Roland Sabra

L’éphéméride du 5 mars

Arrivée de « l’Évangile » à Tahiti le 5 mars 1797

L’Arrivée de l’Évangile est une fête commémorant l’ancrage à Tahiti le 5 mars 1797 du navire des missionnaires chrétiens à l’origine des premières conversions autochtones au protestantisme. En Polynésie française, le 5 mars est une fête légale et un jour férié et chômé.
Illustration : Le Duff, navire missionnaire, arrivant à Tahiti
Rencontre entre tahitiens et missionnaires chrétiens.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Royaume de Grande-Bretagne est secoué par le Grand réveil. En 1795, la Société missionnaire de Londres est créée afin d’envoyer des évangélisateurs dans les mers du Sud. James Wilson prend le commandement de son navire le Duff (en).

Le 24 septembre 1796, le Duff prend la direction des mers du Sud.

Le 5 mars 1797, le navire de la Société missionnaire de Londres arrive dans la baie de Matavai (aujourd’hui située sur le territoire des communes de Arue et de Mahina) sur les côtes septentrionales de l’ile de Tahiti. Les missionnaires sont accueillis par Pōmare II. Peter Hagerstein, un marin déserteur, servit de truchement entre les missionnaires et le roi.

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L’éphéméride du 4 mars

Création du ballet Le lac des cygnes au Théâtre Impérial Bolchoï le 4 mars 1877.

Le Lac des cygnes (en russe : Лебединое озеро / Lebedinoïe ozero) est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande.

Historique
En 1871, Tchaïkovski profite de ses vacances pour composer un petit ballet, Lebedinoïe ozero, destiné aux enfants de sa sœur.

Lorsque, au cours de l’été 1875, l’Intendant du grand théâtre de Moscou, Vladimir Pétrovitch Begitchev, lui demande de composer un ballet, Tchaikovski accepte immédiatement d’autant que la proposition est lucrative (Tchaïkovski touchera 5 000 roubles pour sa peine) et que le compositeur confie, dans une lettre à son ami Rimski-Korsakov, rêver depuis longtemps de « [s’]essayer à ce genre de musique ». Bégitchev, en collaboration avec son danseur étoile du Théâtre Impérial Bolchoï Vassili Fiodorovitch Gelzer, a personnellement préparé le livret à partir de légendes et contes divers — dont le Voile dérobé tiré des « contes populaires des Allemands » de Johann Karl August Musäus. Tchaikovski a à l’esprit les ballets de Léo Delibes et plus particulièrement Coppélia.

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L’éphéméride du 3 mars

Création de l’opéra Carmen de Georges Bizet à l’Opéra-Comique le 3 mars 1875.

Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée. Créée le 3 mars 1875 à l’Opéra-Comique sous la direction d’Adolphe Deloffre, l’œuvre ne rencontra pas le succès escompté, ce qui affecta beaucoup le compositeur. Ce dernier a pris une revanche posthume éclatante, puisque aujourd’hui Carmen est l’un des opéras les plus joués dans le monde.

Argument
L’action se passe à Séville (ville du Sud de l’Espagne) et dans les environs, au début du XIXe siècle.

Acte I – La place
Le prélude est l’un des plus célèbres de l’histoire de la musique : c’est un Allegro giocoso débordant au rythme joyeux et bondissant correspondant au motif de la corrida, entrecoupé d’abord par un petit thème du quatrième acte (où l’alguazil se fait copieusement huer) puis par le motif de la chanson d’Escamillo. Il est suivi immédiatement par un sombre Andante moderato dont le caractère inquiétant et frissonnant marque le thème du destin funeste, il sera joué aux moments clefs de l’opéra (Carmen jette la fleur à José, Micaëla convainc José de partir…) et résonnera à toute volée à la fin du duo final.

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L’éphéméride du 2 mars

Ernest Renan publie une édition « grand public » de son essai « La vie de Jésus » le 2 mars 1864.

Renan publie le 2 mars 1864 sous le titre Jésus une édition « grand public » sans les notes ni la critique des sources, et en retranchant ou atténuant de nombreux passages. Il annonce dans l’avertissement: « Je crois que beaucoup de vrais chrétiens ne trouveront dans ce petit volume rien qui les blesse. ». Cette édition qui a un grand succès n’attire pas l’attention des critiques.

