15,16 décembre 2017 de 9h à 22h & 17 décembre 2017 de 9h à 19h

De Geremy Jasper
Avec Danielle Macdonald, Bridget Everett, Siddharth Dhananjay
Genres Drame, Musical
Nationalité américain
Synopsis :
Patricia Dombrowski, alias i Cake$, a 23 ans. Elle rêve de devenir la star du hip-hop, rencontrer O-Z, son Dieu du rap et surtout fuir sa petite ville du New Jersey et son job de serveuse dans un bar miteux.
Elle doit cependant s’occuper de Nana, sa grand-mère qu’elle adore, et de Barb, sa mère, une chanteuse ratée et totalement instable.
Un soir, au cours d’une battle sur un parking, elle révèle tout son talent de slammeuse.
Elle s’embarque alors dans une aventure musicale avec Jheri, son meilleur ami et Basterd, un musicien mutique et asocial.
La presse en parle :
Culturebox – France Télévisions par Jean-Francois Lixon
En piétinant joyeusement les clichés, l’équipe de « Patti Cake$ », son réalisateur en tête, a peut-être fait beaucoup pour le rapprochement des générations.
Le Parisien par Catherine Balle
Un film puissant, qui fait du bien.
20 Minutes par Caroline Vié
Avec son physique imposant et ses grands yeux bleus, Danielle Macdonald bouffe l’écran avec une hargne épatante gagnant immédiatement le cœur du public par sa soif d’échapper à un destin médiocre.
De Ildiko Enyedi
Avec Alexandra Borbély, Morcsányi Géza, Réka Tenki
Genre Drame
Nationalité hongrois
Synopsis :
Mária, nouvelle responsable du contrôle de qualité et Endre, directeur financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la forme d’un cerf et d’une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu’ils découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence…
La presse en parle :
Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Un film unique et bouleversant.
— Par Edouard de Lépine —
Camille Darsières est né le 19 mai 1932 à Fort-de-France, dans une famille de bonne bourgeoisie mulâtre de Fort-de-France. Une famille aisée sans être riche, distinguée sans ostentation, aussi fière de son passé que sûre de son destin.
Les Darsières sont proches de Joseph Lagrosillière, le père fondateur du mouvement socialiste à Martinique, député-maire de Sainte Marie depuis deux bonnes décennies quand Camille vient au monde.
Le jeune Darsières a été élevé et a grandi dans le climat politiquement chaud de la Martinique de l’entre-deux guerres. Une époque rythmée par les élections marquées depuis le milieu des années 1920, par la fraude électorale et, parfois, par la violence des affrontements entre une droite et une gauche dont on distingue cependant mal les contours. Les querelles de personnes à l’intérieur de l’un et de l’autre camps, masquent les oppositions plus profondes au sein d’une société coloniale complexe. Les classes dominantes ne sont pas moins divisées que les catégories sociales les plus défavorisées.
À droite, à coté des vieilles oppositions historiques, blancs, mulâtres, noirs, le groupe dit des békés, pour l’essentiel des descendants des colons, est moins homogène qu’on ne le croit généralement.
— Par Roland Sabra —
Un rituel est en gestation. José Exélis accueil son public dans le hall. Un musicien l’accompagne. Le metteur en scène cadre la lecture puis entraîne son auditoire dans le méandre des couloirs de la bâtisse. Sur le chemin un fil conducteur parsemé de feuilles mortes et de bougies mène vers la salle attenante à la terrasse ou doit se dérouler la lecture mise en espace. Dans la semi-pénombre sur fauteuils et tabourets, six personnages, deux femmes et quatre hommes attendent immobiles, figés en un temps d’un autre temps. Devant les musiciens en fond de scène et face aux autres comédiens, trône, imposante, une momie, le haut du corps et le visage couverts d’une longue écharpe, blanche et sang. A la fermeture des portes, le voile sera défait, comme un retour vers le passé pour tenter d’éclairer le chemin d’un présent qui bégaie dans la souffrance et la douleur.
Faubert Bolivar nous conte les premières années de l’indépendance d’Haïti proclamée le 1er janvier 1804 par le Gouverneur général à vie Dessalines. Ce n’est que le 6 octobre 1804 qu’il se fera nommé Empereurr, pour brûler la politesse à son rival Napoléon Bonaparte couronné, lui ,le 2 décembre de la même année.
