd’hui ; il n’y a pas de vaccin, il n’y a pas de remède, il n’y a rien. »

Éric Cantona, footballeur devenu acteur, est le héros de Dérapages, la nouvelle série d’Arte en 6 épisodes.

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A.U.T.M. : penser l’après Covid-19

— Communiqué —

Cette pandémie a mis en évidence et même amplifier nos insuffisances sanitaires et nos difficultés à agir ensemble dans le sens du bien commun.

Notre association AUTM observe que la branche transport n’a été évoquée ni par le gouvernement français ni par nos décideurs politiques et sanitaires. D’ores et déjà il ne peut avoir qu’une reprise lente, progressive et concertée des transports.

De même il ne peut y avoir de reprise progressive de l’activité économique et éducative que par une véritable sécurisation des transports.

Il ne suffit pas de dire la reprise se fera le 11 Mai. La parole d’un président de République ne suffit. Il faut de la concertation et du dialogue pour surmonter les peurs et les craintes liées à cette crise sanitaire sans précédent.

Il est temps que tous les responsables de transports et Martinique transports s’inquiètent, travaillent sur les conditions sanitaires de la reprise, en associant les syndicats et les associations des usagers Avant le 11 Avril.

AUTM exige que l’autorité organisatrice du transport, prenne toutes les mesures nécessaires pour protéger au mieux les usagers :

  • Désinfection des bus à chaque terminus et des gares, et des arrêts de bus, des guichets et des DAT au moins une fois par jour.

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