La Vie de Jésus est un essai d’Ernest Renan, publié en 1863. C’est le premier volume d’un projet plus vaste, l’Histoire des origines du christianisme (huit volumes publiés entre 1863 et 1883). Ce best-seller européen fait scandale notamment en France car le philologue et historien présente Jésus comme une haute personnalité morale, rejetant sa divinité et toute intervention du surnaturel.

Historique
Cet essai résulte de notes de lectures et d’ébauches consignées au jour le jour dans des carnets de Renan, prises lors de l’expédition française en Syrie et au Liban à laquelle il participe en 1860-1861.

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L’éphéméride du 1er mars

Dernière manifestation explosive de la Soufrière lors de la crise éruptive, débutée en juillet 1976, le 1er mars 1997.

La Soufrière, surnommée « vié madanm la » en créole guadeloupéen, littéralement « la vieille dame » en français, est un volcan en activité situé sur le territoire de la commune de Saint-Claude en Guadeloupe, dans le parc national du même nom, dans le Sud de l’île de Basse-Terre. La commune de Basse-Terre, chef-lieu du département et région d’outre-mer, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud-ouest et les chutes du Carbet sur son flanc est. C’est le seul volcan actif de l’île, actuellement à l’état de repos éruptif.

La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique comprenant plusieurs bouches éruptives qui, en plus du dôme de lave principal, a formé plusieurs autres dômes, cônes (Morne Carmichaël, la Citerne, etc.) et cratères ; des sources chaudes et zones de fumerolles sont apparues au niveau des zones les plus actives.

Géographie
Situation, topographie

Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1 467 mètres ; c’est le plus haut sommet de la Guadeloupe et des petites Antilles.

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L’éphéméride du 29 février

Le film Autant en emporte le vent remporte 8 trophées à la cérémonie des Oscars le 29 février 1940.

Le 29 février est un jour intercalaire. C’est le 60e jour de l’année du calendrier grégorien et du calendrier julien en cas d’année bissextile.Il y a eu un 29 février en 2000, 2004, 2008, 2012, 2016. Le prochain viendra en 2020, ensuite en 2024, 2028, etc.
Ce jour n’existe que tous les quatre ans (rythme des années bissextiles) du calendrier julien. Dans le calendrier grégorien on exclut en outre les millésimes divisibles par 100 mais non par 400, comme 1700, 1800, 1900 ; ainsi les années 2000 et 2400, divisibles par 400, sont bissextiles, en revanche 2100, 2200 et 2300 ne le seront pas.
Dans le calendrier républicain français, le jour intercalaire ajouté lors des années sextiles ne se situait pas à cette période de l’année, mais à l’automne, lors du jour de la révolution, situé au-delà des cinq journées des sansculottides, soit approximativement le lendemain du 21 septembre.
28 février – 29 février – 1er mars (ou, exceptionnellement, 30 février)

Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) est un film américain de Victor Fleming réalisé en 1939, adapté du roman du même nom de Margaret Mitchell paru en 1936.

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L’éphéméride du 28 février

Le dernier empereur aztèque, Cuauhtémoc (l’aigle qui tombe) est exécuté par les Espagnols le 28 février 1525

Cuauhtémoc (vers 1497 – Acalán 1525) fut le dernier tlatoani mexica et constitue l’un des mythes de la conception indigéniste de la nation mexicaine. Son nom signifie littéralement « aigle descendant », du nahuatl cuāuhtli (aigle) et temōc (descente) ; par extension, ce nom peut être interprété comme la métaphore de « Celui qui fond tel un aigle (sur l’ennemi) »1, ou du soleil couchant, car l’aigle symbolise le soleil dans la culture mexica.

Cuauhtémoc est aussi appelé Cuāuhtemōctzin, « tzin » étant une marque de noblesse en nahuatl, l’équivalent du « Don » espagnol. Le nom de Cuauhtémoc a plusieurs transcriptions différentes dans les chroniques des conquistadors : Guamatzin, Guatemuz, Guatimuza, Guatimozin… Il est l’un des nombreux héros nationaux mexicains.

Résistance contre les Espagnols
Cuauhtémoc était le fils d’Ahuitzotl et le cousin de Moctezuma II. Il est le chef de la triple alliance de Mexico-Tenochtitlan-Texcoco-Tlacopan à la mort de Cuitlahuac, lequel avait lui-même succédé à Moctezuma. Cuauhtémoc prit pour épouse Tecuichpoch, la fille de Moctezuma et de Teotlacho.