— Par Willy Joseph-Angélique —
La Martinique vit une situation surréaliste depuis plusieurs mois ! Si on voulait faire un film de fiction sur l’horreur et la décadence sociétales, on aurait été mauvais, tant la réalité de la Martinique nous donne à voir l’innommable ; des faits à couper le souffle ! Les néo indépendantistes nationalistes, communistes en carton pacsés à la Droite la plus rétrograde, nous donnent une belle leçon du détestable !
Ils démontrent lamentablement d’une part une incompétence manifeste sur les dossiers majeurs pour la Martinique : ankayaj de la récolte sucrière, TCSP, Cyclotron…et d’autre part la maltraitance avérée et le mépris faits aux travailleurs. Ils font pire que le vieux patronat béké de l’époque en matière de relations sociales au travail !
Sans état d’âme, ils licencient tous ceux qui ont osé travailler loyalement sous les précédentes mandatures. Ils jettent aux chiens des travailleurs Martiniquais ; des travailleurs qui ont un lien de subordination avec eux, donc ces indépendantistes nationalistes communistes en carton sont en réalité des profiteurs. Ils excellent dans la pwofitassyon ! Cela rappelle des méthodes issues de tristes dictatures.
Ils accusent les syndicats de se mobiliser, de barrer l’entrée de leur Palais (qu’ils occupent momentanément) ; comme si c’était la première fois que les syndicats faisaient cela.
— Par Roland Tell —
Quand le destin du « Président des Martiniquais » lui ménage du temps derrière les micros des médias, c’est que son centre de gravité est descendu bien bas, si bas même, qu’il n’y a plus en lui d’homme collectif, de personnalité dirigeante, mais seulement le mouvement de la bile, en son monde intérieur de perception soudaine de l’instinct de survie, au sein d’une collectivité de plus en plus hostile. Ce mystère de subjectivité humaine, à travers les barreaux de la chute politique, la Martinique l’a vécu récemment, en se léchant les babines. Partira-t-il enfin, en sa prise de conscience de son moi vaincu, par une démission contre nature de sa propre nature ?
Non, hélas, ce n’était que de la flagellation pour autrui – énième poussée d’autoritarisme, venant de quelqu’un, qui se veut planant sur toutes gens et sur toutes choses d’ici, et donc écumant de colère à force d’attendre adoration et complaisance de son peuple. C’est aussi à une décomposition définitive de sa majorité, à laquelle on assista, mais tout en revendiquant, plus que jamais, toute la souveraineté de sa gouvernance.
— Par Yves-Léopold Monthieux —
La chose est sérieuse, c’est le président de l’exécutif, Alfred Marrie-Jeanne, lui-même, qui l’annonce : on s’acheminerait vers une crise politique à la CTM. Et son principal adversaire, Serge Letchimy, a repris la balle au bond. Curieusement, le point de départ ne se situerait pas quelque part entre les partis de l’entente du Gran sanblé pou ba péyi-a an chans (GSBPAC), mais au sein du Gran sanblé lui-même et d’abord dans le mitan du MIM, le parti dont le chef du conseil exécutif est le président-fondateur. Alfred Marie-Jeanne ouvre lui-même la guerre en désignant ses nouveaux ennemis politiques. Il prend aussitôt une attitude victimaire en usant d’un argument surprenant. Selon lui, des amis politiques, au sein de la CTM, oeuvreraient à sa condamnation à une peine de prison. Donc à sa disparition politique.
La nature des démocraties, de part leur mode de gestion par des partis politiques et des coalitions qu’elles suscitent, est de porter en elles des germes de crises politiques, lesquelles sont généralement absorbées par leurs institutions. Ce n’est que dans l’hypothèse où celles-ci se révèlent incapables de les contenir que les crises politiques se transforment en crises institutionnelles ou de régime.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé dimanche que les principaux partis d’opposition seraient exclus de l’élection présidentielle de 2018, en raison de leur boycott du scrutin municipal organisé ce jour.
« Tout parti qui n’a pas participé aujourd’hui et qui a appelé au boycott des élections ne peut plus participer », a déclaré Nicolas Maduro, le dirigeant socialiste lors d’une conférence de presse, ce dimanche, affirmant qu’il s’agissait là d’un « critère de l’Assemblée nationale constituante », intégralement composée de partisans du chef de l’Etat. Le président s’exprimait à l’issue d’une journée électorale marquée par une participation apparemment faible, avec de nombreux bureaux de vote quasi-déserts, alors que la victoire de son camp semble presque assurée en l’absence des trois principaux partis d’opposition, ceux de Henrique Capriles, Leopoldo Lopez et Henry Ramos Allup.
