Du 27 juillet au 19 septembre 2018

Kelly Sinnapah Mary, Notebook of no return, 2018, 100 x 100 cm, (Détail)
La Cuverie La salle carrée
Minia Biabiany, Ronald Cyrille, Tim Frager, Samuel Gelas, Cédrick Isham, Atadja Lewa, Jeremie Paul, Kelly Sinnapah Mary, Steek
Commissariat Jean-Marc Hunt
L’exposition Désir Cannibale, présentée du 27 juillet au 19 septembre à la Fondation Clément, compte 9 artistes contemporains guadeloupéens, qui ont en commun un parcours artistique émergeant à l’international. A travers une sélection de peintures, sculptures, installations, photographies, vidéos et performances, Jean-Marc Hunt, commissaire de l’exposition, propose d’explorer une poétique de l’ivresse, à l’image d’un fantasme de tous les possibles.
Désir Cannibale répond aux puissantes pulsions, aux envies et fantasmes d’une violence d’un autre temps. Ici la dimension de puissance précise une ambition, qui cherche à multiplier des sensations et expériences nouvelles, libérées de toute règle et de tout contrôle. L’impulsion du désir cannibale devient alors un état de conscience, une manière de penser et de se penser au monde.
Jean-Marc Hunt, commissaire de l’exposition.
ÉVÈNEMENTS ASSOCIÉS
Samedi 1er septembre – 19h
Ciné-expo : carte blanche au commissaire de l’exposition Sauvages, au coeur des zoos humains, Pascal Blanchard et Bruno Victor-Pujebet, 2017, 92 mn
Dimanche 9 septembre – 15h
Ateliers créatifs famille
Inscription obligatoire sur fondation.clement@gbh.fr



La rentrée scolaire 2018-2019 aura lieu à partir du 3 septembre 2018 pour la majorité des élèves. Afin d’aider les parents d’enfants de 6 à 18 ans à assumer le coût de cette reprise de la scolarité, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée sous conditions de ressources à partir de la fin du mois d’août.



O projeto Intercambiando Saberes em Parceria da Cidade Educadora, Universidade Livre- SEMED de Lauro de Freitas e o Femmes dans le Monde Instituto possui foco prioritário atuar no sentido de identificar as formas de manifestações das violências de gênero e racial, bem como definir estratégias de enfrentamento a essas violências, seja através da ludicidade propiciada pela arte, cuja direção é refletir sobre as práticas – conceitos, preconceitos e sentimentos – permitindo que ele vá além das constatações dos problemas gerados pelo machismo, o sexismo e o racismo, que vitimiza especialmente mulheres, jovens e crianças, tanto no Brasil como em várias partes do mundo, a despeito das suas diferenças de gênero e⁄ou racial.
Spectacle créé le 17/7/2018 au Festival d’Avignon. L’autre scène du grand Avignon, Vedène
« TIO, itinéraire d’une enfant de Brassens » de Christina Rosmin


Françoise Nyssen, ministre de la Culture, se réjouit de la nomination d’Hassane Kassi Kouyaté à la direction du festival des Francophonies en Limousin conformément au vote du conseil d’administration présidé par Alain Van der Malière et composé de l’État (ministère de la Culture), de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Département de la Haute-Vienne et de la Ville de Limoges. Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2019.
— Préface d’Aurélia Gaillard, professeure de littérature française du XVIIIe siècle à l’université Bordeaux Montaigne —
Un couple domino. Elle antillaise. Lui métro. Ils vivent à Paris.Ils se sont aimés il y a vingt ans de cela. Lui était photographe, elle comédienne. Artistes sur le retour ils sont aujourd’hui dans une indifférence parfois polie, parfois pleine d’aigreurs, dans une quotidienneté qui tue toute velléité de différenciation. Il ne la désire plus vraiment. Il végète dans un petit journal avec un boulot qu’il exècre et qui lui renvoie l’image dévalorisée de ce qu’il st devenu. Il peut rester des heures et des jours à ne rien faire. Il picole un peu. Elle, elle a encore des rêves d’accomplissement théâtral, sans trop y croire. Le lien qui les tient est celui d’une complicité passée. Ils cherchent leur bien dans l’ombre de leurs souvenirs. Morts à leurs désirs ils semblent survivre. Relation en miroirs dans sa dimension mortifère que viendra sauvée l’irruption d’un tiers. Michèle Césaire ne recompose pas pour autant un «Théorème» pasolinien, ni même la sempiternelle triangulation amoureuse. Elle fait de l’irruption d’un troisième artiste, peintre celui-là, le vecteur d’une recomposition, d’une renaissance dans le domaine des arts.
Festival d’Avignon off 2018, théâtre des Doms

DISSENSUS. Cessons de penser que les algorithmes prennent des décisions ; ils ne font qu’exécuter les choix de ceux qui les ont écrits, rappelle le chercheur Hugues Bersini.