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L’éphéméride du 27 février

L’ indépendance de la République dominicaine est proclamée le 27 février 1844.

La République dominicaine, en espagnol República Dominicana, est un pays des Grandes Antilles, Caraïbes. Elle occupe environ les deux tiers de l’île d’Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l’île. L’espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte plus de 10 millions d’habitants.

Nom du pays
Le nom de République dominicaine a été institué par la constitution de 1844 (en espagnol, qui est la langue officielle, le pays se nomme : República Dominicana) qui commence ainsi : « Les députés des peuples de l’ancienne partie espagnole de l’île de Saint-Domingue décrètent… » Son origine se trouve dans le nom de la capitale, Saint-Domingue (Santo Domingo en espagnol), elle-même baptisée en l’honneur de saint Dominique de Guzmán.

La République dominicaine n’a pas d’appellation officielle courte. Cependant, il en existe plusieurs officieuses :

La « Dominicaine » ; cette appellation est peu usitée en français mais on trouve plus facilement ses équivalents anglais « Dominican » et espagnol « Dominicana » ;
« Saint-Domingue », par extension du nom de la capitale du pays, puisque c’est le substantif duquel dérive « dominicaine ».

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L’éphéméride du 26 février

La conférence de Berlin qui aboutit au partage et à la division de l’Afrique en faveur de l’Europe se termine le 26 février 1885.

La conférence de Berlin marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage et la division de l’Afrique. Aussi connue comme la conférence de l’Afrique de l’Ouest, elle commença le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février 1885. A l’initiative du chancelier Otto von Bismarck, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège ainsi que les États-Unis y participèrent. Une conférence antérieure fit commencer le débat sur la partition des Congo. La conférence de Berlin aboutit principalement à édicter les règles officielles de colonisation. L’impact direct sur les colonies fut une vague européenne de signatures de traités.

Contexte
Durant de longues années, l’intérieur du continent africain, souvent difficile d’accès, n’a pas intéressé les puissances européennes qui se contentaient d’y établir des escales ou des comptoirs de commerce. Dans la seconde moitié du xixe siècle, l’appétit des puissances européennes est stimulé par la découverte de richesses insoupçonnées, à l’image des mines de diamants du Transvaal découvertes en 1867.

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L’éphéméride du 25 février

Sonny Rupaire meurt à Point-à-Pitre le 25 février 1991

Sonny Rupaire (né Sony Émile Ernest Rupaire) est un poète de langue française puis principalement créole et militant français. Né en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre le 7 novembre 1940, il y meurt le 25 février 1991, après une vie engagée et une contribution importante à l’évolution de la langue créole.

Biographie
Sonny Rupaire naît le 7 novembre 1941 à Pointe-à-Pitre. Il restera longtemps marqué par le décès de sa mère en 1947. Dès sa scolarité au lycée Carnot, il compose des poèmes, notamment sur la vie scolaire. Il se fait connaître du public par un poème écrit en 1957 intitulé Les Dameurs, dans lequel il décrit la cruauté de l’esclavage et réclame des comptes de manière virulente au colonisateur. Il s’illustre durant les Jeux floraux de Guadeloupe, obtenant plusieurs prix entre 1957 et 1966. Il écrit en français, et note que la bibliothèque du lycée ne contient aucun livre d’auteur antillais. En 1961, il devient instituteur après une formation à l’École normale, et est nommé à Saint-Claude.

Hors de France
Refusant de répondre à l’appel sous les drapeaux pour combattre aux côtés des forces françaises dans la guerre d’Algérie, il quitte la Guadeloupe et rejoint l’ALN en Algérie, ce qui lui vaut d’être condamné par le tribunal militaire de Bordeaux en 1963 pour insoumission en temps de paix.

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L’éphéméride du 24 février

Naissance à Pointe-Noire (République du Congo) de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou le 24 février 1966

Alain Mabanckou est un écrivain et enseignant franco-congolais1, né le 24 février 1966 à Pointe-Noire (république du Congo). Il remporte en 2006 le prix Renaudot pour son roman Mémoires de porc-épic. Finaliste en 2015 du Man Booker International Prize et du Premio Strega Europeo, il a notamment été récompensé en 2012 par l’Académie française (Grand Prix de littérature Henri-Gal) et en 2013 par la Principauté de Monaco (prix littéraire Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de l’œuvre).