Préparation du scrutin présidentiel de 2018
Le vote, qui devait se terminer à 16h locales (20H00 GMT), n’était toujours pas clos vers 23h (GMT), ce qui pourrait retarder les résultats, initialement attendus entre 2h et 4h (GMT), ce lundi. « Nous devons nous préparer dès maintenant pour l’élection présidentielle », a déclaré le chef de l’Etat.
Joseph Emmanuel Charlemagne, dit Manno Charlemagne (ou Chalmay, en créole haïtien) est un auteur-compositeur-interprète engagé et homme politique haïtien, né à Port-au-Prince (Haïti) en 1948 et mort le 10 décembre 2017.
Exilé pendant une partie des années 1980 et 1990, il a été maire de Port-au-Prince de 1995 à 1999.
Sous la dictature des Duvalier
Manno Charlemagne naît en 1948 à Carrefour, dans la périphérie sud de Port-au-Prince. Il ne connaît pas son père ; sa mère travaillant à Miami, il est élevé par sa tante. Toutes deux chantent des airs traditionnels, que l’enfant Manno reprend. Son style musical sera aussi influencé par les artistes haïtiens (Dodof Legros, Lumane Casimir, Issa el Saieh (es), Raoul Guillaume, Gérard Dupervil, Pierre Blain, Joe Trouillot, Guy Durosier (es), Toto Bissainthe, Ansy Dérose) et nord-américains (Louis Armstrong, Billie Holiday) qu’il écoute à la radio, par les chansons des ruraux venus à la ville et le rara qu’il entend dans la rue, ainsi que par sa participation à la chorale de son école, tenue par les Frères de l’instruction chrétienne.
Comme de nombreux Haïtiens, il subit les exactions des tontons macoutes, miliciens au service du dictateur François Duvalier ; il connaît ainsi la prison et la torture en 1963, à l’âge de 15 ans.
Entendant faire la part belle à l’expression des femmes, et singulièrement des femmes de la Caraïbe, [Les éditions Cimarrón] ont décidé d’ouvrir |leur] catalogue avec un premier ouvrage qui se veut un symbole fort de leur démarche : une anthologie de paroles de femmes.
Le volume 1 de cette anthologie concerne les auteures de Martinique.
Le volume 2 s’ouvrira aux auteures du reste de la Caraïbe, en quatre langues : français, créole, anglais, espagnol.
Les auteures : elles sont une trentaine. Des femmes qui n’ont jamais publié mais dont nous avons découvert et aimé le coup de plume sur les réseaux sociaux, des écrivaines plus aguerries, connues et reconnues hors de nos frontières. Des femmes variées, singulières dans leurs expressions, leurs domaines de prédilection -de la plasticienne à la socio-anthropologue, de l’adjointe administrative à la diva du zouk, elles ont toutes, chacune, quelque chose à nous dire et qui résonne au plus profond de nous, femmes et hommes de la Caraïbe !
LES AUTEURES, PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE :
1. Widad Amra
2. Marie-Françoise Bernard
3.
Note des éditeurs-producteurs
C’est avec une immense fierté que nous vous présentons aujourd’hui Cimarrón EdiProd !
Cette création d’entreprise est le résultat d’un long parcours fait de doutes, de découragements, de jugements, d’accusations de folie, d’inconscience ou
de prise de risque, mais aussi de tant d’instants de grâce, de joie et, disons-le, de bonheur.
Bonheur quand les auteures sollicitées pour l’anthologie ont dit un oui franc et enthousiaste ; quand les artistes se sont mis à nous soumettre les projets auxquels ils avaient fini par renoncer ; quand les ami (e)s, simples connaissances, ou les professionnels se sont mis à saluer la naissance d’une telle structure ! Bonheur de tenir entre nos mains la première publication, une anthologie de paroles de femmes de Martinique !
Nous y croyons ! Portés par vous, nous irons loin, au coeur de notre volcanique et fécond archipel !
NICOLE CAGE, ANNE FLORENTINY, JOSÉ ZÉBINA
NICOLE CAGE, À L’ORIGINE D’UN PROJET AUDACIEUX
Je suis heureuse de vous présenter aujourd’hui un projet que j’ai porté en moi pendant très très très longtemps, un très très très vieux rêve !
Intervenantes : Anne-Catherine BERRY, Lise BROSSARD, Sophie RAVION-D’INGIANNI
*****
Il est bien connu qu’une des sources principales de l’inspiration artistique réside dans le sentiment amoureux. Mais qu’en est-il quand le couple d’amants, au sens classique du terme, est constitué de deux artistes ? De tout temps, ce genre de duos créatifs a existé, ce qui semble relativement logique puisque l’on rencontre généralement son conjoint dans le cercle professionnel ou social dans lequel on évolue. On peut même se demander si les artistes qui se mettent en couple travaillent également sur le même médium artistique : peintre avec peintre, sculpteur avec sculpteur. Leur relation est-elle plutôt caractérisée par la rivalité ou bien œuvrent-ils de concert dans la création d’une production collaborative ? L’inspiration provient-elle réciproquement de l’un et l’autre maillon du couple ? Finalement, l’association intime de deux artistes est-elle plutôt motivante ou inhibante pour la création artistique ? Nous aborderons ces questions à travers différents couples d’artistes qui ont marqué l’histoire, en abordant inévitablement la place des femmes dans l’art, laquelle n’a pas toujours été une évidence.
En Guadeloupe, le colombo est le plat national, le tissu Madras est le symbole de la Guadeloupe, le rhum et sa dégustation sont des fondamentaux historiques : ces éléments n’ont-ils pas été apportés par l’immigration indienne, dès l’abolition de l’esclavage en 1848 ?
A partir de cette date, plus de 540 000 Indiens sont amenés de différentes parties de l’Inde, vers les Caraibes. Qu’ont-ils apporté dans leurs bagages ? Quels sont les éléments qui les ont fortifié à intégrer les nouvelles conditions de vie?
En 2005, j’ai constaté que les Indiens de la Guadeloupe, ont su préserver une grande partie de la richesse de leur terre d’origine : tradition culturelle dont je suis issu.
Les pratiques culturelles comme le nadrom ou les chants de silla pattu, issus de la Guadeloupe profonde, sont en train de s’atténuer car les jeunes ne les connaissent plus.
— Par Roland Tell —
Quel sort pesant à la Martinique que d’appartenir à la race des hommes hantés par l’esprit, et par les moeurs de verticalité ? Certaine littérature les dit pourtant suffisamment carrés de corps et d’âme, pour libérer notre île de ses chaînes politiques, et donc faire relever, vive, l’espérance de liberté dans l’indépendance ! Ce serait là le plus pénible cauchemar du peuple martiniquais, dans ce sommeil sans rêve, où il se trouve plongé depuis Décembre 2015. Pour paraphraser Maupassant, la politique, actuellement suivie, est une politique de hannetons, qui, par autoritarisme, se heurte à tout et à tous, selon l’art de faire hurler les grandes gueules. On se heurte au Parc Régional pour licenciement abusif, donc pour abus d’autorité, on se heurte à la CACEM, s’agissant du financement du transport collectif, on se heurte à des syndicats, pour faire obstacle au dialogue démocratique, on se heurte à l’usine du Galion, à propos des entrailles d’une cheminée, on se heurte aux édilités du Carbet, de Saint-Pierre, et du Prêcheur, en prévision de dédommagements subis après le passage d’un cyclone, on se heurte enfin à un ancien collègue député, candidat maire à Sainte-Marie, pour des chimères politiciennes passées et futures, parce qu’on se sent souffrant et torturé à la seule idée de perdre un jour sa gouvernance actuelle !
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Depuis la parution en 2011 du livre de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (ouvrage collectif coécrit et coordonné par le linguiste Robert Berrouët-Oriol, Éditions de l’Université d’État d’Haïti et Cidihca), la vision des droits linguistiques au pays fait lentement son chemin et elle s’avère rassembleuse. Cette neuve manière de situer la question linguistique haïtienne –loin des mirages de la diglossie et des errements idéologiques des prédicateurs du « tout en créole tout de suite »–, éclaire une problématique fort complexe déjà abordée avec hauteur de vue par le linguiste Pradel Pompilus dans « Le problème linguistique haïtien » (Éditions Fardin, Port-au-Prince, 1985). L’un des enseignements majeurs du grand éducateur que fut Pradel Pompilus est qu’il ne faut pas diaboliser l’une ou l’autre de nos deux langues officielles au motif que l’une d’elles, le français notamment, serait en soi la cause première du naufrage du système éducatif national.