Biographie
Alain Mabanckou, né le 24 février 1966 à Pointe-Noire (république du Congo), a été élevé par sa mère, Pauline Kengué, vendeuse de bananes au marché, et Roger Kimangou, un père adoptif réceptionniste dans un hôtel. Son père biologique a quitté sa mère lorsqu’elle était enceinte4. Alain a pris le nom de son oncle René Mabanckou. Alain Mabanckou passe son enfance dans la ville côtière de Pointe-Noire, plus précisément dans le quartier de Tié-Tié. Il découvre la lecture d’abord à travers les San Antonio et SAS abandonnés par les immigrés français, que son père lui ramène de l’hôtel.

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L’éphéméride du 23 février

Capitulation du général Villaret-Joyeuse assiégé à Fort Desaix en Martinique le 23 février 1809

Jean-Marie de Villaret-Joyeuse, né le 18 septembre 1757 à Auch (Gers), mort le 10 janvier 1847 à Paris, est un général de la Révolution française et de l’Empire.

Jean-Marie de Villaret-Joyeuse est nommé le 4 février 1776, lieutenant en 3e dans l’artillerie de l’Île de France puis lieutenant en second le 9 février 1777.

Envoyé aux colonies, il est promu, le 1er mai 1786, lieutenant en premier au régiment du corps royal d’artillerie des colonies puis capitaine en second le 19 novembre de la même année, capitaine en premier le 1er juillet 1792, chef de bataillon le 18 pluviôse an IV puis chef de brigade le 21 février 1796.

Envoyé à la Martinique avec son frère, il reprend possession de l’île où il a de bonnes relations avec les colons et est nommé général de brigade le 26 janvier 1804.

En 1809, avec seulement 2 000 hommes, il tente de résister courageusement au corps expéditionnaire de 18 000 hommes mené par l’amiral Cochrane. Il s’enferme dans le fort Desaix, situé au-dessus de Fort de France, mais doit capituler sous le nombre au bout de trois semaines mais il est destitué le 21 août 1810, en raison de la capitulation en Martinique.

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L’éphéméride du 22 février

L’indépendance de Sainte-Lucie est proclamée, sous l’égide de John Compton le 22 février 1979.

Histoire

L’île de Sainte-Lucie est habitée par un peuple d’Amérindiens des Antilles environ un millier d’années av. J.-C. : les Arawaks. Au IXe siècle, les Kalinagos y deviennent majoritaires. Nommée « Iouanalao », un nom qui signifierait « le pays des iguanes », par la population autochtone elle est baptisée « Sainte-Lucie », en l’honneur de Lucie de Syracuse, par des marchands espagnols qui la découvrent au début du XVIe siècle. Les Européens essaieront ensuite progressivement de s’y implanter mais sans succès. C’est la France qui commença à établir une réelle colonie et signa un traité avec les Caraïbes en 1660. Néanmoins, l’île fut tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles principalement disputée entre la France et le Royaume-Uni, lequel en obtient le contrôle complet en 1814, avec le traité de Paris. Un gouvernement représentatif local est mis en place en 1924. Le pays devient indépendant le 22 février 1979, en tant que royaume du Commonwealth. Il adhère à l’Organisation des États de la Caraïbe orientale en 1981.

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L’éphéméride du 21 février

Malcolm X est assassiné à Harlem le 21 février 1965

Malcolm Little connu sous le nom de Malcolm X, également connu sous le nom d’El-Hajj Malek El-Shabazz (en arabe : الحاج مالك الشباز), né le 19 mai 1925 à Omaha (Nebraska) et mort assassiné le 21 février 1965 à Harlem (État de New York), est un militant politique et défenseur des droits de l’homme américain.

Après avoir été une voix majeure du nationalisme afro-américain et de Nation of Islam, il quitte ce dernier en 1964, pour rejoindre l’Islam sunnite et embrasser des vues plus universalistes, et devenir une figure de proue du mouvement des droits civiques. Dans les derniers mois de sa vie, il appelle à une unité des divers mouvements des droits civiques et se rapproche d’autres leaders afro-américains comme Martin Luther King, John Lewis président du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), Fannie Lou Hamer icone charismatique du Mississippi Freedom Democratic Party. En janvier 1965 lors d’une réunion du Congress of Racial Equality il appelle à un soutien à tout mouvement œuvrant pour les droits civiques.