Dans un article paru le 11 octobre 2017 dans Le National, à Port-au-Prince, « Droits linguistiques et droits humains fondamentaux en Haïti : une même perspective historique », nous avons à nouveau situé la problématique des droits linguistiques en Haïti dans le dispositif plus large des droits humains fondamentaux.
D’après « La peur des coups » de Georges Courteline, « La sortie au théâtre » de Karl Valentin et autres textes.
Création le
La pièce
Une variation tragi-comique autour du couple.
Ils râlent parce que la concierge leur a offert des places pour aller au théâtre, voir Faust, alors il faut choisir une robe, trouver un chapeau, les boutons de manchettes, les lunettes, manger la choucroute (encore !), retrouver le parapluie, non, le gramophone, non, on ne sait plus tellement il faut faire vite, on a encore un petit mot à écrire, mince, les lacets sont cassés, le chapeau ne va pas, vraiment, la concierge n’est qu’une vieille pie, pire, une couleuvre à longues pattes, mais c’est comme ça qu’on l’aime.
Le Théâtre des Bains Douches affiche d’emblée la couleur avec un titre évocateur. C’est comme ça que je t’aime, clin d’oeil à la célèbre bluette de Mike Brant, est une pièce qui a pour thème « l’amour, l’amour, l’amour », indique Ludovic Pacot-Grivel, metteur en scène.
Interactions culturelles et discursives (ICD) – EA 6297 – Université François-Rabelais de Tours
Centre Interlangues – Texte, image, langage – EA 4182 – Université de Bourgogne-Franche-Comté
« Encore un livre sur Fanon ? », s’interrogeait il y a quelques années Lylian Kesteloot dans sa préface à l’ouvrage Frantz Fanon, l’homme de rupture, d’Abdelkader Benarab (2010 : 9). On pourrait en dire autant des présentes journées d’étude autour de la figure emblématique de Frantz Fanon, à la « pensée métamorphique » (Mbembé 2012 : 9), dont l’œuvre « a permis la constitution d’un champ d’études foisonnant, rhizomatique et, aujourd’hui, de portée planétaire. » (Mbembé 2011 : 12) L’universalité et l’actualité de Fanon ne font en effet aucun doute, comme en témoigne l’abondance, en ce début de millénaire, de littérature critique et d’événements qui lui sont consacrés, tant en France qu’en Europe, en Afrique ou dans les Amériques[1]. Cependant, le champ des études fanoniennes présente deux lacunes : d’une part, il ne s’est que minoritairement intéressé à l’impact de la pensée de Fanon dans les arts et la littérature, les lectures sociologiques, historiques ou psychologiques étant largement dominantes.
— Par Culture Égalité —
Qu’est-ce que les droits humains ?
Les droits humains sont les droits fondamentaux que chaque personne possède du seul fait de sa qualité d’être humain. Ils reposent sur le principe que tous les êtres humains sont différents, mais égaux en dignité et en droits.
A quoi servent les droits humains ?
Les droits humains affirment notre droit de vivre dans la dignité qui inclut le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité.
Tous les droits humains sont indivisibles, intimement liés et interdépendants : La remise en cause de l’un de ces droits fragilise tous les autres. Les droits humains invitent au respect mutuel. Ils nous poussent à agir afin de nous assurer que les droits des autres ne sont pas bafoués et à être vigilant·es pour ne pas discriminer les humains qui nous entourent.
Pourquoi nous engager dans la défense des droits humains ?
Violences faites aux femmes, violences économiques, discriminations, racisme, traitement inhumains infligés aux réfugié·es… En ces temps où la crise économique et les bouleversements climatiques accroissent les inégalités entre les humains, augmentent les violences sociales, où certain·es veulent nous dresser les un·es contre les autres, il nous paraît urgent de rappeler que…
L’ÉGALITÉ ENTRE ÊTRES HUMAINS
…quelle que soit leur couleur, leur religion, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur origine sociale ou géographique est LE principe fondateur qui garantit le respect des droits humains.
— Par Christophe Carmarans —
Une étude interdisciplinaire récente suggère que l’écart de taille entre les hommes et les femmes (de 6 à 18 cm en moyenne suivant les populations) aurait pour origine l’appropriation de la meilleure nourriture par les mâles aux dépens des femelles chez les Homo Sapiens depuis la nuit des temps. Spécialiste de l’anthropologie évolutive, la chercheuse Priscille Touraille montre que ce dimorphisme sexuel de stature n’est pas une adaptation « positive » du point de vue de la sélection naturelle. Elle estime que ce sont les femmes qui devraient être aussi grandes, voire plus grandes, que les hommes. Une remise en question de la pensée commune.