Malcolm X fait partie des quatre grandes icônes des mouvements afro-américains pour abolir les discriminations raciales aux États-Unis avec Rosa Parks, Daisy Bates et Martin Luther King pour la période qui va de 1954 à 1965.

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L’éphéméride du 20 février

Naissance à Miami de Sydney Poitier  le 20 février 1927

Sidney Poitier est un acteur et réalisateur américano-bahaméen et un ambassadeur des Bahamas, né le 20 février 1927 à Miami. Fait chevalier-commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (KBE) en 1974, il est le premier acteur noir et le premier bahaméen à recevoir l’Oscar du meilleur acteur, en 1964, pour Le Lys des champs.

Il occupe la 22e place dans le classement des plus grands acteurs selon l’American Film Institute.

Après avoir été marié à la danseuse Juanita Hardy de 1950 à 1965, il a épousé l’actrice Joanna Shimkus le 23 janvier 1976 avec qui il a eu deux filles dont l’actrice Sydney Tamiia Poitier.

Le patronyme de Poitier, d’origine française, fut introduit en Angleterre au xie siècle durant la conquête normande. Quelques siècles plus tard, au début des années 1800, un descendant de la lignée Charles Leonard Poitier, s’installe à l’île Cat, aux Bahamas, comme planteur. À son décès en 1834, son épouse hérite de 86 esclaves (39 hommes et 47 femmes), qui portent tous, comme le voulait la coutume, le patronyme de leur défunt maître.

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L’éphéméride du 19 février

La Société des amis des Noirs, première association française abolitionniste est créée le 19 février 1788.

La Société des amis des Noirs est une association française créée le 19 février 1788 qui avait pour but l’égalité des Blancs et des hommes de couleur libres dans les colonies, l’interdiction immédiate de la traite des Noirs et progressive de l’esclavage ; d’une part dans le souci de maintenir l’économie des colonies françaises, et d’autre part dans l’idée qu’avant d’accéder à la liberté, les Noirs devaient y être préparés, et donc éduqués.

Cette association fut fondée par Jacques Pierre Brissot, Étienne Clavière et l’abbé Grégoire, avec un système d’élections trimestrielles. Plusieurs présidents se sont succédé, parfois durant plusieurs mandats, mais jamais de manière consécutive : Jacques Pierre Brissot, Étienne Clavière, Condorcet et Jérôme Pétion de Villeneuve.

Le Club de l’hôtel de Massiac, fondé par de riches colons de Saint-Domingue et des Petites Antilles, fut son principal adversaire concernant l’abolition de l’esclavage dans les colonies.

Historique

Première association française abolitionniste, cette Société est créée le 19 février 1788, jour où elle tient ses premières résolutions lors de sa séance inaugurale au n° 3 rue Française chez Jacques Pierre Brissot.

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L’éphéméride du 18 février.

La mort de Jacques Bino le 18 février 2009 à Pointe-à-Pitre
L’encyclique de Pie X condamnant  la séparation de l’église et de l’État est publiée le 18 février 1906

Jacques Bino, militant syndicaliste, est abattu le 18 février 2009 alors qu’il conduisait sa voiture près d’un barrage routier tenu par des jeunes armés qui ont ouvert le feu sur la police avec des chevrotines dans Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Il est la première victime de la grève qui dure depuis le 18 janvier 2009.

Lire : #LKP : La mort de Jacques Bino, devenu un symbole du mouvement LKP

L’encyclique de Pie X condamnant  la séparation de l’église et de l’État écrite le 11 février est publiée le 18 février 1906

Loi de séparation des Églises et de l’État

La loi concernant la séparation des Églises et de l’État, est une loi adoptée le 9 décembre 1905 à l’initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès. Elle est avant tout un acte fondateur dans l’affrontement violent qui a opposé deux conceptions sur la place des Églises dans la société française pendant presque vingt-cinq ans.

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L’éphéméride du 17 février

Le premier Sommet de la Francophonie se tient à Versailles le 17 février 1986

Les Sommets de la francophonie sont des rencontres des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie qui se tiennent tous les deux ans depuis 1986.

Description
Lors de ces sommets, les chefs d’État ou de gouvernement discutent de politique internationale, d’économie mondiale, de coopération francophone, de droits humains, d’éducation, de culture et de démocratie. Le sommet sert également à :

définir les orientations à donner à la francophonie ;
adopter des résolutions qu’il juge nécessaire au bon fonctionnement de la francophonie et à la réalisation de ses

objectifs ;
élire le secrétaire général de la Francophonie ;
statuer sur l’admission de nouveaux membres de plein droit, de membres associés ou de membres observateurs à l’Organisation internationale de la francophonie.

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est une organisation, personne morale de droit international public, créée en 1970, regroupant 88 États ou gouvernements en 2018.

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L’éphéméride du 16 février

Dernier concert de Frédéric Chopin à Paris le 16 février 1848.

Frédéric François Chopin (né sous le nom polonais : Fryderyk Franciszek Chopin, parfois polonisé Szopen; au xixe siècle, la graphie Szopę a été utilisée en Pologne en concurrence avec la graphie Chopin) est un compositeur et pianiste virtuose d’ascendance franco-polonaise, né en 1810 à Żelazowa Wola, sur le territoire du duché de Varsovie (actuellement en Pologne), et mort en 1849 à Paris.

Issu du côté de son père d’une famille lorraine originaire de Marainville-sur-Madon, après sa formation au Conservatoire de Varsovie et un début de carrière en Pologne et à Vienne, il choisit d’émigrer en France où il développe son inspiration dans l’effervescence du monde pianistique parisien et dans le souvenir de sa patrie meurtrie. Il y rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant neuf ans.

Reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l’un des plus célèbres pianistes du xixe siècle. Sa musique est encore aujourd’hui l’une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel.

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L’éphéméride du 15 février

À Londres les suffragettes radicalisent leurs actions le 15 février 1914.

Un incendie détruit 14 maisons au Robert le 15 février 1952

Emmeline Pankhurst est libérée après avoir entamé une grève de la faim et de la soif, tandis que Mary Richardson reste en prison, où elle est nourrie de force.

Histoire
Contexte historique
Avant la Première Guerre mondiale, les femmes n’ont pas le droit de vote.

Au cours du xixe siècle, quelques lentes avancées dans les droits de femmes avaient été gagnées : le droit des femmes mariées de disposer de leurs biens propres, le droit de vote dans certaines élections mineures, le droit de faire partie du conseil d’administration d’une école.

Premiers combats

Suffragettes brandissant à New York des pancartes demandant au Président Wilson de favoriser le vote des femmes, en 1916, en pleine Première Guerre mondiale.
En 1832, en Grande-Bretagne est lancée la première pétition féministe présentée au Parlement en 1851 demandant le droit de vote des femmes.

En 1876 en France, Hubertine Auclert fonde la société Le droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes et qui devient en 1883 Le suffrage des femmes.

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L’éphéméride du 14 février : Guadeloupe, Martinique jours de mort les 14 février 1952 et 1974

En Guadeloupe et Martinique, le 14 février n’est pas le jour de l’amour mais le jour de la mort. En 1952, au Moule, 14 ouvriers sont blessés et 4 tués par des CRS alors qu’ils érigeaient un barrage visant à empêcher aux charrettes à cannes l’accès de l’usine Gardel. Cet évènement a pris le nom de  « Massacre de la Saint-Valentin« .

Le 14 février 1952, dans la commune du Moule en Guadeloupe, est organisée une grève par les ouvriers de l’usine Gardel pour une hausse de leurs salaires, part du mouvement revendicatif impliquant des petits planteurs et colons sur l’ensemble de l’île. Des barrages avaient été érigés par les grévistes sur le piquet de grève. Les forces de maintien de l’ordre sur place tirèrent sur la foule, le bilan est de 4 morts et 14 blessés. Ces événements sont connus à la Guadeloupe sous le nom de massacre de la Saint-Valentin.
Origine du mouvement
Le mouvement a commencé en novembre 1951 dans le nord Grande-Terre. Les revendications concernent alors la rémunération de la journée de travail et l’allègement des tâches sur les champs des békés.

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L’éphéméride du 13 février

Un décret réglemente « l’immigration des travailleurs dans les colonies… » le 13 février 1852.

Un décret réglemente «l’immigration des travailleurs dans les colonies, les obligations respectives des travailleurs et des propriétaires, la police rurale répression du vagabondage» est pris le 13 février 1852.