Et si la première violence faite aux femmes, depuis la préhistoire, était la privation de nourriture, ou plus précisément l’inégalité nutritionnelle ? C’est ce que l’on peut déduire de la thèse qu’a soutenue Priscille Touraille, socio-anthropologue au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), une étude révolutionnaire qui mérite que l’on s’y attarde au moment où l’on célèbre ce 25 novembre la Journée internationale de la violence à l’égard des femmes, événement placé sous l’égide des Nations unies.
— Par Roland Sabra —
J’attendais beaucoup du travail de Guillaume Malasné sur le texte d’Agota Kristof. Dans ces mises en scènes précédentes qu’il s’agisse des deux Pommerat, La réunification des deux Corées et Cet Enfant ou de la pièce « Festen » de Thomas Vinterberg il a toujours eu le souci d’être au plus près de l’auteur ou du texte. Et à mille lieues de tout esprit servile il sait rendre hommage à un dramaturge avec une sensibilité, la sienne, toujours un peu décalée mais sincère et authentique.
Lire aussi : « Le monstre » et/est son double
La lecture qu’il fait du « Monstre », ou du moins ce qui en est restituée sur scène, ne s’inscrit pas dans cette ligne. L’écriture de la dramaturge helvético-hongroise est une écriture minimaliste bannissant toute fioriture. Elle disait réécrire sans cesse ses phrases, pour les vider de toute description inutile, pour assembler les mots au plus juste dans une épure propre à un théâtre qui doit juste permettre de poser face à un nom un texte bref. Son style —elle détestait ce mot— relève d’une éthique celle de la recherche de l’objectivité la plus proche des faits.
— Par Roland Tell —
La mentalité du passé à l’école primaire n’était-elle pas imposée par la lecture et par l’écriture ? Dans l’univers scolaire de tradition, l’esprit enfantin n’était-il pas habitué à voir des lignes, sur lesquelles étaient inscrits des signes codés, orientés de gauche à droite, dans l’ensemble, que constituait alors la page de lecture ? L’élève apprenait le décodage de ces signes par la bouche des maîtres, et des maîtresses d’école. C’est ainsi que s’inscrivait, dans l’esprit de l’élève, l’unique et nécessaire infrastructure linéaire.
En est-il de même avec la situation des enfants d’aujourd’hui ? Avant même l’admission en école maternelle, la première appréhension qu’ils ont de la réalité extérieure, c’est l’écran de télévision. Avant qu’ils n’aillent au Cycle Préparatoire, pour apprendre à lire et à écrire, le rythme et l’impact des images télévisées construisent en chacun d’eux une structure mentale. A supposer, par exemple, que deux images seulement défilent à la seconde, une heure par jour, eh bien ! l’esprit de l’enfant aura été impressionné par des milliers d’images, avant l’entrée au C.P. De la sorte, la télévision forme ainsi un esprit, qui n’est point linéaire, continu, suivi, cohérent, homogène.
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Il y a deux explications possibles à ce qui apparaît à tous comme une incurie :
La première, la plus évidente, l’incapacité des dirigeants actuels de la Collectivité Territoriale de la Martinique, comme dans la plupart des domaines, d’agir efficacement avec célérité .
La justification du retard dans la réalisation de cet acte fondamental, qui conditionne l’efficience de son fonctionnement, par la nécessité du renouvellement préalable des instances syndicales dont l’avis était requis ne tient pas la route, car rien n’a véritablement changé depuis que ce dernier est intervenu.
La réalité est que les conseillers territoriaux sont dénués de toute capacité d’initiative et d’influence sur les décisions, celles-ci étant l’apanage exclusif et discrétionnaire du ″maître des ordonnancements″
Leur rôle se limite à défendre avec zèle les options prises par ce dernier, à l’instar de ses laudateurs attitrés sévissant dans les médias.
C’est à qui de ces deux espèces d’affidés vantera avec le plus d’emphase le sens de la stratégie et l’habileté tactique et manœuvrière du guide suprême ,du leader maximo.
Voilà la triste réalité où en sont réduits en ce début de XXI°siècle , les descendants des esclaves affranchis de la Martinique, par la grâce d’une réforme statutaire improbable qui, sur la base d’ une expression populaire délibérément faussée, aboutit à l’hyper-concentration des pouvoirs entre les mains d’une même personne, dépourvue par ailleurs de tout véritable contrôle.