Après l’émancipation de 1848, les anciens esclaves restèrent sur les plantations parce qu’ils étaient retenus par des cases ou des jardins. Mais, beaucoup s’en éloignèrent grâce à des locations ou à des acquisitions de terrains, allant et venant à leur guise. Ils tombèrent alors sous le coup du décret de 1852 qui qualifie de «vagabond» toute personne de plus de 16 ans n’ayant pas d’employeur habituel. Une police du travail fut mise en place afin de contrôler des livrets qui contenaient une appréciation des employeurs et leurs visas. Ainsi s’est fait le glissement du travail servile au travail salarié obligatoire pour les anciens maitres.

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L’éphéméride du 12 février

Première à New York de Rhapsody in Blue de George Gershwin le 12 février 1924.

Rhapsody in Blue est une œuvre pour piano et orchestre ou harmonie composée par George Gershwin en 1924, qui combine des éléments de musique classique et de jazz.

L’œuvre a été orchestrée par Ferde Grofé à trois reprises, en 1924, 1926 et finalement en 1942. La première eut lieu lors d’un concert intitulé An Experiment in Modern Music le 12 février 1924 à l’Aeolian Hall de New York, interprétée par l’orchestre de Paul Whiteman, commanditaire de l’œuvre, avec George Gershwin au piano. Le Cambridge Music Handbook estime que « Rhapsody in Blue a établi la réputation de Gershwin comme compositeur de renom et est depuis devenue une des plus populaires œuvres orchestrales américaines ». Elle a également donné son nom à une rose.

Histoire
Commande
Après le succès d’un concert expérimental jazz-classique de la chanteuse canadienne Eva Gauthier (en) au Aeolian Hall de New-York le premier novembre 1923, le chef d’orchestre Paul Whiteman décida de se risquer dans un projet plus ambitieux. Il commanda alors à Gershwin un concerto pour présenter lors d’un concert jazz au Aeolian Hall en février 1924.

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L’éphéméride du 11 février

La marche de la faim du 11 février 1935 donnera naissance à la 1ère Union Syndicale de Martinique

Il y a 86 ans, le 11 février 1935, des ouvriers agricoles se lèvent courageusement contre la diminution de leurs salaires. De leur mouvement naîtra la 1ère union syndicale de Martinique.

Lundi 11 février 1935, le jour se lève sur Fort-de-France. Le calme qui règne autour de l’Hôtel du Gouverneur va bientôt être perturbé par l’arrivée de centaines de « marcheurs » venus des campagnes. Des ouvriers de la canne manifestent pour la toute première fois dans la capitale. Leur misère s’affiche sans complexe face à une petite bourgeoisie foyalaise, effrayée.

Des familles entières sont dans la rue pour réclamer de quoi se nourrir. Les ouvriers veulent l’annulation immédiate de la dernière baisse des salaires, et la libération de leur camarade, Iréné Suréna, le meneur de la grève.

Dans la 1ère partie du 20e siècle, l’économie agricole de l’île a connu des fortunes très diverses. Les grands propriétaires de plantations ont réalisé d’énormes profits durant la Première Guerre mondiale, quand la demande en rhum était très forte dans les tranchées.

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L’éphéméride du 10 février

Marchandage entre puissances coloniales : signature du Traité de Paris par lequel Louis XV renonce à la Nouvelle-France et « récupère » les Antilles, fin de la guerre de Sept Ans le 10 février 1763

Estampe française allégorique représentant le traité de Paris en 1763.
Le traité de Paris de 1763 met fin à la guerre de Sept Ans et réconcilie, après trois ans de négociations, la France et la Grande-Bretagne. Les préliminaires sont signés le 3 novembre 1762 à Fontainebleau. Le traité définitif est signé le 10 février 1763.

Ce traité consacre la Grande-Bretagne comme première puissance mondiale, puisqu’elle évince la France de presque tous les espaces coloniaux indiens et nord-américains.

Il est signé cinq jours avant le traité de Hubertsbourg, qui met fin à la troisième guerre de Silésie.

Le dispositif du traité
En prélude à ce traité, le 24 septembre 1760, le gouverneur Vaudreuil a cédé le Canada et toutes ses dépendances à Montréal, mais les alliés autochtones des Français avaient conclu une entente avec les Britanniques à Oswegatchie (25 août), tout comme l’avaient fait à Longueuil les Hurons de Lorette (5 septembre), et la colonie demeurait donc sous occupation d’un régime militaire (1760-1763) jusqu’à la négociation d’un traité de paix définitif.

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